25 mai 2025* : 6ème dimanche de
Pâques.
*Écoute, Seigneur* :
Un très beau
samedi avec le baptême de Matla et les confirmations du Nonce en RDC.
Notre Mère le
Secours des chrétiens était présente.
Et à Rome les ordinations
de 20 prêtres. Merci Seigneur !
Demain dimanche
je prêche une retraite sur les 9 fruits de l'Esprit Saint, qui sont des signes
que nous vivons la vie avec Jésus.
Parmi ces fruits,
il y a la joie et la paix.
Dans la première
lecture de la messe, nous rappellerons la controverse sur la question de savoir
si les non-Juifs convertis au christianisme devaient suivre les lois rituelles
de Moïse. L'Esprit Saint a parlé aux apôtres et la paix et la joie ont été instaurées.
La paix que nous propose Léon 14.
La deuxième
lecture est la demande de l'Esprit Saint à Saint Paul d'aller en Macédoine pour
commencer l'évangélisation de l'Europe.
Enfin, l'Évangile
nous rappelle que les difficultés ne manqueront pas.
C'est dans la
souffrance que nous communions à l'Amour de Dieu qui souffre quand ses enfants
se perdent.
Cela me rappelle
ce que je dois dire à chaque malade à l'hôpital : Dieu campe à votre chevet :
la maladie est l'occasion d'aimer Dieu comme vous ne l'avez jamais aimé.
MEDITATION
Dans l’intimité de la Dernière Cène, Jésus livre à ses disciples des enseignements empreints du sentiment de l’adieu et du testament final.
C’est le cas de l’évangile de ce sixième dimanche de Pâques.
Tout d’abord, Jésus fait allusion au profond mystère de la présence de Dieu dans l’âme.
Dans l’Ancien Testament, Dieu se fit progressivement connaître au peuple d’Israël et lui promit de demeurer parmi eux. Cette présence était signifiée tout spécialement dans le Saint des Saint, le plus sacré des lieux du temple de Jérusalem.
Maintenant, Jésus annonce une nouvelle forme de présence chez celui qui aimera et gardera ses paroles pour devenir ainsi le temple où Dieu habite.
rai parmi eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple” (2 Co 6,16).
Cette présence de Dieu dans l’âme a toujours fasciné les saints qui ont perçu l’urgence de correspondre à un tel amour de Dieu pour ses créatures. Ce fut le cas de saint Josémaria :
“La Trinité qui s’est éprise de l’homme, l’a élevé à l’ordre de la grâce et fait à son image et à sa ressemblance, elle l’a racheté du péché (…) et désire vivement demeurer en nôtre âme”.
Sommes-nous habituellement conscients de cette profonde vérité, de cette présence de Dieu en notre âme en grâce ?
Savons nous y correspondre chaque jour, avec gratitude, avec des gestes d’affection et d’adoration ?
Saint Augustin conseillait: “En réalité, Dieu n’est pas loin. C’est toi qui fais qu’il soit loin. Aime-le et il s’approchera de toi, aime-le et il demeurera en toi. Le Seigneur est proche. Ne vous faites du souci pour rien”.
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