ISSI Leçon 30 : Auschwitz
Camp de concentration et centre
d'extermination d'Auschwitz
Situation : Un de
ses internes raconte qu'un jour, après le travail, ils étaient alignés devant
trois enfants qui allaient être pendus. Et quelqu'un a murmuré. Où se trouve Dieu ici ?
Question : Je vous pose la même
question : Où se trouvait Dieu à Auschwitz ?
1. Auschwitz « camp
de concentration d'Auschwitz ») est le plus grand complexe du Troisième Reich, à la fois camp de
concentration et centre
d'extermination.
Faisant auparavant office de camp militaire, il est situé à une cinquantaine de
kilomètres à l'ouest de Cracovie.
Le camp de concentration, dirigé par les SS, est créé le 27 avril
1940 à l'initiative de Heinrich Himmler ; il est complété par un centre d’extermination et par un second camp de concentration destiné
au travail forcé. Ces camps sont libérés par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.
En cinq ans, plus de 1.100.000 hommes, femmes et enfants meurent à
Auschwitz, dont 900.000 le jour de leur arrivée, en général par train.
90 % des victimes étaient juives. Les victimes, de ce que les
nazis appelèrent la « Solution finale », furent assassinées dans les chambres à gaz ou parfois exécutés par
arme à feu, mais elles moururent aussi
de maladies,
de malnutrition, de mauvais traitements ou d'expériences
médicales.
En raison de sa taille, Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres de masse
commis par les nazis et plus particulièrement comme celui de la Shoah, au cours de
laquelle près de six millions de Juifs furent assassinés.
Victimes :
Type de
détenus |
Juifs (à 90 %) |
Nombre de détenus |
Plus de 1,3 million |
Morts |
Plus de 1,1 million |
Höss, responsable du camp a tenu à reprendre la devise du camp de
concentration de Dachau, Arbeit macht frei — « Le travail rend libre » —,
qu'il fait inscrire en lettres capitales au-dessus du portail d'entrée.
Lorsque Hitler décide l'extermination systématique des Juifs à grande
échelle, Rudolf Höss, expérimente divers modes d'exécution. Le nombre
de déportés augmente rapidement et il est chargé de « préparer à Auschwitz
une installation destinée à l'extermination en masse ». Son approche du
problème est technique et pragmatique. Les exécutions sont jusqu'ici menées à
l'arme à feu, les déportés fusillés au bord de fosses communes qu'ils ont
eux-mêmes creusées. D'autres prisonniers recouvrent les corps de chaux. Cette
méthode est décrite par lui, lors de son interrogatoire après sa capture, comme
peu efficace, lente, et coûteuse en munitions. Elle est en outre éprouvante
pour les personnels chargés de ces assassinats. Prenant modèle sur les centres d'extermination nazis de Treblinka, il fait construire deux petites chambres à l'extérieur du camp, où les
déportés sont asphyxiés par les gaz d'échappement d'un camion. Höss raconte que
cette opération prenait du temps, que les SS chargés de l'opération
l'abrégeaient souvent, et qu'un nombre non négligeable des gazés reprenaient
conscience alors que leurs bourreaux les enterraient.
2. Le silence de Dieu. Où se trouve Dieu ici ?
Pourquoi Seigneur as-tu gardé le silence. Comment as-tu
pu supporter tout cela ?
Aujourd'hui, les guerres, le terrorisme, les abus, la
solitude continuent. La force du mal est plus forte que jamais. Nous sommes
informés de tout le mal qui se passe dans le monde.
Où se trouve Dieu ?
Dieu est à Auschwitz, souffrant pour ceux qui veulent le
tuer.
Il attend la conversion des pécheurs.
Il aime la justice miséricordieuse du Père qui récompense
les saints..
3. La parabole de l’ivraie. Matthieu 13, 24
Jésus proposa cette parabole à la foule : Le Royaume
des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or,
pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie
au milieu du blé et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie
apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : Seigneur,
n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc
qu’il y a de l’ivraie ? Il leur dit : c’est un ennemi qui a fait
cela.
Les serviteurs lui disent : Alors, veux-tu que nous
allions l’enlever ? Il répond : Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie,
vous n’arrachiez le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la
moisson ; et , au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs :
Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.
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