25 mars, 2024

ISSI. Leçon 30. Auschwitz

 


ISSI Leçon 30 : Auschwitz

Camp de concentration et centre d'extermination d'Auschwitz

Situation : Un de ses internes raconte qu'un jour, après le travail, ils étaient alignés devant trois enfants qui allaient être pendus. Et quelqu'un a murmuré. Où se trouve Dieu ici ?

Question : Je vous pose la même question : Où se trouvait Dieu à Auschwitz ?




1. Auschwitz « camp de concentration d'Auschwitz ») est le plus grand complexe du Troisième Reich, à la fois camp de concentration et centre d'extermination. Faisant auparavant office de camp militaire, il est situé à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Cracovie.

Le camp de concentration, dirigé par les SS, est créé le 27 avril 1940 à l'initiative de Heinrich Himmler ; il est complété par un centre d’extermination  et par un second camp de concentration destiné au travail forcé. Ces camps sont libérés par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.

En cinq ans, plus de 1.100.000 hommes, femmes et enfants meurent à Auschwitz, dont 900.000 le jour de leur arrivée, en général par train. 90 % des victimes étaient juives. Les victimes, de ce que les nazis appelèrent la « Solution finale », furent assassinées dans les chambres à gaz ou parfois exécutés par arme à feu, mais elles moururent aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais traitements ou d'expériences médicales.

En raison de sa taille, Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres de masse commis par les nazis et plus particulièrement comme celui de la Shoah, au cours de laquelle près de six millions de Juifs furent assassinés.

Victimes :

Type de détenus

Juifs (à 90 %)
prisonniers de guerre
opposants politiques polonais et soviétiques
Tziganes                        Témoins de Jéhovah
résistants

Nombre de détenus

Plus de 1,3 million

Morts

Plus de 1,1 million



Höss, responsable du camp a tenu à reprendre la devise du camp de concentration de DachauArbeit macht frei — « Le travail rend libre » —, qu'il fait inscrire en lettres capitales au-dessus du portail d'entrée.

Lorsque Hitler décide l'extermination systématique des Juifs à grande échelle, Rudolf Höss, expérimente divers modes d'exécution. Le nombre de déportés augmente rapidement et il est chargé de « préparer à Auschwitz une installation destinée à l'extermination en masse ». Son approche du problème est technique et pragmatique. Les exécutions sont jusqu'ici menées à l'arme à feu, les déportés fusillés au bord de fosses communes qu'ils ont eux-mêmes creusées. D'autres prisonniers recouvrent les corps de chaux. Cette méthode est décrite par lui, lors de son interrogatoire après sa capture, comme peu efficace, lente, et coûteuse en munitions. Elle est en outre éprouvante pour les personnels chargés de ces assassinats. Prenant modèle sur les centres d'extermination nazis de Treblinka, il fait construire deux petites chambres à l'extérieur du camp, où les déportés sont asphyxiés par les gaz d'échappement d'un camion. Höss raconte que cette opération prenait du temps, que les SS chargés de l'opération l'abrégeaient souvent, et qu'un nombre non négligeable des gazés reprenaient conscience alors que leurs bourreaux les enterraient.

 

2. Le silence de Dieu. Où se trouve Dieu ici ?

Pourquoi Seigneur as-tu gardé le silence. Comment as-tu pu supporter tout cela ?

Aujourd'hui, les guerres, le terrorisme, les abus, la solitude continuent. La force du mal est plus forte que jamais. Nous sommes informés de tout le mal qui se passe dans le monde.

Où se trouve Dieu ?

 

Dieu est à Auschwitz, souffrant pour ceux qui veulent le tuer.

Il attend la conversion des pécheurs.

Il aime la justice miséricordieuse du Père qui récompense les saints..

3. La parabole de l’ivraie. Matthieu 13, 24

Jésus proposa cette parabole à la foule : Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.

Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Il leur dit : c’est un ennemi qui a fait cela.

Les serviteurs lui disent : Alors, veux-tu que nous allions l’enlever ? Il répond : Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et , au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.

 


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