9 novembre 2025.
Dédicace de la basilique de Latran : le pape, principe
visible de l’unité de l’Église.
Jean 2, 13-22
Évangile de la dédicace de la Basilique du Latran, à Rome :
« Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison
de commerce. » En expulsant les vendeurs et les changeurs, Jésus nous invite à
purifier nos intentions, afin que notre recherche de Dieu soit la plus pure et
la plus désintéressée possible.
Peu avant Pâques, Jésus monte à Jérusalem et fait un
geste accompagné de quelques mots dont le sens ne sera pleinement compris
qu'après sa résurrection.
Afin de comprendre le contexte, il est important de se
rappeler la signification profonde qu'ont le Temple et l'anniversaire de sa
dédicace pour les Juifs.
Lors de cette fête, les Juifs commémorent la consécration
du Temple par les Maccabées en 164 avant J.-C., après qu'il ait été profané
trois ans plus tôt par Antioche IV Epiphane.
La fête a également été appelée "fête des
lumières" en référence au chandelier à sept branches qui, toujours allumé,
symbolisait la Présence de Dieu, qui voit tout et qui est la lumière du monde,
au milieu de son Peuple. Là où se trouvait cette lumière, l'obscurité du
paganisme et de l'idolâtrie était dissipée.
Dans ce contexte, Notre Seigneur a purifié et
"consacré à nouveau" le Temple, la maison de son Père, pour qui son
zèle l'a dévoré.
Tout comme nous, ces hommes sont tentés de faire de la
vie religieuse et du temple un "marché", un commerce, c'est-à-dire
d'utiliser Dieu pour leurs propres intérêts. Et c'est, au fond, une profanation
du Temple.
Avec l'expulsion des marchands et des changeurs, Jésus
nous invite à purifier nos intentions, afin que notre recherche de Dieu
soit aussi pure et désintéressée que possible. Le véritable amour.
Mais le temple de Dieu n'est pas seulement la
construction de pierres, c'est finalement le Corps du Christ, l'Église. Elle
est la maison de Dieu au sens strict du mot. C'est en elle qu'il habite,
l'illuminant et la vivifiant.
Jésus nous encourage à la regarder avec ces yeux et à la
conserver, dans la mesure où elle dépend de nous, sans tache ni ride.
Chacun de nous doit se sentir responsable de l’unité avec sa propre vie.
Nous, les baptisés, en tant que pierres vivantes, nous formons
la face visible de la sainteté de l'Église devant les hommes, une face qui est
appelée à attirer ceux du dehors et à donner lumière et réconfort à ceux du
dedans.


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