10 avril, 2025

Notes pour le 11 avril 2025. Vendredi de Notre Dame des Douleurs. 5ème semaine du Carême

 


11 avril 2025 : VENDREDI de la 5ème semaine du Carême.

 

*Écoute, Seigneur* :

J'ai toujours vécu le vendredi précédant le dimanche des Rameaux comme le vendredi des douleurs de Marie.

Si je veux mettre la Croix au sommet de toutes les activités, je dois vivre comme Marie : douleur et joie unies dans le mystère pascal.


*Jean 10, 31* :

Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres.

Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »

Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains.

Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui.

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François :

En ce vendredi de la Passion, l'Eglise rappelle les douleurs de Marie, Notre-Dame des Douleurs.

 

Cette vénération du peuple de Dieu existe depuis des siècles. On a écrit des hymnes en l'honneur de Notre-Dame des Douleurs: elle était au pied de la croix et on la contemple là, qui souffre.

 

La piété chrétienne a recueilli les douleurs de la Vierge  et parle des “sept douleurs”.

 

La première, à peine quarante jours après la naissance de Jésus, la prophétie de Siméon qui parle d'une épée qui  transpercera son cœur (cf. Lc. 2, 35).

 

La seconde douleur est celle de la fuite en Egypte pour sauver la vie de son fils (cf. Mt. 2,13-23).

 

La troisième douleur, ce sont ces trois jours d'angoisse quand l'enfant est resté dans le temple (cf. Lc. 2, 41-50).

 

La quatrième douleur, quand la Vierge rencontre Jésus sur le chemin du Calvaire (cf. Jn. 19, 25).

 

La cinquième douleur de la Vierge est la mort de Jésus, voir son Fils là, crucifié, nu, qui meurt.

 

La sixième douleur est la descente de Jésus de la croix, mort, et elle le prend [entre ses bras] comme elle l'avait pris entre ses bras plus de 30 ans [auparavant] à Bethléem.

 

La septième douleur est la sépulture de Jésus.

 

Ainsi, la piété chrétienne parcourt ce chemin de Marie qui accompagne Jésus. Cela me fait du bien, en fin de soirée, quand je récite l'Angelus, de prier ces sept douleurs en souvenir de la Mère de l'Eglise, comment la Mère de l'Eglise nous a tous mis au monde avec tant de douleur.

 

La Vierge n'a jamais rien demandé pour elle-même, jamais. Pour les autres, oui: pensons à Cana, quand elle va parler avec Jésus. Elle n'a jamais dit: “Je suis la mère, regardez-moi: je serai la reine mère”. Elle ne l'a jamais dit.

 

Elle ne demanda pas quelque chose d'important pour elle, dans le collège apostolique. Elle accepte d'être seulement Mère.

 

Elle accompagna Jésus comme disciple, car l'Evangile montre qu'elle suivait Jésus: avec ses amies, des femmes pieuses, elle suivait Jésus, elle écoutait Jésus.

 

Une fois, quelqu'un l'a reconnue: “Ah, voilà la mère”, “Ta mère est ici” (cf. Mc. 3,31)... Elle suivait Jésus. Jusqu'au Calvaire. Et là, debout… les gens disaient sûrement: “Mais, pauvre femme, comme elle va souffrir”, et les méchants disaient sûrement: “Mais c'est aussi de sa faute, car si elle l'avait bien élevé cela n'aurait pas fini ainsi”. Elle était là, avec son Fils, avec l'humiliation du Fils.

 

Honorer la Vierge et dire: “C'est ma Mère”, parce qu'elle est Mère. C'est le titre qu'elle a reçu de Jésus, précisément là, au moment de la Croix (cf. Jn 19, 26-27).

 

Tes enfants, tu es Mère. Il ne l'a pas faite premier ministre et ne lui a pas donné des titres de “fonction”. Seulement “Mère”.

 

Les Actes des Apôtres la font ensuite voir en prière avec les apôtres comme une Mère (cf. Ac 1, 14). La Vierge n'a voulu obtenir aucun titre de Jésus; elle a reçu le don d'être sa Mère et le devoir de nous accompagner comme une Mère, d'être notre Mère.

 

Aujourd'hui, cela nous fera du bien de nous arrêter un peu et de penser à la douleur et aux douleurs de la Vierge.

 

Elle est notre Mère. Et comme elle les a supportées, comme elle les a bien supportées, avec force, avec les pleurs: ce n'était pas de fausses larmes, son cœur était vraiment détruit par la douleur. Cela nous fera du bien de nous arrêter un peu et de dire à la Vierge: “Merci d'avoir accepté d'être Mère quand l'Ange te l'a demandé et merci d'avoir accepté d'être Mère quand Jésus te l'a demandé

 

Jérémie 20, 10-13

Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable.

 

Psaume 17

Je t’aime, Seigneur, ma force :

Seigneur, mon roc, ma forteresse,

Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite,

mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !

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