2 février 2025 : 4ème Dimanche du Temps Ordinaire C.
Présentation du Seigneur au Temple.
L’Ordo pour RDC dit que
si la fête est célébrée le dimanche, les lectures sont du 4ème
dimanche.
Présentation du Seigneur au temple. Rencontre du
Christ et de son peuple dans la personne du vieillard Syméon, Purification
rituelle de Marie, Chandeleur ou fête de la lumière, tels sont les thèmes
multiples de la célébration qui, quarante jours après Noël, clôture les
solennités de la Manifestation de Dieu aux hommes en son Verbe fait chair.
*Écoute,
Seigneur* :
Le vieux Syméon dit à Marie et à
Joseph que l'Enfant sera un signe de contradiction.
Un jour, à Nazareth, les
Nazaréens ont voulu le jeter du haut de la falaise.
Nous ne pouvons pas nous étonner
d'être aujourd'hui accusés de tout.
Dire qu'une institution de
l'Église catholique pratique les sciences dites occultes est une calomnie. Un
péché très grave. Parce que c'est aussi un péché contre l'Esprit Saint qui
continue d'agir à travers le pape et les évêques unis au pape.
Comme c'est aussi le cas
d'accuser un membre de la famille ou un voisin d'être une sorcière ou un
sorcier.
Demain, nous commençons les 7
dimanches de Saint Joseph.
Comme nous sommes une famille, la
famille de Dieu, saint Joseph continue à protéger Marie, l'Enfant et chacun
d'entre nous.
Merci, Joseph.
Luc
4, 21-30 :
Dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est
construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son
chemin.
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François :
Dimanche dernier, la liturgie nous avait proposé l’épisode de la synagogue
de Nazareth, où Jésus lit un passage du prophète Isaïe et révèle à la fin que
ces paroles s’accomplissent « aujourd’hui » en Lui. Jésus se présente
comme celui sur lequel s’est posé l’Esprit du Seigneur, l’Esprit Saint qui l’a
consacré et l’a envoyé accomplir la mission de salut pour l’humanité.
L’Évangile d’aujourd’hui (cf. Lc 4, 21-30) est la suite de ce récit et nous
montre l’étonnement de ses concitoyens en voyant que quelqu’un de leur village,
« le fils de Joseph » (v. 22), prétend être le Christ, l’envoyé du
Père.
Jésus, par sa capacité de pénétrer les esprits et les cœurs, comprend
immédiatement ce que pensent ses compatriotes. Ils estiment qu’étant l’un
d’entre eux, il doit prouver cet étrange « prétention » en
accomplissant des miracles ici, à Nazareth, comme il l’a fait dans les villages
voisins (cf. v. 23). Mais Jésus ne veut pas et ne peut pas accepter cette
logique, car elle ne correspond pas au dessein de Dieu : Dieu veut la foi,
eux veulent des miracles, des signes ; Dieu veut sauver tout le monde et
eux veulent un Messie à leur avantage. Et pour expliquer la logique de Dieu,
Jésus donne l’exemple de deux grands prophètes anciens : Élie et Élisée,
que Dieu avait envoyés guérir et sauver des personnes non-juives, d’autres
peuples, mais qui avaient confiance en sa parole.
Face à cette invitation à ouvrir leurs cœurs à la gratuité et à
l’universalité du salut, les citoyens de Nazareth se rebellent et ils adoptent
même une attitude agressive qui dégénère au point que « se levant, ils le
poussèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline
[…], pour l’en précipiter » (v. 29). L’admiration du premier moment s’est
changée en agression, en rébellion contre Lui.
Et cet Évangile nous montre que le ministère public de Jésus commence par
un refus et par une menace de mort, paradoxalement justement de la part de ses
concitoyens. En vivant la mission confiée par le Père, Jésus sait bien qu’il
doit affronter la fatigue, le rejet, la persécution et l’échec. Un prix que la
prophétie authentique est appelée à payer, hier comme aujourd’hui. Mais le dur
rejet ne décourage pas Jésus et n’arrête pas le chemin et la fécondité de son
action prophétique. Il poursuit sa route (cf. v. 30), confiant dans l’amour du
Père.
Jérémie
1, 4
Ils te combattront, mais ils ne pourront rien
contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer – oracle du Seigneur. »
Psaume
70
En toi, Seigneur, j’ai mon refuge :
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.
1 Corinthiens
12, 31 ; 13, 1-13
Frères, recherchez avec ardeur les dons les plus grands. Et maintenant, je
vais vous indiquer le chemin par excellence.
J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai
pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science
des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi
jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire
brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

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