25 février 2025* : mardi de la 7ème semaine du Temps ordinaire.
*Écoute,
Seigneur* :
Les Apôtres ont eu peur des souffrances que tu as
annoncées.
Et pour les rassurer, pour leur donner la sérénité,
tu leur montres la joie des enfants.
Si nous vivons avec Papa, pourquoi avoir peur ?
*Marc
9, 30-37* :
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les
Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit
le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il
le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque
accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et
celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a
envoyé. »
Cardinal
Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
« Celui qui accueille en mon nom un enfant
comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille »
Il faut nous rappeler que le titre de noblesse
théologique central de Jésus est « le Fils ».
Il est hors de doute qu'il est la tentative de
résumer par un mot l'orientation de
sa vie, sa racine et son point d'aboutissement avaient pour nom « Abba »
–- papa.
Il savait qu'il n'était jamais seul ; jusqu'au
dernier cri sur la croix il est tout entier tendu vers l'Autre, vers celui
qu'il nomme Père. C'est ce qui a rendu possible que son véritable titre de
noblesse ne soit finalement ni « Roi » ni « Seigneur » ni
d'autres attributs de puissance, mais un mot que nous pourrions également
traduire par « enfant ».
Nous pouvons donc dire que si l'enfance occupe une
place si éminente dans la prédication de Jésus, c'est parce qu'elle est en lien
étroit avec son mystère le plus personnel, sa filiation.
Sa plus haute dignité, qui renvoie à sa divinité,
n'est finalement pas une puissance possédée pour elle-même ; elle consiste
dans le fait d'être tourné vers l'Autre –- vers Dieu le Père..
Ben
Sirac le Sage 2, 1-11
Mon fils, si tu viens te mettre au service du
Seigneur, prépare-toi à subir l’épreuve ; fais-toi un cœur droit, et tiens
bon ; ne t’agite pas à l’heure de l’adversité.
Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas, afin
d’être comblé dans tes derniers jours.
Toutes les adversités, accepte-les ; dans les
revers de ta pauvre vie, sois patient ; car l’or est vérifié par le feu,
et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de l’humiliation.
Dans les maladies comme dans le dénuement, aie foi
en lui. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; rends tes
chemins droits, et mets en lui ton espérance.
Psaume
36
Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton cœur.
Il connaît les jours de l’homme intègre
qui recevra un héritage impérissable.
Pas de honte pour lui aux mauvais jours ;
aux temps de famine, il sera rassasié.

1 commentaire:
Merci mon Pasteur pour cette note sur être enfant ou fils. Elle tombe à pic en rapport avec l'enseignement à donner. Merci et bon courage malgré l'âge avancé. Votre fils Edmond.
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