Saint
Dominique (v. 1170 -
1221), également connu sous le nom de Dominique de Guzmán, était un prêtre
catholique castillan et le fondateur de l'ordre des Dominicains. Sa vie et son
œuvre étaient dédiées à la prédication, à l'étude et à un engagement envers la
pauvreté.
Faits clés sur
Saint Dominique :
- Fondateur des Dominicains : Il a fondé l'Ordre des Prêcheurs
(Dominicains) en 1216, un ordre religieux mendiant qui se concentrait sur
l'éducation et la prédication pour combattre l'hérésie, en particulier le
catharisme dans le sud de la France.
- Le Rosaire : Selon la tradition dominicaine, la
Bienheureuse Vierge Marie lui est apparue et lui a donné le rosaire comme
un outil de prière et de dévotion.
- Saint Patron : Il est le saint patron des
astronomes, des scientifiques et de ceux qui ont été faussement accusés.
Il est également le saint patron de la République dominicaine.
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Saint Dominique est considéré comme le
patron de ceux qui sont faussement accusés en raison d'événements qui se sont
produits au cours de sa vie, en particulier pendant sa mission de prédication
contre les Cathares dans le sud de la France.
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Dominique et ses compagnons se sont
distingués par leur méthode de persuasion et de débat intellectuel, contrastant
avec la violence de la croisade des Albigeois. Ils ont choisi de vivre dans la
pauvreté, d'aller à la rencontre des gens, et de défendre la foi par la seule
force de la parole et de l'exemple, sans jamais recourir à la contrainte.
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Au cours de ces controverses, Dominique a
été lui-même la cible de calomnies et de fausses accusations de la part de ses
adversaires. Il a dû faire face à des malentendus et des critiques pour ses
actions et sa dévotion, mais il a toujours répondu avec patience, humilité et
une confiance inébranlable en la vérité.
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C'est cette attitude face à l'injustice et
à la calomnie, sa capacité à rester fidèle à sa mission malgré les épreuves et
les accusations infondées, qui a conduit à sa vénération comme protecteur de
ceux qui sont victimes de la diffamation et des fausses accusations. Il
symbolise le courage de défendre la vérité, même lorsqu'on est soi-même
injustement attaqué.
- Héritage : L'Ordre dominicain qu'il a fondé continue
d'être un ordre religieux éminent et influent dans l'Église catholique,
connu pour son accent mis sur les activités intellectuelles et
l'enseignement. Sa fête est célébrée le 8 août.
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Ideas
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il parlait toujours avec Dieu et de Dieu.
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Dans la vie des saints, l'amour pour le Seigneur et pour
le prochain, la recherche de la gloire de Dieu et du salut des âmes vont
toujours de pair.
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En voyageant, Dominique se rendit compte de deux immenses
défis pour l'Eglise de son temps : l'existence de peuples pas encore
évangélisés, aux frontières au nord du continent européen et le déchirement
religieux qui affaiblissait la vie chrétienne dans le sud de la France, où
l'action de certains groupes hérétiques créait des troubles et éloignait de la
vérité de la foi.
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Le pape lui demande de prêcher aux Albigeois.
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Il consacra le reste de sa vie à cette mission de prêcher
la Bonne Nouvelle.
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à partir de la première fondation de Toulouse, fut créé
l'ordre des prêcheurs.
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: la vie communautaire dans la pauvreté et l'étude.
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Dominique, qui voulut fonder un Ordre religieux de
prêcheurs-théologiens, nous rappelle que la théologie a une dimension
spirituelle et pastorale, qui enrichit l'âme et la vie.
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La devise des frères prêcheurs - contemplata aliis tradere - nous aide à découvrir, ensuite, un élan
pastoral dans l'étude contemplative de cette vérité, du fait de l'exigence de
transmettre aux autres le fruit de notre propre contemplation.
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Dominique fut canonisé en 1234, et c'est lui-même qui,
par sa sainteté, nous indique deux moyens indispensables pour que l'action
apostolique soit incisive. Tout d'abord la
dévotion mariale, qu'il cultiva avec tendresse et qu'il laissa comme
héritage précieux à ses fils spirituels, qui dans l'histoire de l'Eglise ont eu
le grand mérite de diffuser la prière du Rosaire, si chère au peuple chrétien
et si riche de valeurs évangéliques, une véritable école de foi et de piété.
