16 février, 2025

Notes pour le lundi 17 février 2025

 


17 février 2025 : 

lundi de la 6ème semaine du Temps ordinaire.

 

*Marc 8, 11-13* :

En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.

Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »

Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

 

Après la deuxième multiplication, ils descendent à Dalmanoutha ou Magdala, ils sont à l'ouest du lac et là, les pharisiens demandent un signe du ciel.

Mais nous les chrétiens nous avons déjà, maintenant, tous les signes du ciel nécessaires pour comprendre où se trouve le salut : les miracles, les sacrements et la sainteté de la vie ordinaire. Ne demandons pas d'autres miracles qui seraient une tentation pour Dieu.

Jésus lance un profond soupir (le démon l'avait tenté de la même façon ; et Gestas sur la Croix aussi).

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Samedi dernier, nous nous sommes réjouis en voyant que Jésus avait pitié de la foule affamée.

Avec quelques pains, il les nourrit jusqu'à ce que tous soient rassasiés : un signe prodigieux venu du ciel. Mais aujourd'hui, nous sommes consternés : après le grand miracle, les pharisiens interpellent Jésus et lui demandent un autre miracle. Et Jésus est ébranlé : une telle dureté de cœur est-elle possible ? Pourquoi demandent-ils un signe ? La réponse est un non retentissant. Il n'y aura aucun signe.

Quelque chose de similaire se produit avec la technique du son : parfois un récepteur dit : "il n'y a pas de signal", parce qu'il y a une défaillance de connexion avec l'émetteur. Ici, il n'y a pas de lien entre Jésus et ceux qui vont à sa recherche avec de mauvaises intentions : non pas pour écouter sa parole, mais pour la contredire. Et comme ils ne parviennent pas à le vaincre verbalement, ils lui demandent de prouver sa vérité par un signe venu du ciel. Ils croient aux miracles, mais pas à la parole de celui qui fait ces miracles. En définitive, ils ne croient pas en Jésus. En fait, ils le rejettent. Ils lui tournent le dos par leur attitude, et Jésus ne peut rien faire d'autre que de leur tourner le dos à eux aussi en reprenant sa promenade en bateau. Ce n'est pas la première fois que nous voyons Jésus "affligé à cause de l'aveuglement de leur cœur" (Marc 3:5).

Quel signe peut servir à des cœurs endurcis ? Aucun. Il s'agit plutôt de ne leur donner aucun signe. Cela a dû être très douloureux pour Jésus de devoir les quitter sans pouvoir pratiquer la miséricorde avec eux. C'était peut-être la seule issue pour eux, pour leur éventuelle conversion. Comme nous l'enseigne saint Josémaria, "Jésus ne se montre jamais distant ou hautain, bien que dans ses années de prédication nous le voyons parfois contrarié, parce que la méchanceté humaine lui fait mal". Mais si nous y prêtons un peu d’attention, nous verrons immédiatement que sa colère et sa fureur sont nées de l'amour : elles sont une invitation de plus à sortir de l'infidélité et du péché.

 

Genèse 4, 1-15

L’homme s’unit à Ève, sa femme : elle devint enceinte, et elle mit au monde Caïn. Elle dit alors : « J’ai acquis un homme avec l’aide du Seigneur ! » Dans la suite, elle mit au monde Abel, frère de Caïn. Abel devint berger, et Caïn cultivait la terre.

 

Au temps fixé, Caïn présenta des produits de la terre en offrande au Seigneur. De son côté, Abel présenta les premiers-nés de son troupeau, en offrant les morceaux les meilleurs. Le Seigneur tourna son regard vers Abel et son offrande, mais vers Caïn et son offrande, il ne le tourna pas. Caïn en fut très irrité et montra un visage abattu. Le Seigneur dit à Caïn : « Pourquoi es-tu irrité, pourquoi ce visage abattu ? Si tu agis bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais si tu n’agis pas bien…, le péché est accroupi à ta porte. Il est à l’affût, mais tu dois le dominer. » Caïn dit à son frère Abel : « Sortons dans les champs. » Et, quand ils furent dans la campagne, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua. Le Seigneur dit à Caïn : « Où est ton frère Abel ? » Caïn répondit : « Je ne sais pas. Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? »

Le Seigneur reprit : « Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! Maintenant donc, sois maudit et chassé loin de cette terre qui a ouvert la bouche pour boire le sang de ton frère, versé par ta main.

 

Tu auras beau cultiver la terre, elle ne produira plus rien pour toi. Tu seras un errant, un vagabond sur la terre. » Alors Caïn dit au Seigneur : « Mon châtiment est trop lourd à porter ! Voici qu’aujourd’hui tu m’as chassé de cette terre. Je dois me cacher loin de toi, je serai un errant, un vagabond sur la terre, et le premier venu qui me trouvera me tuera. » Le Seigneur lui répondit : « Si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. » Et le Seigneur mit un signe sur Caïn pour le préserver d’être tué par le premier venu qui le trouverait.

Adam s’unit encore à sa femme, et elle mit au monde un fils. Elle lui donna le nom de Seth (ce qui veut dire : accordé), car elle dit : « Dieu m’a accordé une nouvelle descendance à la place d’Abel, tué par Caïn. »

 

Psaume 49

 

« Écoute, mon peuple, je parle. +

Moi, Dieu, je suis ton Dieu !

Je ne t’accuse pas pour tes sacrifices ;

tes holocaustes sont toujours devant moi.

 

« Qu’as-tu à réciter mes lois, *

à garder mon alliance à la bouche,

toi qui n’aimes pas les reproches

et rejettes loin de toi mes paroles ?

 

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