17 Trois premiers commandements

LES DIX COMMANDEMENTS

Dans l’Ancien Testament, Dieu a donné à Moïse les dix commandements. Dans le sermon sur la montagne, Jésus nous en dit davantage sur les dix commandements et nous explique leur véritable sens. Ils peuvent être résumés dans le double et unique commandement de l’amour : aimer Dieu par-dessus toute chose et aimer le prochain comme soi-même.

253. La foi seule est-elle suffisante pour être sauvé ?

La foi seule n’est pas suffisante pour être sauvé, car Jésus a dit : “ Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ”.

CEC 1815, 2052                Mt 19, 16-19 ; Jc 2, 14-26.

254. Comment Dieu nous a-t-Il donné les dix commandements ?

Dieu nous a donné les dix commandements à travers Moïse et Il les a perfectionnés à travers la parole et l’exemple du Christ.

CEC 2056                              Ex 31, 18 ; Mt 5, 20-48.

255. Citez les dix commandements.

1. Adore un seul Dieu, aime-Le par-dessus tout ;

2. Ne prononce pas en vain le nom de Dieu ;

3. Garde le jour du Seigneur ;

4. Honore ton père et ta mère ;

5. Ne tue pas ;

6. Ne fais pas d’impureté;

7. Ne vole pas ;

8. Ne mens pas ;

9. N’aie pas de pensées impures volontaires ;

10. Ne désire pas injustement le bien d’autrui.

CEC 2052, 2083     Ex 20, 2-17 ; Dt 5, 6-21 ; Mt 4, 10.

256. Quels sont les commandements les plus grands ?

Les commandements les plus grands sont : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

CEC 2055                                              Mt 22, 37-40

LE PREMIER COMMANDEMENT

Adore un seul Dieu, aime-Le par-dessus tout.

Il n’y a qu’un seul Dieu. Notre premier devoir est de Le reconnaître comme notre Créateur, de Lui rendre gloire et de L’aimer. Nous aimons Dieu par dessus toute chose lorsque nous Lui obéissons inconditionnellement et lorsque nous sommes prêts à tout perdre plutôt que de L’offenser.

Nous pensons rarement à ce commandement dans notre examen de conscience. Mais que de fois nous manquons à l’amour de Dieu !

Puisque nous sommes ses enfants, nous devons aimer Dieu de tout notre cœur et de toute notre âme.

Dieu est pur esprit. Le premier commandement interdit de faire des images de Dieu (cf. Dt 4, 12-19).

Cependant, même dans l’Ancien Testament Dieu a permis aux Juifs d’utiliser certaines images pour des motifs religieux. Par exemple le serpent de bronze et le chérubin (cf. 1 R 6, 23-30). Dans le Nouveau Testament, le Verbe s’est fait chair. L’invisible est devenu visible. L’usage que les chrétiens font des saintes images est fondée sur ce mystère. Nous vénérons une image afin d’honorer la personne qu’elle représente.

257. A quoi nous oblige le premier commandement ?

Le premier commandement nous oblige à croire en Dieu, à espérer en Lui et à L’aimer par-dessus toute chose.

CEC 2134                                                    Lc 14, 26

258. Que signifie adorer Dieu ?

Adorer Dieu signifie reconnaître son pouvoir infini comme Créateur et notre néant comme créatures.

CEC 2096-2097                                       Lc 1, 46-49

259. Qu’est-ce que le premier commandement interdit ?

Le premier commandement interdit :

*	l’adoration des idoles et de faux dieux.
*	les doutes contre la foi.
*	le désespoir et la présomption.
*	le culte satanique et la sorcellerie.
*	le fétichisme et la superstition.
*	la magie.
*	le sacrilège.
*	la simonie.
*	l’athéisme.

CEC 2110-2128   Dt 4, 15-16 ; Lc 4, 5-12 ; Ac 8, 18-24.

260. Pourquoi vénérons-nous les saintes images ?

Nous vénérons les saintes images pour honorer les personnes qu’elles représentent. Ce n’est pas la même chose que l’adoration qui n’est due qu’à Dieu seul.

CEC 2130-2132                       Nb 21, 8 ; Jn 3, 14-15.

Un ami me disait que certaines mamans s'adressent aux statues de Marie avec des gestes exagérés, en se mettant à genoux, en pleurant...
Peut-être cela provoque une mauvaise interprétation, mais nous ne devons pas oublier que les amoureux se mettent aussi à genoux pour déclarer leur amour, et ils font des gestes "exagérés".
Il s'agit des expressions parfois émouvantes.
Marie se réjouit de voir ses enfants "éxagérés". Et Dieu est honoré lorsqu'on honore son chef d'oeuvre : fille de Dieu le Père, mère de Dieu le Fils, épouse de l'Esprit Saint.

LE DEUXIÈME COMMANDEMENT

Ne prononce pas en vain le nom de Dieu 

« Seigneur, qu’il est grand Ton nom par tout l’univers » (Ps 8, 1). Nous devons témoigner un grand respect au nom de Dieu. Nous ne devons pas le prononcer pour manifester notre colère. Il n’est pas bien de jurer, et c’est pire encore de le faire en prononçant le nom de Dieu. Il n’est pas bien de faire un faux serment ou de faire un serment sans nécessité.

Blasphémer contre Dieu, intérieurement ou extérieurement, va directement contre le deuxième commandement. C’est contraire au respect dû à Dieu et à son saint nom. Et c’est en soi un grave péché.

