*Restez en tenue de service
et vos lampes allumées*. Pour lui
ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
22 octobre 2024. Mardi de la 29 semaine du Temps
ordinaire. Saint Jean Paul II.
Je jouais sur un vieux violon, jusqu'à ce que tu arrives, Seigneur, et que tu me demandes de jouer sur ce violon.
Et ce violon qui sonnait si mal a commencé à faire de la musique merveilleuse.
Maintenant, j'ai décidé de te laisser conduire ma vie. Tu vis en moi, tu frappes à ma porte.
Mon alliance avec toi exige ma vigilance.
Psaume 84 : J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
----------------------------------
*Luc 12, 35* :
En ce temps-là, Jésus
disait à ses disciples : « *Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos
lampes allumées.
Soyez
comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui
ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte*.
Éphésiens 2,
12-22 :
Frères, au
temps où vous étiez païens, vous n’aviez pas le Christ, ..., vous étiez étrangers aux alliances ..., vous n’aviez pas d’espérance et, dans le
monde, vous étiez sans Dieu.
Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous êtes membres de la famille de Dieu.
------------------------------------
Jean Paul II et la Divine Miséricorde
Il a interprété
pour nous le mystère pascal comme mystère de la Divine miséricorde. Il écrit
dans son dernier livre la limite imposée au mal « est en définitive la
Divine miséricorde » (Mémoire et identité, p. 71). Et en réfléchissant sur
l’attentat, il affirme : « En souffrant pour nous tous, le Christ a
conféré un sens nouveau à la souffrance, il l’a introduite dans une nouvelle
dimension, dans un nouvel ordre : celui de l’amour [...]. C’est la
souffrance qui brûle et consume le mal par la flamme de l’amour et qui tire
aussi du péché une floraison multiforme de bien » (ibid., p. 201-202).
Animé par cette
perspective, le Pape a souffert et aimé en communion avec le Christ et c’est
pourquoi le message de sa souffrance et de son silence a été si éloquent et si
fécond.
Divine
miséricorde : le Saint-Père a trouvé le reflet le plus pur de la
miséricorde de Dieu dans la Mère de Dieu. Lui, qui tout jeune avait perdu sa
mère, en a d’autant plus aimé la Mère de Dieu. Il a entendu les paroles du
Seigneur crucifié comme si elles lui étaient personnellement adressées :
« Voici ta Mère ». Et il a fait comme le disciple bien-aimé : il
l’a accueillie au plus profond de son être (eis ta idia : Jn 19, 27) –
Totus tuus. Et de cette Mère il a appris à se conformer au Christ.
Pour nous tous
demeure inoubliable la manière dont en ce dernier dimanche de Pâques de son
existence, le Saint-Père, marqué par la souffrance, s’est montré encore une
fois à la fenêtre du Palais apostolique et a donné une dernière fois la
Bénédiction Urbi et Orbi. Nous pouvons être sûrs que notre Pape bien-aimé est
maintenant à la fenêtre de la maison du Père, qu’il nous voit et qu’il nous
bénit. Oui, puisses-tu nous bénir, Très Saint Père, nous confions ta chère âme
à la Mère de Dieu, ta Mère, qui t’a conduit chaque jour et te conduira
maintenant à la gloire éternelle de son Fils, Jésus Christ, notre Seigneur.
Amen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire