26 avril, 2025

Notes pour le 27 avril 2025. Dimanche de la Miséricorde

 





*27 avril 2025. Dimanche de la Miséricorde*.

  

Jean 20, 19-31

Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

 

Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

 

*Écoute, Seigneur* :

Le nom du Seigneur est Miséricorde. François nous l'a répété. Et le visage de sa Miséricorde est Jésus, qui nous a purifiés par le Baptême, nous a fait renaître en nous envoyant son Esprit et nous pardonne toujours parce qu'il continue à nous donner sa vie, son Sang.

 

*Prière de la Messe* :

Dieu d’éternelle miséricorde, chaque année, par les célébrations pascales, tu ranimes la foi du peuple qui t’est consacré :

fais grandir le don de ta grâce, afin que tous comprennent vraiment quel baptême les a purifiés, quel Esprit les a fait renaître, et quel sang les a rachetés.

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François :

Aujourd’hui, dernier jour de l’Octave de Pâques, l’Evangile nous raconte la première et la deuxième apparition du Ressuscité aux disciples.

Jésus vient à Pâques, alors que les apôtres sont enfermés au Cénacle, par peur, mais étant donné que Thomas, l’un des Douze, n’est pas présent, il revient huit jours plus tard (cf. Jn 20, 19-29).

 

Concentrons-nous sur les deux protagonistes, Thomas et Jésus, en regardant d’abord le disciple, puis le Maître. C’est un beau dialogue qui a lieu entre ces deux hommes.

 

L’apôtre Thomas, tout d’abord. Il nous représente tous, nous qui n’étions pas présents au Cénacle lorsque le Seigneur est apparu et qui n’avons pas eu d’autres signes physiques ou apparitions de sa part. Nous aussi, comme ce disciple, nous avons parfois du mal : comment peut-on croire que Jésus est ressuscité, qu’il nous accompagne et qu’il est le Seigneur de nos vies sans l’avoir vu, sans l’avoir touché ? Comment fait-on pour croire cela ? Pourquoi le Seigneur ne nous donne-t-il pas un signe plus évident de sa présence et de son amour ? Un signe que je puisse mieux voir...

 

Et bien, nous aussi, nous sommes comme Thomas, avec les mêmes doutes, les mêmes raisonnements.

 

Mais nous ne devons pas avoir honte de cela. En nous racontant l’histoire de Thomas, en effet, l’Evangile nous dit que le Seigneur ne cherche pas de chrétiens parfaits.

 

Le Seigneur ne cherche pas de chrétiens parfaits. Je vous le dis : j’ai peur quand je vois un chrétien, une association de chrétiens qui se croient parfaits. Le Seigneur ne cherche pas de chrétiens parfaits ; le Seigneur ne cherche pas de chrétiens qui ne doutent jamais et affichent toujours une foi sûre. Quand un chrétien est comme cela, il y a quelque chose qui ne va pas.

 

Non, l’aventure de la foi, comme pour Thomas, est faite d’ombres et de lumières. Sinon, quelle foi serait-ce ?

 

Elle connaît des moments de consolation, d’élan et d’enthousiasme, mais aussi de lassitude, de désorientation, de doute et d’obscurité.

 

nous montre la « crise » de Thomas pour nous dire que nous ne devons pas craindre les crises de la vie et de la foi. Les crises ne sont pas un péché, elles sont un chemin, nous ne devons pas les craindre. Souvent, elles nous rendent humbles, car elles nous dépouillent de l’idée que tout va bien, que nous sommes meilleurs que les autres.

 

Les crises nous aident à nous reconnaître dans le besoin : elles ravivent notre besoin de Dieu et nous permettent ainsi de revenir vers le Seigneur, de toucher ses plaies, de faire à nouveau l’expérience de son amour, comme nous l’avons fait la première fois.

 

Actes des Apôtres 5, 12-16

 

Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.

Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ; de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur. On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre. La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.

 

Psaume 117

 

Donne, Seigneur, donne le salut !

Donne, Seigneur, donne la victoire !

Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! *

De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !

Dieu, le Seigneur, nous illumine. *

 

Apocalypse de saint Jean 1, 9

Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, mais il posa sur moi sa main droite, en disant : « Ne crains pas. Moi, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant : j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles ; je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, ce qui va ensuite advenir. »

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