13 avril 2025 : Dimanche de Rameaux.
*Écoute, Seigneur* :
Je veux être un âne pour que tu
puisses monter sur moi et t'emmener dans le monde entier, au centre de l'Afrique,
pour que tu sois notre Roi pour toujours.
*La Passion
de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc* (voici les textes qui
appartient seulement à Luc)
Simon, Simon, voici que
Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. *Mais j’ai prié
pour toi*, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu,
affermis tes frères. »
L. Et à l’instant même,
comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son
regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui
avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié
trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amèrement.
L. À ces mots, Pilate
demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité
d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à
Jérusalem en ces jours-là.
Hérode, ainsi que ses
soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un
manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.
† « Père,
pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Jésus lui
déclara :
† « Amen, je te le
dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Elles regardèrent le
tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s’en
retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, *durant le sabbat*, elles
observèrent le repos prescrit.
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François : Dieu pardonne toujours !
Sur le Calvaire, deux
mentalités s'affrontent.
Dans l'Évangile, en
effet, les paroles de Jésus crucifié s’opposent à celles de ceux qui le
crucifient. Ceux-ci répètent le même refrain : "Sauve-toi toi-même".
Les chefs le disent : « Qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de
Dieu, l’Élu ! » (Lc 23, 35).
Les soldats le répètent :
« Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » (v. 37).
Et finalement, l'un des
malfaiteurs, qui a écouté, répète l'idée : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi
toi-même ! » (v. 39).
Se sauver soi-même,
s’occuper de soi, penser à soi ; pas aux autres, mais seulement à sa santé, à
son succès, à ses intérêts ; à l'avoir, au pouvoir, au paraître.
Sauve-toi toi-même :
c'est le refrain de l'humanité qui a crucifié le Seigneur. Réfléchissons-y.
Mais à la mentalité du moi s'oppose la mentalité de
Dieu ; le sauve-toi toi-même se
heurte au Sauveur qui s'offre lui-même.
Dans l'Évangile de ce
jour sur le Calvaire, Jésus prend également la parole à trois reprises, comme
ses adversaires (cf. vv. 34.43.46).
Mais en aucun cas il ne
revendique quoi que ce soit pour lui-même ; il ne se défend même pas et ne
se justifie pas.
Il prie le Père et fait miséricorde au bon larron. Une de ses expressions, en particulier, marque la
différence avec le sauve-toi toi-même : « Père, pardonne-leur » (v.
34).
Attardons-nous sur ces
mots. Quand le Seigneur les dit-il ? À un moment bien précis : lors de la
crucifixion, lorsqu'il sent les clous lui percer les poignets et les pieds.
Essayons d'imaginer la douleur atroce que cela a provoqué. Là, dans la douleur
physique la plus aiguë de la passion, le Christ demande pardon pour ceux qui le
transpercent. À cet instant, on n’aurait pour seule envie que de crier toute sa
colère et sa souffrance ; au lieu de cela, Jésus dit : Père, pardonne-leur.
Contrairement aux autres martyrs dont parle la Bible (cf. 2 M 7, 18-19), il ne
fait pas de reproches aux bourreaux ni ne menace de punition au nom de Dieu,
mais il prie pour les méchants.
Frères et sœurs, pensons
que Dieu fait de même avec nous : lorsque nous lui faisons mal par nos actions,
il souffre et n'a qu'un seul désir : pouvoir nous pardonner.
Pour s'en rendre compte,
regardons le Crucifié. C'est de ses blessures, de ces brèches de douleur causés
par nos clous, que jaillit le pardon.
Regardons Jésus sur la
croix et méditons sur le fait que nous n'avons jamais reçu de meilleures
paroles : Père, pardonne.
Regardons Jésus sur la
croix et constatons que nous n'avons jamais reçu un regard plus tendre et plus
compatissant.
Regardons Jésus sur la
croix et réalisons que nous n'avons jamais reçu une étreinte plus aimante.
Regardons le Crucifié et disons : "Merci Jésus : tu m'aimes et me
pardonnes toujours, même quand j'ai du mal à m'aimer et à me pardonner".
Isaïe 50,
4-7
Le Seigneur mon Dieu m’a
ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui
m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les
crachats.
Psaume 21 :
R/ Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ?
Le verset « Mon Dieu, mon
Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » vient du Psaume 21.
Ce psaume n’est pas un
psaume d’action de grâces au début : il commence comme une plainte très
poignante d’une personne en grande détresse, se sentant abandonnée par Dieu.
C’est d’ailleurs ce psaume que Jésus cite sur la croix, selon les Évangiles
(Matthieu 27:46 et Marc 15:34).
Cependant, le ton du
psaume change radicalement dans la deuxième moitié. Après l’expression de la
souffrance, il y a une transition vers la confiance et la louange. Il se
termine effectivement sur une note d’espoir et de reconnaissance de
l’intervention divine. Donc :
Ce n’est pas un psaume
d’action de grâces au sens strict dès le départ.
Mais il devient un psaume
d’action de grâces vers la fin.
Philippiens
2, 6-11
Le Christ Jésus, ayant la
condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.
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