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Saint Maximilien Kolbe, né Raymond Kolbe en Pologne en 1894, est une figure marquante de l'Église catholique du XXe siècle, vénéré comme prêtre franciscain conventuel et martyr. Sa vie, marquée par une profonde dévotion mariale et un zèle apostolique, a culminé par un acte de sacrifice héroïque qui a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sa vie et son œuvre :
Saint Maximilien Kolbe, né Raymond Kolbe en Pologne en 1894, est une figure marquante de l'Église catholique du XXe siècle, vénéré comme prêtre franciscain conventuel et martyr. Sa vie, marquée par une profonde dévotion mariale et un zèle apostolique, a culminé par un acte de sacrifice héroïque qui a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Jeunesse
et vocation : Dès son enfance, Raymond Kolbe montre une piété
exceptionnelle. À l'âge de 10 ans, il aurait eu une vision de la Vierge
Marie lui offrant deux couronnes, une blanche (pour la pureté) et une
rouge (pour le martyre), qu'il aurait acceptées. Il entre chez les
Franciscains à 16 ans et prend le nom de Maximilien. Il est ordonné prêtre
en 1918, après avoir obtenu des doctorats en philosophie et en théologie à
Rome.
- La
Milice de l'Immaculée : En 1917, alors qu'il est encore étudiant, il fonde
la "Milice de l'Immaculée", un mouvement dont le but est
d'amener les âmes à Jésus par l'intermédiaire de Marie. Il utilise les
médias de masse, comme la presse et la radio, pour diffuser ce message.
- La
"Cité de l'Immaculée" (Niepokalanów) : De retour
en Pologne, il fonde en 1927 le monastère de Niepokalanów, qui devient une
immense "Cité de l'Immaculée". C'est un centre de publication
prolifique, éditant un journal et un quotidien catholiques.
- Missionnaire
: Son zèle l'amène à fonder d'autres "Cités de
l'Immaculée", notamment au Japon, près de Nagasaki. Sa fondation
échappe miraculeusement aux destructions de la bombe atomique en 1945.
- L'arrestation
: Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Père Kolbe
et ses frères accueillent de nombreux réfugiés, y compris des catholiques
et des Juifs, dans leur couvent. En 1941, il est arrêté par la Gestapo et
déporté au camp de concentration d'Auschwitz.
- Le
sacrifice suprême : À la suite de l'évasion d'un prisonnier, dix hommes
sont condamnés à mourir de faim en représailles. L'un d'eux, Franciszek
Gajowniczek, est un père de famille qui se lamente pour ses enfants.
Maximilien Kolbe s'avance et propose de mourir à sa place. Son offre est acceptée par le
commandant du camp.
- La
fin : Enfermés dans un bunker, le Père Kolbe continue de
réconforter et d'encourager ses compagnons de captivité. Il est le dernier
à mourir, après trois semaines sans eau ni nourriture, le 14 août 1941, la
veille de l'Assomption de Marie.
- Le Père Kolbe est béatifié en 1971 par le pape Paul VI.
- Il
est canonisé en 1982 par le pape Jean-Paul II, en présence de Franciszek
Gajowniczek, l'homme qu'il a sauvé. Le
pape le proclame "martyr de la charité".
- Il est fêté le 14 août et est considéré comme le saint patron des journalistes, des radioamateurs, des familles et des prisonniers politiques. Son héritage repose sur son amour inconditionnel pour Dieu et sa dévotion à la Vierge Marie, manifestés par un amour héroïque pour son prochain.


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