11 janvier 2025.
Samedi après
l’Épiphanie.
Écoute,
Seigneur :
Chaque jour qui passe en cette année de l'Espérance, je me sens grandir.
Je comprends de mieux en mieux les grands mystères de notre foi.
Le plus beau, c'est peut-être de voir que la Verbe de
Dieu est vraiment Homme. Il grandit comme moi. Et en même temps, il est Dieu,
la source de la croissance.
Maman Marie, tu grandis toi aussi ?
*Et nous* ? Grandissons-nous dans la connaissance de Dieu et de ses desseins salvifiques ?
Tu grandis ?
Jean 3,
22-30
En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que
ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait. Jean, quant à
lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante.
Telle est ma joie : elle est parfaite. Lui, *il faut qu’il grandisse* ; et moi,
que je diminue. »
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Jésus grandissait en sagesse, en âge et en grâce
devant Dieu et devant les hommes.
Voilà comment saint Luc résume ses années à
Nazareth, car le Seigneur a voulu, parce
qu’il était un homme parfait, que la suite des années s’accompagnât d’une
croissance progressive et de la manifestation de sa sagesse et de sa grâce.
En suivant les lois de la nature humaine, Jésus
grandissait donc comme l’un de nous.
Croissance
en sagesse : cela concerne les connaissances acquises à
partir des choses qui l’entouraient, avec l’aide de ses maîtres, avec l’appui
de l’expérience de la vie que tout être humain acquiert au fil des années.
Il dut apprendre dans la petite école de Nazareth
la sainte Écriture, avec les commentaires classiques qui l’accompagnaient.
N’est-ce pas impressionnant de voir Jésus lire
l’Ancien Testament, d’apprendre ce qu’on disait du Messie, c’est-à-dire de
lui-même ? Il faisait sans doute des commentaires avec sa Mère et Joseph,
l’homme de la maison, qui devait suivre ces conversations, avec une attention
et un étonnement incomparables, en intervenant peut-être lui-même dans ces
dialogues.
Jésus
apprit ainsi beaucoup de Joseph. Entre autres, le métier avec
lequel il gagna sa vie et celle de sa maison quand le saint Patriarche quitta
ce monde.
Quant à la vierge, n’a-t-elle pas marqué
profondément son Fils par sa manière d’être, de parler, par les prières mêmes
que tout juif apprenait de ses parents ?
Outre cette science expérimentale, qui grandit avec
l’âge, Jésus posséda deux autres sortes de science :
la
science des bienheureux, c’est-à-dire la vision de
l’essence divine, en raison de l’union de la nature humaine avec la nature
divine dans la seule personne du Fils de Dieu, Seconde Personne de la Sainte
Trinité.
Jésus
possédait aussi la science infuse, qui perfectionnait son
intelligence et par laquelle il connaissait toutes choses, même cachées, comme
lire dans le cœur des hommes.
Et nous ? Grandissons-nous dans la
connaissance de Dieu et de ses desseins salvifiques ?
Préférons-nous stagner mollement dans notre
formation chrétienne, dans nos connaissances de la doctrine révélée ?
En connaissant mieux le Seigneur, nous le
fréquentons plus facilement, et de ces relations surgissent un amour de plus en
plus fécond… Pourquoi tarder ou traîner ?
1 Jean 5, 14
Bien-aimés, voici l’assurance que nous avons auprès
de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.
Et, puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons
aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.
Psaume 149
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l’assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !

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