13 janvier, 2025

Notes pour la Messe du 14 janvier 2025. Mardi de la 1ère semaine du Temps ordinaire. Impair

 


14 janvier 2025.

 

Mardi de la 1ère semaine du Temps ordinaire.

 

*Écoute, Seigneur* :

Donne-moi, Seigneur, une autorité humble, proche et cohérente.

Tu fais ce que tu prêches.

Moi non.

Dans cette année de l’espérance tu vas m’aider à être humble, proche et cohérent.

 

*Suis-je proche du proche* ?

 

 

*Marc 1, 21-28* :

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.

 

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François :

Parole tirée de l’Évangile du jour (Marc 1, 21-28), dans lequel « il est dit que les gens étaient étonnés ».

 

Pourquoi cet « étonnement » ?

 

« À cause de la manière dont Jésus enseignait.

 

En effet, il leur enseignait comme quelqu’un qui fait autorité et non comme les scribes, c’est-à-dire les docteurs de la loi ».

 

Tous ces gens, en effet, enseignaient, « mais ils n’entraient pas dans le cœur du peuple ».

 

Au fond de la question, il y a « le problème de l’autorité formelle et de l’autorité réelle ».

Alors que les scribes et les pharisiens « avaient une autorité formelle », Jésus « avait une autorité réelle ».

 

Jésus apportait un « enseignement nouveau ».

 

L’autorité de Jésus était une autorité humble : Jésus enseignait avec humilité ». Il avait une dimension de « service ».

 

Donc, Jésus « servait les gens, expliquait les choses pour que les gens comprennent bien : il était au service des gens. Il avait une attitude de serviteur, et cela lui donnait de l’autorité ».

 

Au contraire, les docteurs de la loi « avaient une psychologie de princes », et ils pensaient : « Nous sommes les maîtres, les princes et nous vous enseignons. Ce n’est pas un service : nous commandons, vous obéissez ».

 

Les docteurs « avaient une psychologie cléricaliste : ils enseignaient avec une autorité cléricaliste ». Jésus en revanche « était très proche des gens » et cela lui donnait de l’autorité.

 

Et enfin, il y a une « troisième différence » par rapport aux docteurs de la loi : la « cohérence ».

Jésus « était cohérent, il vivait ce qu’il prêchait ».

 

 

 

Hébreux 2, 5-12

Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.

 

Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères, quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée.

 

Psaume 8

Ô Seigneur, notre Dieu,

qu’il est grand ton nom par toute la terre !

 

Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,

le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?

 

Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu,

le couronnant de gloire et d’honneur ;

tu l’établis sur les œuvres de tes mains,

tu mets toute chose à ses pieds.

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