29 février, 2024

Leçon 09 : Le sens des fiançailles

 


Leçon 9. Le sens des fiançailles :

 

Situation : Rose a trois prétendants : Pierre est l’ainé d’une famille riche ; Jean est chaumeur, très beau et intelligent ; Achille est fonctionnaire, honnête. Elle demande conseil à Louise sur comment elle doit se comporter.

Question : Quel bon coneil pourrait donner Louise à Rose ?

 

Les trois dimensions pour commencer une relation formelle : le bon choix, la connaissance, l’amour.

 

1. Le bon choix

Pour ceux qui ont été appelés par Dieu à la vie conjugale, le bonheur dépend, en grande partie, du choix du partenaire avec lequel ils vont partager le reste de leur vie dans le mariage.

 Il  est désirable qu’il existe d’abord un temps de fiançailles entre un homme et une femme, pour qu’ils se connaissent davantage et arrivent mieux préparés au mariage .

 

Il est fondamental que tous les deux aient la même idée de l’amour conjugal, et que ce concept soit conforme à la vérité, c'est-à-dire à ce qu’est réellement aimer dans le mariage : un amour total, exclusif et définitif.

 

Aujourd’hui, de nombreux couples basent leurs fiançailles, et aussi leur mariage sur le sentimentalisme.

 

Pour savoir si je peux m'engager dans le mariage, je dois savoir si la communion avec l'autre sera possible.

Les fiançailles demandent un échange mutuel pour aborder des thèmes profonds, révélant le caractère de l’autre personne : quelles sont ses croyances et ses convictions, quels sont ses désirs, ses valeurs familiales, quelle est son opinion sur l’éducation des enfants etc.

Il ne sera pas surprenant qu’au cours de cette étape l’un des fiancés décide que l’autre n’est pas la personne souhaitée pour se lancer dans la belle aventure du mariage.

 

2. La connaissance

Parfois il y a des comportements de convenance et de manque de transparence, c'est-à-dire des "dissimulations" qui finissent par apparaitre un jour. Avec le temps, cela peut devenir la cause de bien des ruptures.

Il faut être sûr d’être capable de partager la manière d’être de l’autre.

Il n’est pas rare que l’on néglige l’importance des convictions ou que l’on pense qu’avec le temps celle-ci diminuera.

Il serait naïf de penser que l’autre va changer de convictions et que le conjoint sera l’artisan de ce changement.

Si les convictions profondes de l’autre ne sont pas en accord avec ce que je pense à propos de ce que doit être le père ou la mère de mes enfants, il est plus prudent de rompre, car ne pas le faire à temps est une erreur qui conduit souvent à un échec du futur mariage.

Il faut faire la différence entre ce qui, chez l’autre, est une opinion et ce qui est une croyance ou une conviction.

Par exemple, si l’on dit " je crois au mariage pour toujours ", il convient de savoir s’il s’agit d’une opinion ou d’une conviction.

L’opinion admet des exceptions, la conviction non ; la conviction est une valeur enracinée, sur laquelle peut s’appuyer un mariage.

Lorsqu’on est mari et femme, il arrive souvent que l’un des conjoints se rende compte que des questions aussi vitales que l’accord sur le nombre d’enfants, ou leur éducation chrétienne, ou la façon de vivre la sexualité n’ont pas été abordées sérieusement pendant les fiançailles.

 

3. L’amour

Traiter l'autre comme ce qu'il est : une personne.

 

La période des fiançailles, fondamentale pour la construction d’un couple, est un temps d’attente et de préparation, qui doit être vécu dans la chasteté des gestes et des paroles.

La chasteté aide à développer le respect de l’autre, avec l’amour véritable, qui ne recherche pas d’abord sa propre satisfaction.

Cela entraine diverses conséquences : on ne peut pas demander au fiancé ou à la fiancée ce qu’elle ne peut ou ne doit pas donner, tombant dans des chantages sentimentaux, par exemple en demandant une intimité ou des manifestations affectives à caractère sexuel, propres à la vie conjugale.

La relation entre les fiancés chrétiens devra être celle de deux personnes qui s’aiment, mais qui n’ont pas encore donnés totalement l’un à l’autre dans le mariage.

 

L’amour pourrait être sincère, mais pas vrai, car il n’y a pas eu encore un engagement définitif, véritable (devant l’autorité compétante).

C’est pourquoi ils devront se comporter avec délicatesse, élégance et respect, en étouffant les premières étincelles de passion qui pourront se présenter, en évitant de mettre l’autre dans des circonstances limite.

En conclusion, nous pouvons affirmer que des fiançailles bien vécues, au cours desquelles on se connait à fond et on se respecte mutuellement seront le meilleur moyen pour réussir son mariage.

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