31 mars 2025 : lundi de la 4ème semaine du Carême.
*Écoute,
Seigneur* :
Quel bon dimanche de joie avec l'espérance de la
Résurrection et de ma résurrection.
L'espérance ne déçoit pas.
Et demain, tu m'émeus avec le fonctionnaire royal
qui demande avec foi, persévérance et courage.
Moi aussi, je veux demander comme cela.
Seigneur, apprends-moi à prier.
*Jean
4, 43-54* :
Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à
Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le
trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils
qui était mourant. Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes
et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que
mon enfant ne meure ! »
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François :
Un père demande la santé pour son
fils (cfr Jn 4,43- 54).
Le Seigneur réprimande un peu tout le monde, mais
également lui : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne
croirez donc pas » (cfr v. 48).
Le fonctionnaire, au lieu de se taire et de garder
le silence, s’avance et lui dit: « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne
meure » (v. 49). Et Jésus lui répondit : « Va, ton fils est vivant » (v. 50).
Trois choses sont nécessaires pour faire une vraie
prière.
La
première est la foi : si vous n’avez pas la foi... Et bien souvent,
la prière n’est qu’orale, avec la bouche... mais elle ne vient pas de la foi du
cœur, ou d’une foi faible...
Pensons à un autre père, celui du fils possédé,
lorsque Jésus lui répondit : « Tout est possible à celui qui croit », le père
dit clairement : « Je crois, mais augmentez ma foi » (cfr Mc 9,23-24).
La
deuxième condition, que Jésus lui-même nous enseigne, est la persévérance.
Certains demandent, mais la grâce ne vient pas :
ils n’ont pas cette persévérance, parce qu’au fond ils n’en ont pas besoin, ou
qu’ils n’ont pas la foi.
Jésus lui-même nous enseigne la parabole de cet
homme qui va chez un voisin pour lui demander du pain à minuit : de la
persévérance pour frapper à la porte (cfr Lc 11,5-8).
Ou bien la veuve, avec le juge injuste : et elle
insiste, elle insiste, elle insiste : c’est la persévérance (cfr Lc 18,1-8).
Et la
troisième chose que Dieu veut dans la prière, c’est le courage.
Le courage de Moïse devant Dieu, quand Dieu a voulu
détruire le peuple et en faire le chef d’un autre peuple. Il dit : “Non.
Moi avec le peuple” (cfr Ex 32, 7-14)
Le courage. Le courage d’Abraham, quand il négocie le salut de Sodome : “Et
s’ils étaient 30, s’ils étaient 25, s’ils étaient 20...” (cfr Gn 18,22-33) :
voilà, le courage.
Cette vertu du courage, il en faut beaucoup. Non seulement
pour les actions apostoliques, mais aussi pour la prière.
Foi, persévérance et courage. En ces jours où il est nécessaire de prier,
prions davantage ; réfléchissons pour savoir si nous prions de cette façon :
avec foi dans le fait que le Seigneur peut intervenir, avec persévérance et
avec courage.
Le Seigneur ne déçoit pas : Il ne déçoit pas. Il nous fait
attendre, Il prend son temps, mais Il ne déçoit pas.
Foi,
persévérance et courage.
Isaïe
65, 17-21
Ainsi parle le Seigneur : Oui, voici : je
vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du
passé, il ne reviendra plus à l’esprit. Soyez plutôt dans la joie, exultez sans
fin pour ce que je crée. Car je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit
exultation, et que son peuple devienne joie. J’exulterai en Jérusalem, je
trouverai ma joie dans mon peuple.

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