29 mars, 2025

Notes pour le 30 mars 2025. 4ème dimanche de Carême. Dimanche Laetare

 


30 mars 2025 : Quatrième dimanche de Carême.

Pour cette Messe, on utilise le violet ou le rose comme couleur liturgique, le son des instruments est admis, et l'autel peut être orné de fleurs.

Anniversaires :

1925: Première Messe de saint Josémaria, à 10h, dans la chapelle du Pilar.

1925: Saint Josémaria est nommé curé à Perdiguera.

1930: Saint Josémaria commence le 3ème cahier des notes intimes.

*Écoute, Seigneur* :

Je suis si heureux de savoir que tu me pardonnes toujours.

Je suis si heureux de me rendre au sacrement de la confession ou de la pénitence parce que c'est le signe clair que tu m'as pardonné.

Et je suis si heureux lorsqu'un ami se confesse et revient aussi heureux, voire plus heureux, que moi.

 

*Luc 15, 11-32* :

Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. 

Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

 

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François : La maison pleine de mouchoirs blancs



L’Evangile de la liturgie d’aujourd’hui rapporte la parabole dite du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-32).

 

Elle nous fait entrer dans le cœur de Dieu, qui pardonne toujours avec compassion et tendresse, toujours. Dieu pardonne toujours, c’est nous qui nous lassons de demander pardon, mais Lui pardonne toujours.

 

Elle nous dit que Dieu est Père, que non seulement il accueille à nouveau, mais qu’il se réjouit et fait la fête pour son fils, revenu à la maison après avoir dilapidé toute ses possessions. Ce fils, c’est nous, et il est émouvant de penser que le Père nous aime toujours et nous attend.

 


Mais dans la même parabole, il y a également le fils aîné, qui entre en crise face à ce Père.

Et qui peut nous faire entrer en crise nous aussi.

En effet, il y a aussi ce fils aîné en nous et, au moins en partie, nous sommes tentés de lui donner raison : il avait toujours fait son devoir, il n’avait pas quitté la maison, c’est pourquoi il est indigné de voir son père embrasser à nouveau son frère qui s’est mal comporté. Il proteste et dit : « Voilà tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres », et au contraire, « pour ton fils que voici » tu fais même la fête ! (vv. 29-30). Je ne te comprends pas. Telle est l’indignation du fils aîné.

De ces paroles ressort le problème du fils aîné. Dans son rapport avec le Père, il fonde tout sur la stricte observance des ordres, sur le sens du devoir.

Cela peut être aussi notre problème, notre problème entre nous et avec Dieu : perdre de vue qu'il est Père et vivre une religion distante, faite d’interdictions et de devoirs.

 

Et la conséquence de cette distance est la rigidité envers le prochain, que l’on ne voit plus comme un frère.

 

Dans la parabole, en effet, le fils aîné ne dit pas au Père mon frère, non, mais ton fils, comme pour dire : ce n’est pas mon frère. Et à la fin, c’est précisément lui qui risque d’être exclu de la maison. En effet — dit le texte — « il ne voulait pas entrer » (v. 28). Parce qu’il y avait l’autre.

Voyant cela, le Père sort le supplier : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi » (v. 31). Il cherche à lui faire comprendre que pour lui, chaque fils est toute sa vie. C’est ce que savent bien les parents, qui s’approchent beaucoup du sentiment de Dieu. Il y a une belle phrase d’un père dans un roman : « Quand je suis devenu père, j’ai compris Dieu ».

A ce moment de la parabole, le Père ouvre son cœur à son fils aîné et lui exprime deux besoins, qui ne sont pas des ordres, mais des nécessités du cœur : « Il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie » (v. 32). Voyons si nous aussi, nous avons dans le cœur ces deux besoins du Père : faire la fête et se réjouir.   

Je me permets de raconter une histoire, fictive, mais qui fait voir le cœur du père. Il y a eu un opéra pop, il y a trois ou quatre ans, sur le thème du fils prodigue, avec toute l’histoire. Et à la fin, quand ce fils décide de revenir auprès du père, il se confie à un ami et lui dit : « Tu sais, j’ai peur que mon père me rejette, qu’il ne me pardonne pas ». Et l’ami lui donne ce conseil : « Envoie une lettre à ton père et dis-lui : “Père, je suis repenti, je veux revenir à la maison, mais je ne suis pas sûr que tu seras content. Si tu veux me recevoir, s’il te plaît, met un mouchoir blanc à la fenêtre” ». Puis il se met en route. Et quand il fut près de la maison, là où la route dessinait son dernier virage, il vit devant lui sa maison. Et que vit-il ? Non pas un mouchoir : elle était pleine de mouchoirs blancs, les fenêtres, tout ! Le Père nous reçoit ainsi, avec plénitude, avec joie. Voilà notre Père !

Savons-nous nous réjouir pour les autres ? Que la Vierge Marie nous enseigne à accueillir la miséricorde de Dieu, afin qu’elle devienne la lumière à travers laquelle regarder notre prochain.

 

Livre de Josué 5, 9a.10-12 LAT • L/F • CMT

En ces jours-là, le Seigneur dit à Josué : « Aujourd’hui, j’ai enlevé de vous le déshonneur de l’Égypte. »

Les fils d’Israël campèrent à Guilgal et célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, vers le soir, dans la plaine de Jéricho. Le lendemain de la Pâque, en ce jour même, ils mangèrent les produits de cette terre : des pains sans levain et des épis grillés. À partir de ce jour, la manne cessa de tomber, puisqu’ils mangeaient des produits de la terre. Il n’y avait plus de manne pour les fils d’Israël, qui mangèrent cette année-là ce qu’ils récoltèrent sur la terre de Canaan.

Psaume 33

Magnifiez avec moi le Seigneur,

exaltons tous ensemble son nom.

Je cherche le Seigneur, il me répond :

de toutes mes frayeurs, il me délivre.

 

2 Corinthiens 5, 17-21

Frères, si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation.

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