Situation :
Kathy a 35 ans et 4 enfants. Les deux
derniers par césarienne. Le médecin lui a conseillé d’utiliser des
contraceptifs pour éviter une nouvelle grossesse. Elle propose à son mari de
vivre l’abstinence périodique. Celui-ci refuse.
Question : Qu’est-ce que Kathy doit faire ?
1. Le droit et le devoir des époux de décider en conscience de la taille de leur propre famille.
2. En second lieu, la responsabilité concerne les moyens qu'ils
utiliseront. Tous les moyens n'ont pas la même valeur morale.
Dans l’abstinence périodique, l’union se réalise par des actes qui sont
naturellement "non procréatifs" et donc on n'enlève pas le sens
procréatif de l'acte.
Dans la contraception, on fait un acte anti-procréatif, on enlève la
dimension procréative de l'acte conjugal.
On ne se donne pas d’un amour total. (L’amour dans le mariage doit être
total, exclusif et définitif).
Exemple :
Je ne suis pas obligé de toujours faire de bonnes choses, comme l'aumône. Mais
ce que je ne peux pas faire, c'est insulter le mendiant ou le maltraiter.
Il s'agit d'une différence très
claire.
Ce n'est pas parce que je poursuis la même chose (éviter les enfants) que
je fais la même chose.
Exemple : Nous avons besoin d'argent pour subvenir aux besoins de ma
famille.
Puisque c'est une bonne chose, peu importe que je travaille ou que je vole.
Ce n'est pas la même chose même si la finalité est la même.
La fin ne justifie pas les moyens.
Avec la contraception chimique, les femmes sont obligées de prendre des
bombardements hormonaux qui sont nocifs pour elles.
Il y a des médecins qui recommandent les méthodes naturelles parce que les
méthodes artificielles sont nocives pour les femmes.
Les contraceptifs sont des médicaments puissants aux effets secondaires
graves.
L'ignorance est immense.
4. L'union conjugale est un acte de vertu
L'un des biens essentiels que la relation conjugale
apporte au mariage est celui d'exprimer leur affection mutuelle en tant
qu'époux et épouse, renouvelant presque dans chaque union intime leur alliance
matrimoniale qui les unit à Dieu et les sanctifie.
C'est pourquoi l'union conjugale est un acte de vertu (elle est, pour eux,
un acte excellent de la vertu de chasteté). Et elle est moralement un acte
sanctifiant dans la mesure où elle est un acte de parentalité responsable.
Lorsqu'il existe des raisons sérieuses d'éloigner ou d'éviter les
naissances, les époux peuvent vivre leur intimité pendant les périodes
naturellement infertiles de la femme, tout au long de son cycle menstruel. Ils
peuvent choisir les jours où ils ont des rapports sexuels ou non. À ces
occasions, ils ne privent pas délibérément leur union de sa signification
procréative, mais utilisent leur connaissance de ces rythmes fertiles pour
mener à bien leur union sans possibilité de grossesse.
5. Trois thèses sur l’amour
humain.
A) L’amour n’est pas seulement un sentiment, mais
une communion de personnes.
B) Le sens de la sexualité humaine : le don
total, exclusif et définitif.
C) L’acte conjugal est inhumain si l’on sépare l’union
de l’ouverture à la vie.
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