Les blessures laissées dans la nature humaine par le péché originel rendent
difficile l'acquisition et l'exercice des vertus humaines (cf. Catéchisme,
1811).
La nature humaine est blessée par le péché. C'est pour cela qu'elle a des
penchants qui ne sont pas naturels, mais la conséquence du péché.
De même qu’il n’est pas naturel de boiter, car c’est la conséquence d’une
maladie, de même ne sont pas naturelles les blessures qu’ont laissées dans
l’âme le péché originel et les péchés personnels : la tendance à l'orgueil, à
la paresse, à la sensualité, etc.
Avec l’aide de la grâce et de l’effort personnel, ces blessures peuvent se
guérir peu à peu, de telle sorte que l’homme se comporte conformément à sa
nature et à sa condition de fils de Dieu.
Pour les acquérir et les pratiquer, le chrétien compte sur la grâce de Dieu
qui guérit la nature humaine.
Mais les seules vertus humaines ne conduisent pas l'homme au salut.
La Porte pour entrer au Ciel, c’est le Christ.
Les œuvres humaines deviennent divines, par notre communion avec le Christ.
La Vie du Christ, la grâce sanctifiante en nous, transforme les vertus
humaines en vertus chrétiennes.
La grâce élève la
nature humaine jusqu'à la participation à la nature divine, en faisant que les
œuvres humaines soient méritoires et agréables à Dieu.
En même temps la grâce élève les vertus au niveau surnaturel (cf. Catéchisme,
1810), conduisant la personne humaine à agir suivant la droite raison illuminée par la foi : en un mot, à agir
en communion avec le Christ. C'est ainsi que les vertus humaines deviennent
des vertus chrétiennes.
À cet égard, il y a une prudence qui est une vertu humaine, et une prudence
surnaturelle qui est une vertu infusée par Dieu dans l’âme, en même temps que
la grâce.
Pour que la vertu surnaturelle puisse produire des fruits (des actes bons)
il faut la collaboration de la vertu humaine correspondante. Il en est de même
avec les autres vertus cardinales : la vertu surnaturelle de la justice
requiert la vertu humaine du même nom ; la force et la tempérance pareillement.
Autrement dit, la perfection chrétienne (la sainteté) exige et implique la
perfection humaine.
Il y a quatre vertus humaines propres des chrétiens :
L’humilité
Le travail
La pénitence
L’amitié
Si vous voulez suivre le thème 28 complet, sur la grâce et les vertus, allez au lien suivant : http://congocatholique.blogspot.com/p/theme-28-la-gr.html
3 commentaires:
Merci bcp Mr l'abbé, je suis touché par le message. Et je pense faire de mon mieux afin de vivre le quatre vertus chrétiens. Avec vos prières. Et merci encore et le bon Dieu vous bénisses
Grazie padre! Moi je vais le faire maintenant avec la grâce de Dieu.
Voilà le secret de notre vie chrétienne : "lutter" par Amour, jusqu'au dernier instant. (Avec la grâce de Dieu).
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