2 mars 2025 : 8ème Dimanche du
Temps Ordinaire C. 5ème dimanche de saint Joseph.
*Écoute,
Seigneur* :
Depuis que j'ai lu le livre «
L'âme de tout apostolat », j'ai bien compris que l'Esprit Saint parlerait par
ma bouche, si l'humilité régnait dans mon cœur, c'est-à-dire si j'avais une vie
intérieure, une connexion avec Dieu.
L'amour se trouve dans la
connexion.
Et alors ma bouche parlera à
partir du débordement de mon cœur.
*Luc
6, 39-45* :
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en
parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne
vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas
au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son
maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton
frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques
pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever
la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui
est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton
œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de
ton frère.
Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ;
jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en
effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des
épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon
tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire
le mal de son cœur qui est mauvais : car *ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur*. »
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Saint
François de Sales (1567-1622) évêque de Genève et docteur de l'Église
Introduction à la vie
dévote, I, ch. 3
« Chaque arbre se reconnaît à
son fruit »
Dieu commanda en la création aux plantes de porter leurs fruits, chacune «
selon son genre » (Gn 1,11) : ainsi commanda-t-il aux chrétiens, qui sont les
plantes vivantes de son Église, qu'ils produisent des fruits de dévotion,
chacun selon sa qualité et vocation.
La dévotion, la vie chrétienne, doit être
différemment exercée par le gentilhomme, par l'artisan, par le valet, par le
prince, par la veuve, par la fille, par la mariée ; et non seulement cela, mais
il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux
devoirs de chaque particulier... Serait-il à propos que l'évêque voulût être
solitaire comme les chartreux ? Et si les mariés ne voulaient rien amasser non
plus que les capucins, si l'artisan était tout le jour à l'église comme le
religieux, et le religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour
le service du prochain comme l'évêque ? Cela ne serait-il pas ridicule, déréglé
et insupportable ? Cette faute néanmoins arrive bien souvent...
Non, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie ; elle perfectionne
tout... « L'abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les abîmer »,
les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées. La vraie dévotion
fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vocation ni
d'affaires, mais au contraire elle les orne et embellit... Le soin de la
famille en est rendu paisible, l'amour du mari et de la femme plus sincère, le
service du prince plus fidèle, et toutes sortes d'occupations plus suaves et
amiables.
C'est non seulement une erreur mais une hérésie, de vouloir bannir la
dévotion de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour
des princes, du ménage des gens mariés... Où que nous soyons, nous pouvons et
devons aspirer à la vie parfaite.
Ben
Sirac le Sage 27, 4-7
Quand on secoue le tamis, il reste les déchets ; de même, les petits côtés
d’un homme apparaissent dans ses propos.
Le four éprouve les vases du potier ; on juge l’homme en le faisant
parler.
Psaume
91
Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d’annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits.
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
1
Corinthiens 15, 54-58
Frères, au dernier jour, quand cet être périssable aura revêtu ce qui est
impérissable, quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se
réalisera la parole de l’Écriture : La mort a été engloutie dans la
victoire.
Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où
est-il, ton aiguillon ?
1 commentaire:
L'image de l'abeille est très riche comme fait catéchétique dans la gestion adéquate de l'environnement familial.
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