10 janvier, 2025

Notes pour la Messe du 11 janvier 2025. Samedi après Épiphanie



 

11 janvier 2025.

Samedi après l’Épiphanie.

 

Écoute, Seigneur :

Chaque jour qui passe en cette année de l'Espérance, je me sens grandir. 

Je comprends de mieux en mieux les grands mystères de notre foi. 

Le plus beau, c'est peut-être de voir que la Verbe de Dieu est vraiment Homme. Il grandit comme moi. Et en même temps, il est Dieu, la source de la croissance.

 

Maman Marie, tu grandis toi aussi ?

 

*Et nous* ? Grandissons-nous dans la connaissance de Dieu et de ses desseins salvifiques ? 

Tu grandis ?

 

Jean 3, 22-30

En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait. Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante.

 

Telle est ma joie : elle est parfaite. Lui, *il faut qu’il grandisse* ; et moi, que je diminue. »

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Jésus grandissait en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes.

Voilà comment saint Luc résume ses années à Nazareth, car le Seigneur a voulu, parce qu’il était un homme parfait, que la suite des années s’accompagnât d’une croissance progressive et de la manifestation de sa sagesse et de sa grâce.

En suivant les lois de la nature humaine, Jésus grandissait donc comme l’un de nous.

 

Croissance en sagesse : cela concerne les connaissances acquises à partir des choses qui l’entouraient, avec l’aide de ses maîtres, avec l’appui de l’expérience de la vie que tout être humain acquiert au fil des années.

 

Il dut apprendre dans la petite école de Nazareth la sainte Écriture, avec les commentaires classiques qui l’accompagnaient.

 

N’est-ce pas impressionnant de voir Jésus lire l’Ancien Testament, d’apprendre ce qu’on disait du Messie, c’est-à-dire de lui-même ? Il faisait sans doute des commentaires avec sa Mère et Joseph, l’homme de la maison, qui devait suivre ces conversations, avec une attention et un étonnement incomparables, en intervenant peut-être lui-même dans ces dialogues.

 

Jésus apprit ainsi beaucoup de Joseph. Entre autres, le métier avec lequel il gagna sa vie et celle de sa maison quand le saint Patriarche quitta ce monde.

 

Quant à la vierge, n’a-t-elle pas marqué profondément son Fils par sa manière d’être, de parler, par les prières mêmes que tout juif apprenait de ses parents ?

 

Outre cette science expérimentale, qui grandit avec l’âge, Jésus posséda deux autres sortes de science :

 

la science des bienheureux, c’est-à-dire la vision de l’essence divine, en raison de l’union de la nature humaine avec la nature divine dans la seule personne du Fils de Dieu, Seconde Personne de la Sainte Trinité.

 

Jésus possédait aussi la science infuse, qui perfectionnait son intelligence et par laquelle il connaissait toutes choses, même cachées, comme lire dans le cœur des hommes.

 

Et nous ? Grandissons-nous dans la connaissance de Dieu et de ses desseins salvifiques ?

 

Préférons-nous stagner mollement dans notre formation chrétienne, dans nos connaissances de la doctrine révélée ?

 

En connaissant mieux le Seigneur, nous le fréquentons plus facilement, et de ces relations surgissent un amour de plus en plus fécond… Pourquoi tarder ou traîner ?

 

1 Jean 5, 14

Bien-aimés, voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute. Et, puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.

 

Psaume 149

Chantez au Seigneur un chant nouveau,

louez-le dans l’assemblée de ses fidèles !

En Israël, joie pour son créateur ;

dans Sion, allégresse pour son Roi !

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