25 octobre, 2024

Notas pour la Messe du samedi 26 octobre 2024

 



Laisse-moi encore cette année.

 

26 octobre 2024. Samedi de la 29 semaine du Temps ordinaire.

Maman Marie, le mois d'octobre touche à sa fin et je n'arrive pas à changer et à porter des fruits de générosité. Je ne change pas !

Laisse-moi encore un mois.

Je te promets de lutter pendant le mois de novembre, en me sacrifiant, pour te laisser conduire ma vie.

Je sais que Tu m'aideras. J'ai confiance en Toi.

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Luc 13, 1-9

Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

Lc 13,6-9

La parabole est une glose sur le dernier verset du passage précédent (13,5) : la nécessité de se convertir pour ne pas périr éternellement. 

Le figuier qui ne porte pas de fruit, dans les deux autres évangiles synoptiques (Mt 21,18-22 ; Mc 11,12-25), symbolise le Temple, qui donnait l'apparence de fruits, mais qui était stérile. 

Dans certains textes de l'Ancien Testament (Jr 8,13 ; Os 9,10), le figuier symbolise Israël, le peuple de Dieu, lorsqu'il doit porter du fruit et qu'il ne le fait pas. La vigne (v. 6) est également une image fréquente pour symboliser Israël (Is 3,14 ; 5,7 ; Jr 12,10 ; etc.). A l'arrière-plan de la parabole, on peut voir que Jésus est le vigneron (v. 7) avec lequel Dieu donne une dernière chance à son peuple. 

La parabole, pour ces hommes et pour nous, est un avertissement et une mise en garde : Dieu ne veut pas que le pécheur meure, mais qu'il se convertisse et vive (cf. Ez 33,11), et « il use de patience envers vous, car il ne veut pas que quelqu'un périsse, mais que tous se convertissent » (2 P 3,9), mais il exige des œuvres qui garantissent la conversion : 

« La grandeur de l'homme consiste dans sa ressemblance avec Dieu, à condition qu'il la préserve. Il nous a enseigné, par ses préceptes, que nous devons lui offrir les fruits de toutes les vertus qu'il a semées en nous lorsqu'il nous a créés (...) C'est en aimant Dieu que nous renouvelons en nous son image (...) Mais le véritable amour ne s'exerce pas seulement en paroles, mais en vérité et en actes » (Saint Colomban, Instructiones 11,1-2).

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Éphésiens 4, 7-16

Alors, nous ne serons plus comme des petits enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d’idées, au gré des hommes qui emploient la ruse pour nous entraîner dans l’erreur. Au contraire, en vivant dans la vérité de l’amour, nous grandirons pour nous élever en tout jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ.

Ainsi le corps se construit dans l’amour.

 

Ephésiens 4, 16

À l'instar de ce qui se passe dans le corps humain, l'Église, en tant que Corps du Christ, reçoit de Lui - qui est sa Tête - la grâce nécessaire à son parfait développement. Pour sa part, chacun des membres est poussé sous le gouvernement de la Tête à exercer sa propre mission. 

« De même que dans l'ensemble d'un corps vivant il n'y a pas de membres qui se comportent simplement de façon passive, parce que tous participent à l'activité vitale du corps, de même dans le Corps mystique du Christ, qui est l'Église, le corps tout entier croît selon l'activité propre de chacun de ses membres (Ep 4, 16) » (Apostolicam actuositatem, n. 2).

Psaume 121

Quelle joie quand on m’a dit :

« Nous irons à la maison du Seigneur ! »

Maintenant notre marche prend fin

devant tes portes, Jérusalem !

 

C'est le troisième des psaumes de pèlerinage ou « chants de la montée »  et, comme une suite logique du précédent qui se concentrait sur la protection de Dieu tout au long du chemin, il chante la joie de l'arrivée. L'émotion devient de plus en plus intense chez le lecteur de ces psaumes.

Il commence par des expressions de joie depuis le début du pèlerinage jusqu'à l'arrivée à Jérusalem (v. 1-2). Il se poursuit par des acclamations à la ville (v. 3-5) et se termine par des souhaits de paix pour la ville et ses habitants (v. 6-9). La mention de la « Maison du Seigneur » (v. 1.9) sert de cadre à l'ensemble du psaume.

 


 

 

 

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