08 février, 2025

Notes pour la Messe du Dimanche 5 du Temps ordinaire. C 9 février 2025

 


9 février 2025 : 5ème Dimanche du Temps Ordinaire C.

 

*Écoute, Seigneur* :

Il y a quatre ans, ma mère, Conchita, est allée au Ciel. Depuis, je la sens à mes côtés, elle m'aide, elle m'aime.

Comme nous serons bien au Ciel !

Nous sommes la famille de Dieu et nous nous aidons mutuellement par la Communion des Saints.

Ainsi, quand je parle aux gens, je sais que ma mère est à mes côtés et qu'elle me dit ce que Marie lui dit. Et Marie lui dit ce que Toi, Jésus, tu lui dis.

Le bonheur suprême et définitif.

 

 

*Luc 5, 1-11* :

En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.

Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.

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Dr. F. Varo :

D'après le récit de saint Luc, Jésus connaissait Simon depuis peu de temps. Il avait logé chez lui et avait guéri sa belle-mère, qui avait de la fièvre (Lc 4,38-39). Aujourd'hui, Jésus qui prêche dans le port de Capharnaüm, se permet en toute confiance de monter dans la barque de Simon, et même de lui demander de laisser son travail (il était en train de laver les filets), pour l'écarter un peu du rivage. Simon, fatigué et découragé parce que, après une nuit de dur labeur, il n'avait rien attrapé, s'y prête sans se plaindre.

Quand Jésus eut fini de parler, il lui en demanda encore davantage, quelque chose de très exigeant dans ces circonstances-là : "Avance en eau profonde, et jetez vos filets pour pêcher". Et Simon qui obéit encore, de mauvaise grâce, est tout étonné de voir que ses pauvres filets sont pleins d'une énorme quantité de poissons. Combien de fois cela s’est reproduit chez nous, dans notre vie, quand nous avons écouté Jésus et fait ce qu'il nous demandait !

La scène est très actuelle. Maintenant aussi, sans trop considérer la fatigue et l'apparente infécondité des efforts de ses disciples, Jésus demande à nouveau à chaque chrétien : Avance en eau profonde! "Aujourd'hui, il est aussi demandé à l'Église et aux successeurs des Apôtres d'avancer dans la mer de l'histoire et d'y jeter leurs filets, pour gagner le cœur des hommes à l’Évangile, pour Dieu, pour le Christ, pour la vraie vie" (Benoît XVI, Homélie au début de son Pontificat 24.IV.05).

"Telle est la logique qui guide la mission de Jésus et la mission de l'Église : chercher, "pêcher" des hommes et des femmes (...) afin de redonner à tous la plénitude de leur dignité et la liberté, par la rémission des péchés. C'est l'essence même du christianisme : répandre l'amour régénérateur et gratuit de Dieu, avec une attitude d'accueil et de miséricorde envers tous, afin que chacun trouve la tendresse de Dieu et ait la plénitude de la vie" (François, Angélus, 7.II.16).

Jésus prépare petit à petit Simon à son appel. Sur la base d'une amitié qu'il a construite jour après jour, il teste sa générosité, et son ami constate petit à petit, dans les faits, qu'à la fin le Seigneur est plus généreux, et donne beaucoup plus qu'il ne demande. Lorsqu'il tire ses filets pleins de poissons, il est étonné et abasourdi. Il reconnaît la puissance de Dieu qui agit par la parole de Jésus, et cette rencontre directe avec le Dieu vivant, capable de faire un tel prodige en se servant du peu qu'un pauvre homme peut lui apporter, l'impressionne profondément.

Simon a peur, mais Jésus dédramatise la situation et l'invite à une grande aventure, et lui demande un abandon total : de le suivre inconditionnellement. La réponse de Simon et celle de ceux qui étaient avec lui ne se fait pas attendre : quittant tout ce qu'ils avaient, ils le suivirent. "Pêcheur avant d’être apôtre. Et une fois apôtre, pêcheur. La même profession après qu’avant. Et alors, qu’est-ce qui change ? Ce qui change, c’est que l’âme, parce que le Christ est entré en elle, comme il est monté dans la barque de Pierre, voit s’ouvrir des horizons de service plus vastes, plus ambitieux » (Saint Josemaría Escrivá, Amis de Dieu, 264-265).

Ce qui est arrivé à ces hommes-là est tout à fait singulier et très représentatif de l'appel que Dieu adresse à chacun de nous, très clairement, à des instants précis de notre vie, afin que nous découvrions ce pourquoi nous avons été faits et là où se trouve notre bonheur. La vocation est un appel divin. Elle n'est pas un projet de l'homme qui ne peut la découvrir que lorsqu'il répond positivement à la proposition que le Seigneur lui fait.

L'expérience de nos propres limites et de nos faiblesses personnelles n'est pas du tout un obstacle. Simon Pierre était conscient de tout cela et, malgré sa crainte initiale, il n'hésita pas à suivre Jésus. Aujourd'hui encore, comme cela lui est arrivé, la puissance de Dieu supplée nos pauvres conditions, tant que nous avons confiance dans la puissance de sa miséricorde et dans l'action de la grâce divine qui nous transforme et nous renouvelle.

 

 

Isaïe 6, 1-2

L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ; les pans de son manteau remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils se criaient l’un à l’autre : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers !

Psaume 137

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :

tu as entendu les paroles de ma bouche.

Je te chante en présence des anges,

vers ton temple sacré, je me prosterne.

 

1 Corinthiens 15, 3

Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures, il est apparu à Pierre, puis aux Douze ; ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont endormis dans la mort –, ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.

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