23 août, 2025

ISSI Leçon 8 : L'identité sexuelle

 


Leçon 8 : L'identité sexuelle.

SITUATION LEÇON 8 :

Isabelle est inquiète et se confie à Madame Esther. Depuis quelque temps, elle est très attirée par une de ses amies.

QUESTION À RÉPONDRE DANS LE CAHIER :

Notez sur votre cahier trois brefs conseils de Madame Esther à Isabelle.

Thème de réfléxion :

L’identité sexuelle.

Explications opportunes du professeur :

1. Facteurs biologiques : La sexualité commence par la différenciation biologique des sexes (chromosomes XX ou XY).

 Le développement des organes génitaux et l'influence des hormones, surtout à la puberté, sont des éléments fondamentaux. La puberté déclenche l'apparition des caractères sexuels secondaires et rend l'individu apte à la reproduction.

2. L'identité sexuelle.

Aujourd'hui, lorsque nous parlons d'identité sexuelle ou d'identité de genre, nous ne parlons pas du sexe biologique, inscrit dans chaque cellule de notre corps, mais de la perception que l'on a de soi-même en matière de sexualité. Je me sens femme ou homme.

Et parfois, cette identité sexuelle ou cette identité de genre ne correspond pas au sexe biologique.

Ainsi, l'identité sexuelle ou l'identité de genre peut osciller, osciller entre le masculin et le féminin, ce qui explique, par exemple, le genre sexuel queer, tantôt je me sens femme, tantôt je me sens homme. (Le terme « queer » est un mot anglais qui signifie « étrange », « bizarre » ou « peu commun ». Il est utilisé depuis les années 1990 pour désigner les personnes qui ne se conforment pas aux normes sociales en matière de genre et de sexualité).

 3. L'orientation sexuelle.

 L'« orientation sexuelle » et l'« identité sexuelle (aujourd'hui appelée identité de genre) » ne sont pas identiques.

L'« orientation sexuelle » est l'attirance émotionnelle, romantique, sexuelle ou affective durable pour d'autres personnes.

L'« identité sexuelle » est le sentiment psychologique d'être un homme ou une femme.

 

Le « sexe biologique » est le sexe inscrit sur les chromosomes de chacune de nos cellules.

 

L'attirance sexuelle ou « orientation sexuelle » n'est pas choisie ; on ne choisit pas d'être hétérosexuel, homosexuel ou bisexuel, mais elle peut être alimentée.

 

L'homosexualité est une variante constitutionnelle et minoritaire de l'orientation sexuelle qui ne peut en aucun cas être considérée comme un péché (car « ressentir » n'est pas la même chose que « consentir »).

 

L'hétérosexualité est une variante majoritaire de l'orientation sexuelle humaine.

 

4. Selon la morale catholique, les **actes homosexuels** sont considérés comme des péchés, mais la **tendance homosexuelle** elle-même ne l'est pas.

C'est une distinction fondamentale dans l'enseignement de l'Église.

 

L'Église catholique ne considère pas l'attirance homosexuelle en tant que telle comme un péché. Elle la qualifie d'« inclination objectivement désordonnée », ce qui signifie qu'elle est une tendance qui ne s'inscrit pas dans le plan de Dieu pour la sexualité, qui est la communion d'un homme et d'une femme en vue de la procréation et de l'amour mutuel. Cependant, le Catéchisme de l'Église Catholique (CEC) insiste sur le fait que les personnes homosexuelles doivent être accueillies avec respect, compassion et délicatesse, et que toute forme de discrimination à leur égard doit être évitée.

 

Les **actes homosexuels**, quant à eux, sont considérés comme des péchés. L'enseignement de l'Église les juge intrinsèquement désordonnés, car ils s'opposent à la loi naturelle. Le CEC déclare qu'ils ne sont pas unies à l'amour conjugal et ne peuvent pas donner la vie. Par conséquent, l'Église appelle les personnes homosexuelles, comme toutes les personnes célibataires, à la **chasteté**.

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