Jésus, fils de David, prends pitié de
moi !
18 novembre 2024*, lundi de la 33 semaine du Temps
Ordinaire. Pair
Seigneur, moi aussi je veux voir.
Je veux aussi voir pour t'aimer.
Pour t'aimer de plus en plus.
Mon destinée sur terre est de me battre.
Mais de me battre pour Aimer.
Me battre avec Toi. Te voir, t'aimer.
C'est en aimant qu'on apprend à aimer.
Luc 18, 35-43
Alors
que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la
route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait.
On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria :
« Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »
L’aveugle remarque le mouvement des gens et demande ce qui se passe (v. 36). Lorsqu'il apprend qu'il s'agit de Jésus, sa prière devient pressante (v. 38-39) : « J'ai peur que Jésus passe et ne revienne pas » (cf. Saint Augustin, Sermons 88,13).
Quand les autres lui demandent de se taire, il crie encore plus fort (v. 39).
Quand le Seigneur l'interroge, il répond avec simplicité (v. 41).
« Quand un chrétien commence à bien vivre, à faire de bonnes œuvres avec ferveur et à mépriser le monde, il commence dès le début à être critiqué et contredit par les chrétiens froids ; mais s'il persévère, il les vaincra par sa constance, et ceux qui lui en voulaient autrefois finiront par le respecter » (Saint Augustin, Sermons 88,18).
« Seigneur, que je voie » (v. 41). Cette simple prière peut souvent venir sur nos lèvres du plus profond de notre cœur. Il est utile de la répéter dans les moments de doute, quand nous ne comprenons pas les plans de Dieu, quand nous ne savons pas comment nous comporter pour rester forts dans la foi, quand l'horizon de l'abandon à Dieu s'obscurcit.
Cela vaut aussi pour ceux qui cherchent sincèrement Dieu, sans avoir encore le don inestimable de la foi : « Tiens-toi chaque jour devant le Seigneur et, comme l'homme de l'Évangile, dis-lui lentement, avec toute l'ardeur de ton cœur : Domine, ut videam ! -Seigneur, fais-moi voir, fais-moi voir ce que tu attends de moi « (Saint Josémaria, Forge, n. 318).
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Livre de l’Apocalypse de saint Jean 1, 1-4
REVELATION
DE JESUS CHRIST, que Dieu lui a confiée pour montrer à ses serviteurs ce qui
doit bientôt advenir ;
Apocalypse
1, 1-20
Après
un bref prologue (v. 1-3) et un titre épistolaire (v. 4-8), saint Jean décrit
une vision qui sert d'introduction à tout le livre (v. 19-20) : le Christ
ressuscité apparaît, avec les traits propres à sa divinité et dans sa condition
de Seigneur et de Sauveur des Églises.
Tout
au long du livre, Jésus-Christ est également présenté comme l'envoyé de Dieu
pour enseigner aux chrétiens de l'époque - et de tous les temps - comment se
comporter (ch. 2-3) et pour les réconforter au milieu des persécutions, en leur
annonçant les plans divins pour l'avenir du monde et de l'Église (ch. 4-22).
Psaume 1
Heureux
est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, +
qui
ne suit pas le chemin des pécheurs, *
ne
siège pas avec ceux qui ricanent,
mais
se plaît dans la loi du Seigneur
et
murmure sa loi jour et nuit !
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