10 février 2025 : lundi de la 5ème semaine du Temps ordinaire.
Sainte Scholastique.
Scholastique était la sœur de saint
Benoît, le législateur des moines d’Occident. Elle mena la vie consacrée au
pied du Mont-Cassin, où Benoît avait fondé son célèbre monastère, et elle
précéda de peu son frère dans la mort († 547). C’est pourquoi les moniales
bénédictines honorent Scholastique comme leur Mère spirituelle.
*Écoute,
Seigneur* :
Le
chemin de l'amour. J'ai trouvé un livre intitulé : Chemin d'amour. Il présente
99 points de Chemin (le premier grand livre de prières de saint Josémaria), c’est
le 10% des 999 points qui composent mon livre de prière, Chemin.
Comment
pouvons-nous vivre si nous ne sommes pas
amoureux ?
Vivre,
c'est grandir. Et on ne peut grandir que dans l'amour.
Je
veux aussi toucher, juste toucher, ton manteau, Jésus. Toucher le voile du
Tabernacle et je sais que l'Amour reviendra. Et plus que jamais.
Scholastique
dit que celui qui aime plus peut plus.
*Marc 6,
53-56* :
En ce temps-là, après la traversée, abordant à
Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et
aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et
se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus
se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait, dans
les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les
places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange
de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
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Histoire
de sainte Scholastique. Moniale, sœur de saint Benoît (480-543)
Sainte
Scolastique était la sœur de saint Benoît, patriarche des moines d'Occident.
Jeune encore, elle fit, au foyer paternel, de
grands progrès dans la vertu. Loin d'imiter les illusions des filles du siècle,
elle méprisa la beauté, les richesses, l'alliance des plus grands princes pour
s'allier à Jésus-Christ. Suivre Benoît dans la solitude était son unique
aspiration. Elle se consacra à Dieu dès sa plus tendre jeunesse, et elle se
rapprocha de son frère, quand il se fut établi au Mont-Cassin, afin de profiter
de ses leçons et de ses exemples.
Benoît ne consentait à voir sa sœur qu'une fois par
an, avant le carême, et alors la sainte sortait de son cloître, et le frère, de
son côté, allait au-devant de la sœur ; ils se rejoignaient sur le flanc
de la montagne, et on voit encore le petit sanctuaire érigé, croit-on, sur les
ruines de la chaumière où saint Benoît et sainte Scolastique eurent leur
suprême entretien resté si célèbre.
Le 9 février 543, Scolastique était allée visiter
son frère, comme de coutume. La journée se passa dans de grandes conversations,
et la nuit arriva sans qu'ils s'en aperçussent. "Il est trop tard pour
vous retirer, dit la sainte à son frère ; parlons jusqu'à l'aurore des
joies de la vie céleste.
-- Que dites-vous là, ma sœur ? reprit
Benoît ; je ne puis passer la nuit hors de mon couvent."
Scolastique, affligée de ce refus, se pencha sur la
table, et, la tête entre ses mains, pria Dieu en versant d'abondantes larmes.
Sa prière fut si promptement exaucée, que le tonnerre grondait déjà quand elle
releva la tête, et que la pluie tombait par torrents, bien que le ciel fût
auparavant serein et sans nuage : "Qu'avez-vous fait, ma sœur ?
dit l'homme de Dieu.
-- Je vous ai supplié, dit Scolastique, et vous
n'avez pas voulu m'écouter ; j'ai invoqué Notre-Seigneur, et voilà qu'il
m'exauce."
Dans l'impossibilité de sortir, Benoît resta par
force ; les deux Saints veillèrent toute la nuit, s'entretenant du bonheur
des élus. Le lendemain, la vierge retourna à son couvent, et, Benoît à son monastère ;
mais le troisième jour, l'homme de Dieu, dans sa cellule, élevant les yeux en
haut, vit l'âme de sa sœur s'envoler dans les airs sous la forme d'une colombe.
Benoît voulut faire déposer le corps de sa sœur
dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui, afin que leurs corps fussent unis
dans la mort comme leurs âmes l'avaient été dans la vie.
Genèse 1,
1-19
AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et
vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait
au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. Dieu
vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu
appela la lumière « jour », il appela les ténèbres
« nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des
luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils
servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et
qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la
terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand
pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit
aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,
pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et
Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin :
quatrième jour.
Psaume 103 :
Tu as donné son assise à la terre :
qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.
Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l’eau chemine aux creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d’elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.
Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! +
Tout cela, ta sagesse l’a fait ; *
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
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