21 octobre, 2024

Notes pour la Messe du mardi 22 octobre 2024

 


*Restez en tenue de service et vos lampes allumées*. Pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.

 

22 octobre 2024. Mardi de la 29 semaine du Temps ordinaire. Saint Jean Paul II.

Je jouais sur un vieux violon, jusqu'à ce que tu arrives, Seigneur, et que tu me demandes de jouer sur ce violon. 

Et ce violon qui sonnait si mal a commencé à faire de la musique merveilleuse. 

Maintenant, j'ai décidé de te laisser conduire ma vie. Tu vis en moi, tu frappes à ma porte. 

Mon alliance avec toi exige ma vigilance.

 Psaume  84 :  J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?

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*Luc 12, 35* :

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « *Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte*.

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 Éphésiens 2, 12-22 :

Frères, au temps où vous étiez païens, vous n’aviez pas le Christ, ..., vous étiez étrangers aux alliances ..., vous n’aviez pas d’espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.

Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous êtes membres de la famille de Dieu.


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Jean Paul II et la Divine Miséricorde

Il a interprété pour nous le mystère pascal comme mystère de la Divine miséricorde. Il écrit dans son dernier livre la limite imposée au mal « est en définitive la Divine miséricorde » (Mémoire et identité, p. 71). Et en réfléchissant sur l’attentat, il affirme : « En souffrant pour nous tous, le Christ a conféré un sens nouveau à la souffrance, il l’a introduite dans une nouvelle dimension, dans un nouvel ordre : celui de l’amour [...]. C’est la souffrance qui brûle et consume le mal par la flamme de l’amour et qui tire aussi du péché une floraison multiforme de bien » (ibid., p. 201-202).

 

Animé par cette perspective, le Pape a souffert et aimé en communion avec le Christ et c’est pourquoi le message de sa souffrance et de son silence a été si éloquent et si fécond.

 

Divine miséricorde : le Saint-Père a trouvé le reflet le plus pur de la miséricorde de Dieu dans la Mère de Dieu. Lui, qui tout jeune avait perdu sa mère, en a d’autant plus aimé la Mère de Dieu. Il a entendu les paroles du Seigneur crucifié comme si elles lui étaient personnellement adressées : « Voici ta Mère ». Et il a fait comme le disciple bien-aimé : il l’a accueillie au plus profond de son être (eis ta idia : Jn 19, 27) – Totus tuus. Et de cette Mère il a appris à se conformer au Christ.

 

Pour nous tous demeure inoubliable la manière dont en ce dernier dimanche de Pâques de son existence, le Saint-Père, marqué par la souffrance, s’est montré encore une fois à la fenêtre du Palais apostolique et a donné une dernière fois la Bénédiction Urbi et Orbi. Nous pouvons être sûrs que notre Pape bien-aimé est maintenant à la fenêtre de la maison du Père, qu’il nous voit et qu’il nous bénit. Oui, puisses-tu nous bénir, Très Saint Père, nous confions ta chère âme à la Mère de Dieu, ta Mère, qui t’a conduit chaque jour et te conduira maintenant à la gloire éternelle de son Fils, Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.

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