16 janvier, 2025

Notes pour la Messe du 17 janvier 2025. Vendredi de la 1ère semaine du Temps ordinaire. Impair.

 


17 janvier 2025.

 

Vendredi de la 1ère semaine du Temps ordinaire. Impair. Saint Antoine

 

Antoine, le père des moines d’Égypte, se fixa dans le désert à vingt ans après avoir entendu lire dans l’Évangile : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres et suis-moi ». Il allait y vivre durant près d’un siècle († 356). De nombreux disciples le suivirent dans cette vie d’austérité qui donne accès à l’intimité du Dieu vivant.

 

*Dois-je vous chercher avant l'aube* ?

 

*Écoute, Seigneur* :

Seigneur, ton exemple de te lever avant l'aube pour prier m'a aidé à comprendre l'importance de rechercher l'intimité avec Dieu, même si j'ai beaucoup de choses à faire.

À quoi bon gagner le monde si je ne t'aime pas de plus en plus ?

Et demain, Antoine, en retraite dans le désert, me rappelle que l'âme de tout apostolat est la vie intérieure.

Moi aussi, je peux être contemplatif au milieu des motos et des embouteillages.

C'est toi qui donnes la contemplation. Mais je dois être prêt à l'atteindre. Je dois être prêt à trouver, avant l'aube, ton étreinte.

 

*Marc 2, 1-12* :

Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. 

Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.

Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »

 

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Antoine, né vers 251 en Haute Egypte, avait dix-huit ans lorsque moururent ses parents, chrétiens à la fortune considérable, qui lui laissaient le soin d'élever sa petite sœur.

Observant et pratiquant, il fut un jour vivement frappé par cette invitation de Jésus : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel : viens et suis-moi ! » (Mat, XIX 21).

 

Il obéit, mais fit toutefois une réserve des ressources nécessaires à sa sœur. Bientôt il fut impressionné par une autre parole du Sauveur : « Ne vous mettez pas en peine du lendemain. » (Mat, VI 34).

 

Il se débarrassa de sa réserve, confia sa sœur à une communauté de vierges, et se retira dans une solitude voisine de Qéman, entre Memphis et Arsinoé ; conduit par un vieil ascète, Antoine partagea son temps entre la prière et le travail.

 

Cette demi-retraite ne lui suffit pas longtemps ; quand sa réputation lui amena trop des visiteurs, il se réfugia dans un des anciens tombeaux égyptiens de la montagne où, de temps à autre, un ami lui apportait des provisions.

 

Là commencèrent ses tribulations : le démon lui livrait de furieuses attaques. Un matin l'ami charitable le trouva étendu inanimé sur le sol ; il le rapporta au village où, le croyant mort, on prépara ses funérailles. Antoine reprit ses sens et demanda à être ramené immédiatement dans sa grotte.

Les assauts du démon continuèrent.

 

La première tentation dont il se servit pour le détourner de la vie solitaire, fut de lui mettre devant les yeux les biens qu'il avait quittés, le soin qu'il était obligé d'avoir de sa sœur, la noblesse de sa race, l'amour des richesses, le désir de la gloire, les diverses voluptés qui se rencontrent dans les délices, et tous les autres plaisirs de la vie.

 

Le démon présentait à son esprit des pensées d'impureté, mais Antoine les repoussait par ses prières.

 

Mais le Seigneur qui, par l'amour qu'il nous porte, a voulu prendre une chair mortelle, assistait son serviteur et le rendait victorieux du diable. » (Saint Athanase, Vie de Saint Antoine)

Sollicité par les visiteurs qui venaient lui demander ou des miracles ou une règle de vie, il établit en 305 des ermitages où ses disciples, attentifs à ses discours et s'inspirant de ses exemples, pratiquaient un héroïque détachement.

 

Dans ses dernières années, il permit à deux de ses disciples, Macaire et Amathas, de rester près de lui. De 312 jusqu'à sa mort, Antoine demeura dans son ermitage où il y recevait des visiteurs animés de dispositions fort diverses : les uns lui demandant des miracles ou des enseignements, les autres cherchaient à l'embarrasser, comme ces philosophes grecs ou ces ariens qu'il réduisit au silence. Athanase, son futur biographe, y vint à plusieurs reprises ; l'empereur Constantin lui écrivit pour se recommander à ses prières.

Il expira doucement en 356, un 17 janvier selon la tradition.

Bien qu'il n'ait pas laissé de règle écrite, Antoine fut vraiment l'initiateur du monachisme. Antoine voulut que sa tombe fût secrète pour que l'on n’honorât pas ses reliques, mais son corps fut retrouvé et transféré à Alexandrie, puis à Constantinople (vers 633) où une église fut bâtie sous son vocable.

 

Hébreux 4, 1-5

Nous avons reçu une Bonne Nouvelle, comme ces gens-là ; cependant, la parole entendue ne leur servit à rien, parce qu’elle ne fut pas accueillie avec foi par ses auditeurs.

 

On verra bien s’ils entreront dans mon repos ! Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos-là, afin que plus personne ne tombe en suivant l’exemple de ceux qui ont refusé de croire.

 

Psaume 77

R/ N’oubliez pas les exploits du Seigneur !

 

Nous avons entendu et nous savons

ce que nos pères nous ont raconté ;

les titres de gloire du Seigneur,

sa puissance et les merveilles qu’il a faites.

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