28 août, 2025

C'est quoi respecter la dignité du mariage ?

 


Selon l'Église catholique et le Catéchisme, respecter la dignité du mariage, c'est reconnaître son statut de sacrement, d'alliance indissoluble et fidèle entre un homme et une femme, et d'institution ordonnée à la vie et à la procréation. Cela implique de vivre le mariage selon ses quatre piliers fondamentaux : la liberté, l'unité, la fidélité et la fécondité.




Le mariage comme sacrement

L'Église enseigne que le mariage entre baptisés est un sacrement institué par le Christ lui-même. Il est le signe visible et efficace de l'alliance d'amour entre le Christ et son Église. En se mariant, les époux reçoivent la grâce divine pour s'aimer d'un amour à l'image de celui du Christ, qui est total, fidèle, et définitif.

Les piliers du mariage catholique

Le Catéchisme de l'Église Catholique (CEC) insiste sur les "biens et les exigences" de l'amour conjugal (CEC 1643-1654), qui constituent l'essence de la dignité du mariage. Ces piliers sont :

  • L'unité et l'indissolubilité : Le mariage crée un lien perpétuel et exclusif entre l'homme et la femme. Ils ne sont plus deux, mais "une seule chair" (Matthieu 19, 6). Cette unité exclut la polygamie et le divorce. Ce que Dieu a uni, l'homme ne doit pas le séparer.
  • La fidélité : L'amour conjugal exige des époux une fidélité totale. C'est la conséquence du don réciproque et irrévocable qu'ils se font. La fidélité n'est pas seulement l'absence d'adultère, mais aussi une promesse de constance et de dévouement mutuel qui se nourrit de la prière et des sacrements.
  • La fécondité : Le mariage est ordonné au bien des époux et à la procréation et l'éducation des enfants. Les époux participent ainsi à l'amour créateur de Dieu. La fécondité n'est pas seulement biologique ; elle inclut aussi une "fécondité de charité", c'est-à-dire l'ouverture du couple aux autres, à la communauté et au service.

La dignité de la procréation

Respecter la dignité du mariage, c'est aussi respecter le don de la vie. Le Catéchisme enseigne que l'acte sexuel dans le mariage a une double finalité : il doit être à la fois unitaire (exprimer l'amour mutuel des époux) et procréateur (être ouvert à la vie). Toute pratique contraceptive volontaire, qui sépare ces deux dimensions de l'acte conjugal, communion et procréation, est considérée comme une offense à la dignité du mariage.

Le consentement et la vocation

Enfin, la dignité du mariage se base sur un consentement libre (CEC 1625-1628). Les futurs époux doivent être libres de toute contrainte pour pouvoir se donner l'un à l'autre sans réserve. En se mariant, ils s'engagent dans une véritable vocation à la sainteté. Ils sont appelés à grandir en amour et en sainteté, en faisant de leur foyer une "Église domestique" où la foi se vit et se transmet.

 

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