ISSI Leçon 10 :
La masculinité
SITUATION LEÇON 10 :
Nous avons déjà étudié les caractéristiques
de la féminité. Aujourd'hui, nous allons essayer de nous demander comment aider
les garçons à devenir des hommes meilleurs et plus masculins.
Alice raconte à son amie Thérèse, étudiante à l’ISSI, qu’elle
a la capacité d’attirer les garçons, mais elle ne sait pas comment les aider.
Ils sont menteurs et violents. Thérèse partage son expérience et insiste sur
quelques points essentiels pour que son aide soit efficace.
QUESTION À RÉPONDRE DANS LE CAHIER :
Quelles sont, à votre avis,
les vertus à apprendre à un garçon ? Pourquoi ?
Thème de réfléxion :
Les qualités des garçons.
Explications opportunes du
professeur :
1. Les qualités masculines :
la force intérieure,
l'esprit de décision,
la politesse,
la logique schématique,
le fait d'être entreprenant et déterminé,
de ne pas s'attarder sur les choses accidentelles,
d'être capable de donner protection et sécurité,
d'être ouvert et accueillant.
2. Comment aider les garçons à
acquérir les vertus qui leur manquent :
1. La sincérité et la
transparence. Leur demander de ne pas cacher leur réalité pour la
transformer en quelque chose de beaucoup plus grandiose, mais qui en réalité
n'existe pas. Se faire connaître en vérité, sans tromperie.
2. L’Objectivité. Les garçons sont plus
maladroits dans l'expression de leurs sentiments et de leurs émotions, ils
"manquent de mots" et ont du mal à parler d'eux-mêmes en profondeur.
3. Prudence. Les garçons se réunissent
généralement pour faire des choses, pour planifier, pour concevoir. C'est la
vertu de l'homme de créer, de travailler. Mais c'est une vertu tant qu'ils ne
se laissent pas emporter par leur "fierté masculine" mal comprise ou
leur compétitivité.
4. Simplicité. Ils
sont moins "compliqués" que les femmes.
5. Equanimité. En général, la fille explique les
choses avec des circonlocutions, en expliquant les détails et l'environnement ;
le garçon est schématique, pratique et va droit au but sans tenir compte des
"choses sans importance" qui, pour elle, "sont le cœur du
problème". Les femmes, peuvent apprendre d'eux cette rapidité d'action.
6. Politesse.
Autrefois, les hommes étaient distingués en gentlemen et non-gentlemen, et
l'une des vertus de leur masculinité était le respect et la politesse en
présence d'une femme. Peut-être que le féminisme radical a enterré ces vertus
masculines, ou qu'elles sont tombées en désuétude.
7. Vouloir apprendre
la chasteté. Les garçons connaissent un éveil sexuel plus violent, plus
agité. Cela signifie qu'ils ont souvent la réputation parmi les filles de
"penser toujours à la même chose".
La sexualité et l'amour exigent beaucoup de sincérité,
beaucoup de dialogue, beaucoup de fidélité, beaucoup de respect, etc.
8. Avec personnalité et fermeté. La
personnalité ne signifie pas qu'il est
toujours celui qui doit avoir raison, celui qui a le dernier mot. L'homme qui a
de la personnalité et de la fermeté est celui qui encourage, nourrit et éduque
toutes les vertus, disons, masculines.
9. Le naturel. Se
montrer naturellement, librement, tel que l'on est, sans chercher à être
insolent ou arrogant, car c'est "plutôt un truc d'homme". L'important est de donner le meilleur de
moi-même.
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3. Importance du rôle du père et de la masculinité
au sein de la famille. Complémentarité.
La mère protège, le
père donne la liberté.
L'homme n'est pas
l'ennemi même s’il n'est pas comme la femme.
Il voit la vie
différemment.
La femme protège,
l'homme fortifie.
La femme contrôle,
l'homme donne de l'autonomie.
La femme anticipe,
l'homme dilate.
La femme ressent
l'impératif d'intimité, l'homme ressent l'impératif d'indépendance.
L'affectivité de la
femme, l'efficacité de l'homme.
La présence et l'implication du père sont cruciales
pour l'équilibre et le développement des enfants. La fonction paternelle est un
pilier de la structure familiale, distincte mais complémentaire de la fonction
maternelle.
Masculinité positive : La
masculinité n'est pas toxique, Il faut
repenser les qualités positives des hommes, telles que la protection, la force
et la stabilité. Ils ne sont pas naturellement maladroits.
Les différences entre les sexes sont précieuses et
enrichissantes pour la famille.
Complémentarité des rôles : chacun apportant des
contributions uniques à l'éducation et au bien-être des enfants.
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