26 mai, 2024

ISSI Leçon 15 : Le sens de la souffrance



Le sens de la souffrance

Situation : Antoinette est une jeune femme qui a foi en Dieu. Après un accident, elle est hospitalisée. Sur sa table de chevet, elle a une Bible dont on remarque qu'elle a été utilisée. Le médecin qui la suit lui annonce qu'elle doit être amputée d'une jambe. Antoinette pleure inconsolablement et dit à sa mère que Dieu l'a abandonnée et se demande ce qu'elle a pu faire pour être punie de la sorte.

 

Question : Est-ce que Dieu l’a punie ? Que pouvons nous faire pour l’aider ?

 

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1. Voyons trois versets de la Bible :

 

le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête » (Mt 8, 20)

 

«Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive » (Lc 9, 23) ;

« Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition » (Mt 7, 13).

Il ne s’agit en aucun cas d’un appel à une souffrance dépourvue de sens, mais à la croissance d’une grande liberté : à faire grandir en nous, petit à petit, des dispositions du cœur pour qu’il soit capable d’aimer jusqu’à l’extrême, comme lui-même l’a fait.

Dieu veut que nous trouvions le sens de la souffrance.

 

2. Attitude face aux difficultés.

« Ce qui est nécessaire pour atteindre le bonheur, ce n’est pas une vie facile, mais un cœur plein d’amour ».

Les difficultés sont l’occasion pour aimer davantage.

 

Comment atteindre le bonheur ?

En remplissant le cœur d’amour. Grâce aux difficultés partagées. (avec qui ? Le chrétien avec Jésus ; ou en équipe).

 

3. Vaincre la fatigue

Être fort consiste à renouveler sans cesse l’amour qui nous anime.

La fatigue est l’élément qui pèse le plus dans nos réactions ou dans nos décisions, ce qui fait perdre de vue d’autres motifs qui mériteraient bien l’effort personnel.

En revanche, celui qui cultive la force d’âme non seulement peut surmonter la fatigue, mais il le fait en étant conscient des bienfaits qui en découlent, pour lui et pour les autres. Il peut même y découvrir une voie pour aimer Dieu.

Q. Quand notre fatigue est une bonne amie ?

Lorsqu’elle est une fatigue amoureuse.

Ce n’est qu’ainsi que des actions telles que se priver d’un petit plaisir, se lever à une heure déterminée, éviter de se plaindre ou rendre service, des actions qui deviennent un moyen de nous éduquer à percevoir un bien plus grand.

Celui qui apprend à vivre avec force d’âme pourra persévérer dans le bien lorsque les bonnes décisions à prendre ne seront pas les plus attrayantes. Être fort, c’est l’attitude de celui qui perçoit la vraie valeur des choses.

Amour : communion de personnes pour atteindre le bonheur (suprême et définitif).

 

Amour : Communion de personnes pour atteindre le bonheur (suprême et définitif).

 


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