25 octobre 2025.
Samedi de la 29 semaine du Temps Ordinaire. Impair.
Lc 13, 1-9
Il leur raconta cette parabole : '
Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur
ce figuier, et n’en trouva pas.'"
Jésus attend de nous le fruit d'*une
conversion quotidienne*, d'une correspondance concrète à son amour infini.
Lui se charge du reste.
LA VERTU de la patience renvoie aussi au regard que nous
portons sur nous-mêmes.
Il peut arriver
que nous nous impatientions parce que notre lutte s’avère stérile.
Même si nous essayons de déraciner un péché, nous pouvons
constater que nos efforts ne produisent aucun fruit visible.
Il peut être utile de considérer que le Seigneur nous
regarde comme le vigneron de la parabole
Face à notre infidélité. « Dieu se montre « lent à la
colère » (cf. Ex 34, 6 ; cf. Nb 14, 18).
Les propres faiblesses, lorsqu’elles sont humblement
reconnues et sincèrement combattues, peuvent être comme l’engrais qui fait
pousser la plante.
Elles ne sont pas très agréables et peuvent nous donner
l’impression qu’il n’y a pas de fruits dans la vigne de notre vignoble. Mais si
nous continuons à travailler le sol avec patience, confiants que la
grâce de Dieu accompagne nos efforts, tôt ou tard, des pousses vertes
pousseront.
« Pour ces batailles de l’âme, commente saint Josémaria,
la stratégie est souvent une question de temps et consiste à appliquer le
remède adéquat avec patience, avec obstination ».

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