Dans le Notre Père, Jésus nous a appris ces paroles : « Père, que ton nom soit gardé saint » (Lc 11, 2). Traditionnellement nous disons : « Que ton nom soit sanctifié ». Le nom du Seigneur est saint. Voilà pourquoi nous devons le prononcer avec respect et ne jamais en abuser.

La Bible dit que Dieu appelle chacun de nous par son nom (cf. Is 43, 1). Le nom de toute personne est sacré. Il exige du respect parce qu’il représente celui qui le porte.

261. A quoi nous oblige le deuxième commandement ?

Le deuxième commandement nous oblige à respecter le nom de Dieu parce qu’il est saint.
Il commende de l'honorer. Il ne faut le prononcer que pour le bénir, le louer et le glorifier.

CEC 2143 ;  2161                                                        Ps 8, 1

262. Qu’est-ce que le deuxième commandement interdit ?

Le deuxième commandement interdit :

*	de prononcer le nom de Dieu en vain.
*	le blasphème.
*	le faux serment.
*	le parjure.

CEC 2162-2164                      Ex 20, 7 ; Mt 5, 33-37.

Le deuxième commandement interdit tout usage inconsidéré du nom de Dieu (cf. Catéchisme, 2146) et, particulièrement, du blasphème qui consiste à « proférer contre Dieu, intérieurement ou extérieurement, des paroles de haine, de reproche, de défi (…). C'est encore blasphémer que de recourir au nom de Dieu pour justifier des paroles criminelles, réduire les peuples en esclavage, torturer ou tuer. (…) Le blasphème est en lui-même un péché grave » (Catéchisme, 2148).

263. Qu’est-ce que le blasphème ?

Le blasphème c’est proférer des paroles de haine, de défi ou d’irrévérence contre Dieu ; c’est aussi abuser du nom de Jésus, de Marie ou des saints.

CEC 2148                                                      Jc 2, 17

264. Que veut dire faire un serment ?

Faire un serment veut dire prendre Dieu à témoin de ce que l’on déclare ou de ce que l’on promet.

CEC 2149-2150                                            He 6, 13

Le serment est une affirmation ou promesse solennelle faite en invoquant un être ou un objet sacré.



Il est aussi interdit de parjurer (cf. Catéchisme, 2150). 

Le parjure est, au sens large, une violation de serment, face à une autorité publique ou à un supérieur hiérarchique, à un corps ou à une communauté.

Jurer c'est prendre Dieu à témoin de ce que l'on affirme, par exemple pour donner une garantie à une promesse, à un témoignage, pour prouver l'innocence d'une personne injustement accusée ou soupçonnée, ou encore pour mettre fin à une plainte, à une controverse. Il est des circonstances où il est licite de jurer, pourvu qu'on le fasse selon la vérité et la justice, et si cela est nécessaire, comme ce peut être le cas lors d'un jugement ou au moment d'entrer dans une nouvelle fonction (cf. Catéchisme, 2154). Á part cela, le Seigneur enseigne à ne pas jurer : « Que votre langage soit ‘Oui? Oui’ ou ‘Non? Non’ » (Mt 5,37 ; cf. Jc 5,12 ; Catéchisme, 2153).

265. Pourquoi les parents donnent-ils un prénom chrétien à l’enfant au moment du Baptême ?

Les parents donnent un prénom chrétien à l’enfant au moment du Baptême pour le placer sous la protection d’un saint.

CEC 2165

LE TROISIÈME COMMANDEMENT

Garde le jour du Seigneur 

Dans l’Ancien Testament, Dieu a mis à part le septième jour de la semaine pour que l’homme se repose, comme Dieu Lui-même s’était reposé le septième jour. C’était un jour spécial de prière et d’adoration.

Dans le Nouveau Testament, c’est le dimanche qui est devenu le jour du Seigneur, parce que Jésus est ressuscité des morts le dimanche, le premier jour de la semaine.

Les Premiers Chrétiens avaient l’habitude de se réunir le dimanche pour la célébration de la Messe. C’est un devoir grave pour tout catholique d’assister à la Messe le dimanche et les autres jours de fête de précepte.

De même, le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles s’abstiendront des travaux et des activités qui empêchent la participation à la Messe, la célébration de la joie propre du jour du Seigneur, la pratique des œuvres de miséricorde, ou la détente convenable de l’esprit et du corps.

266. A quoi nous oblige le troisième commandement ?

Le troisième commandement nous oblige à aller à la Messe et à observer un jour de repos le dimanche et les autres jours de fête de précepte.

CEC 2192-2193                       Ex 20, 8-10 ; Ac 20, 7.

267. Est-ce un péché d’omettre l’assistance à la Messe le dimanche et les autres jours de fête de précepte ?

C’est un péché mortel que d’omettre l’assistance à la Messe le dimanche ou un autre jour de fête de précepte, à moins qu’il n’y ait une raison sérieuse qui nous en excuse.

CEC 2180-2181                          Dt 5, 12 ; He 10, 25.

268. Qu’entend-on par observation d’un jour de repos ?

Par observation d’un jour de repos on entend l’abstention de toute activité qui empêche le culte dû à Dieu et la détente convenable de l’esprit et du corps.

CEC 2184-2187                                              Gn 2, 2

269. Combien de jours de fête de précepte, en dehors du dimanche, y a-t-il en République Démocratique du Congo ?

Il n’y a qu’un jour de fête de précepte, en dehors du dimanche, en République Démocratique du Congo, c’est le 25 décembre, fête de Noël. Les autres fêtes - l’Ascension, l’Assomption et la fête de tous les saints - étant toujours transférées à un dimanche.