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En second lieu, Dominique, qui s'occupa de plusieurs
monastères féminins en France et à Rome, crut jusqu'au bout à la valeur de la
prière d'intercession pour le succès du travail apostolique. Ce n'est qu'au
Paradis que nous comprendrons combien la prière des religieuses contemplatives
accompagne efficacement l'action apostolique ! A chacune d'elles j'adresse ma pensée reconnaissante et
affectueuse.
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contemplata
aliis tradere
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La devise latine "contemplata aliis tradere"
est un des principaux emblèmes de l'Ordre dominicain, fondé par Saint
Dominique. Sa signification est à la fois simple et profonde, résumant
l'essence même de leur mission.
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La
signification
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En français, cette expression se traduit par "transmettre
aux autres les fruits de sa contemplation".
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Elle met en lumière un concept central de la spiritualité
dominicaine : la vie ne doit pas être divisée entre la prière (contemplation)
et l'action (prédication). Au
contraire, l'un nourrit l'autre.
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"Contemplata" fait référence à
la contemplation, c'est-à-dire la prière, l'étude, la méditation, et la
recherche de la vérité divine. Pour les Dominicains, c'est un moment essentiel
pour s'imprégner de la parole de Dieu et de sa vérité.
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"Aliis tradere" signifie
"transmettre aux autres". C'est la mission active de l'ordre :
partager ce qui a été reçu et compris à travers la contemplation. La
prédication n'est pas un simple discours, mais le partage d'une vérité vécue et
intériorisée.
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Origine
et importance
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Cette devise est tirée des écrits de Saint Thomas
d'Aquin, un célèbre théologien dominicain. Il affirmait que la vie active,
lorsqu'elle consiste à partager les fruits de la contemplation, est plus
parfaite que la vie contemplative seule.
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En d'autres termes, il est plus vertueux d'éclairer les
autres que de simplement briller soi-même.
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En résumé, "contemplata aliis tradere" est bien
plus qu'une simple phrase. C'est le fondement de la vocation dominicaine, qui
unit de manière inséparable la recherche intellectuelle de la vérité et le zèle
apostolique pour la transmettre au monde.
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Il n'y a pas de contradiction, mais plutôt une
clarification nécessaire. Les Albigeois et les Cathares désignent en fait le même mouvement religieux.
Le terme "Albigeois" fait référence aux Cathares qui vivaient dans la
région d'Albi, dans le sud de la France. C'est pourquoi la croisade lancée pour
les combattre est appelée la croisade des Albigeois.
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Qui étaient
les Cathares ?
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Les Cathares (du grec katharos,
"pur") étaient des hérétiques qui croyaient en un dualisme,
c'est-à-dire l'existence de deux principes éternels et opposés : un dieu du
bien (associé au monde spirituel) et un dieu du mal (associé au monde
matériel). Ils rejetaient l'Église catholique et ses sacrements, considérant le
monde matériel comme mauvais. Le mouvement était particulièrement fort dans le
sud de la France, où il bénéficiait du soutien de nombreux nobles.
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Le rôle de
Saint Dominique
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Le pape Innocent III n'a pas envoyé Dominique pour une
croisade militaire. Au contraire, il l'a envoyé pour une mission de prédication et de dialogue. Dominique et ses
compagnons se sont distingués par leur approche non-violente, cherchant à
convertir les Cathares par la parole, l'enseignement et l'exemple d'une vie de
pauvreté.
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La croisade
des Albigeois
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La croisade des Albigeois a été lancée par le pape
Innocent III en 1209, non pas sous l'impulsion de Dominique, mais en réponse à
l'assassinat du légat pontifical Pierre de Castelnau. Cette croisade était une guerre sainte menée par des seigneurs du nord de la
France, comme Simon de Montfort, contre les seigneurs du sud qui soutenaient
les Cathares. Ce fut un conflit d'une grande violence, avec des massacres,
comme celui de Béziers, qui ont marqué l'histoire de la région.
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En résumé, Dominique a prêché contre les
Cathares (aussi appelés Albigeois) de manière pacifique, tandis que la croisade contre ces mêmes Albigeois a été une guerre violente
menée par des forces militaires. Les deux approches, religieuse et
militaire, se sont déroulées en parallèle dans la même région et contre le même
mouvement hérétique.
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