16 février 2025 :
6ème Dimanche du Temps Ordinaire C.
3ème dimanche de saint Joseph.
*Écoute,
Seigneur* :
Je sais que mon Bonheur se trouve
en toi.
Mon Bonheur se trouve dans ma
Relation amoureuse avec Toi.
Toi et moi, moi et Toi.
Mon plan de vie est la
conséquence.
Je m’engage à être fidèle a notre
Relation.
Toi en moi et moi en Toi.
Vive la Famille de Dieu !
L’amour, le Bonheur, c’est être
en connexion…
*Luc
6, 17.20-26* :
En ce temps-là, Jésus descendit de la montagne avec
les Douze et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses
disciples, et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de
Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon.
Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples,
déclara : « Heureux, vous …
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Prof Edo :
L'Évangile de ce dimanche, l'un des passages les
plus surprenants et les plus forts de la prédication de Jésus, est celui des
Béatitudes qui, dans leur expression paradoxale, sont un enseignement sur le vrai bonheur que tous les hommes recherchent et
que saint Josémaria définissait comme «un poème d'amour divin».
En effet, comme l'exprime le Pape François,
"les béatitudes sont le portrait de Jésus, son mode de vie ; elles sont le
chemin du vrai bonheur, que nous pouvons parcourir, nous aussi, avec la grâce
que Jésus nous accorde ; Luc nous montre le Maître debout sur une plaine,
prêchant avec autorité et majesté. Aujourd'hui ses paroles s'adressent à nous
aussi, comme si nous étions mêlés à la foule.
"Heureux
les pauvres". Dans la vie d'un chrétien, la pauvreté n'est pas optionnelle
puisque sans elle, on n'est ni disciple de Jésus, ni heureux.
Nous devons tous vivre dans la pauvreté, comme le
Maître.
Et pour incarner la pauvreté au cœur du monde,
voici ce que saint Josémaria nous recommandait : "Je te conseille d'être
très sobre avec toi-même et très généreux avec les autres ; évite les dépenses
superflues par luxe, par velléité, par vanité, par commodité.... ; ne te crée
pas de besoins".
Plongés dans le consumérisme, il faut souvent
vérifier si nous sommes détachés des choses dont nous nous servons ; si nos
bagages sont légers pour suivre de près Jésus et commencer à posséder "le
Royaume de Dieu". Si nous vivons dans la pauvreté, nous saurons aussi
prendre soin des autres avec générosité, surtout des pauvres et de ceux qui sont
dans le besoin, qui ne nous seront jamais indifférents.
"Heureux,
vous qui avez faim maintenant". Il n'y a pas de place,
ni pour Dieu, ni pour autrui, dans l'opulence des riches et des rassasiés. En
revanche, ceux qui vivent avec sobriété et tempérance commencent à "être
rassasiés" par Dieu. Il s'agit de jouir des biens terrestres avec
gratitude, mais de telle sorte qu'ils nous portent à désirer les biens
spirituels.
Cette béatitude nous invite aussi à travailler,
confiants dans la providence. Tout en tâchant de gagner notre vie, avec
droiture, nous restons sereins face aux étroitesses éventuelles, puisque Dieu
n'abandonne jamais ses enfants.
Jésus
assure aussi que ceux qui pleurent maintenant sont heureux puisqu’ils en riront
par la suite.
Quand un chrétien essaie d'imiter le Maître,
"il fait l'expérience de la relation intime entre la croix et la
résurrection" (Benoît XVI, Jésus de Nazareth), assure Benoît XVI.
Unis au Christ, nous trouvons la force de
transformer la souffrance en amour rédempteur. Nous partageons alors la joie
que le Seigneur connut dans sa Passion car c’est par elle qu’il nous a obtenu
l’Esprit Saint et ouvert les portes du Ciel. Avec cette espérance et cette
consolation, le chrétien « peut avoir le courage de partager la souffrance des
autres et cesse de fuir les situations douloureuses », dit le Pape François
(Pape François, Gaudete et exultate, 76).
Pour
finir, Jésus appelle bienheureux ceux qui souffrent, rejetés ou persécutés à
cause de lui. Notre cohérence en tant que chrétiens courants
peut choquer ou déranger les autres.
Or, il nous faut être courageux pour que notre
conduite droite reflète le visage aimable de Jésus que recherche tout un
chacun.
Ce faisant, nous suivons le conseil saint Pierre
aux premiers chrétiens : "Si pourtant vous avez à souffrir pour la
justice, heureux êtes-vous ! ‘Ne les craignez point et ne vous laissez point
troubler ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur’, le Christ. Et soyez
toujours prêts à répondre, mais avec douceur et respect, à quiconque vous
demande raison de l’espérance qui est en vous. Ayez une bonne conscience, afin
que, sur le point même où l’on vous calomnie, vous couvriez de confusion ceux
qui diffament votre bonne conduite dans le Christ.
Car mieux vaut souffrir, si Dieu le veut ainsi, en
faisant le bien qu’en faisant le mal. En effet, le Christ lui-même a souffert
une fois la mort pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de vous
amener à Dieu, ayant été mis à mort dans la chair, mais vivifié par l’Esprit. »
(1 Pierre 3 : 14-18).
Bref, et contrairement à ce que l'on pourrait
croire, notre bonheur ne tient pas à posséder infiniment de biens. Il ne s'agit
pas non plus de gagner à tout prix l'approbation des autres.
Le
bonheur se trouve plutôt dans l'identification au Christ.
Jérémie
17, 5-8
Ainsi parle le Seigneur :
Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur,
dont le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui
pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la
chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans
inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit.

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