18 février 2025 : mardi de la 6ème
semaine du Temps ordinaire.
Bernadette Soubirous (1844-1879), l'humble voyante de Lourdes, est
aussi la religieuse qui vécut à Nevers les treize dernières années de sa vie,
effacée et silencieuse, persuadée de n'être « bonne à rien », toute
recueillie dans le souvenir de la parole que Marie lui avait dite :
« Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans
l'autre. »
*Écoute,
Seigneur* Tu nous a dit :
Prenez garde au levain des pharisiens et au levain
d’Hérode
Le défaut des pharisiens est l'hypocrisie, la
double vie, extérieurement bonne, intérieurement pourrie.
Le défaut d'Hérode, c'est sa sensualité mal placée
qui fait de lui un fou.
Seigneur, comme tu souffres de voir la folie de tes
enfants.
*Marc 8,
14-21* :
En ce temps-là, les disciples avaient oublié
d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la
barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation :
« Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain
d’Hérode ! »
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Benoît XVI
Bernadette Soubirous, la jeune fille simple du sud,
des Pyrénées — nous la connaissons et l’aimons tous. Bernadette a grandi dans
la France du siècle des Lumières du XIXe siècle, dans une pauvreté
difficilement imaginable.
La prison, qui avait été abandonnée car trop
insalubre, devint à la fin — après quelques hésitations — la demeure de la
famille, dans laquelle elle passa son enfance. Il n’y avait pas la possibilité
de recevoir une formation scolaire, uniquement un peu de catéchisme pour la
préparation à la première communion.
Mais précisément cette jeune fille simple, qui
était restée pure et droite dans son cœur, avait le cœur qui voyait, était
capable de voir la Mère du Seigneur et en Elle le reflet de la beauté et de la
bonté de Dieu.
À cette enfant, Marie pouvait se montrer et à
travers elle parler au siècle et au-delà même du siècle. Bernadette savait
voir, avec un cœur pur et authentique.
Et Marie lui indique la source : elle peut
découvrir la source, l’eau vive, pure et incontaminée ; une eau qui est
vie, une eau qui donne pureté et santé.
Et à travers les siècles, désormais, cette eau vive
est un signe qui vient de Marie, un signe qui indique où se trouvent les
sources de la vie, où nous pouvons nous purifier, où nous trouvons ce qui est
incontaminé. À notre époque, à laquelle nous voyons le monde si essoufflé et
dans lequel se fait ressentir la nécessité de l’eau, de l’eau pure, ce signe
est d’autant plus grand. De Marie, de la Mère du Seigneur, du cœur pur provient
également l’eau pure, authentique, qui donne la vie, l’eau qui dans ce siècle —
et dans les siècles à venir — nous purifie et nous guérit.
Genèse 6
Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était
grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient
uniquement vers le mal à longueur de journée.
Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la
terre ; il s’irrita en son cœur et il dit : « Je vais effacer de
la surface du sol les hommes que j’ai créés – et non seulement les hommes mais
aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je me repens de
les avoir faits. »
Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur.
Psaume 28
Rendez au Seigneur la gloire de son nom,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
Le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre,
et tous dans son temple s’écrient :
« Gloire ! »
Au déluge le Seigneur a siégé ;
il siège, le Seigneur, il est roi pour
toujours !

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