26 novembre, 2019

Les vertus théologales



Une vertu « est une disposition habituelle et ferme à faire le bien » (Catéchisme, 1803)

Les vices sont, au contraire, des habitudes morales qui suivent les œuvres mauvaises, et tendent à les répéter et aggraver.


Parmi les vertus, celles qu’on appelle « théologales se réfèrent directement à Dieu. Elles disposent les chrétiens à vivre en relation avec la Sainte Trinité » (Catéchisme, 1812).

« Elles sont infusées par Dieu dans l’âme des fidèles pour les rendre capables d’agir comme ses enfants » (Catéchisme, 1813)


L’homme agit grâce à ses facultés (l’intelligence et la volonté). Et bien, de façon analogue, le chrétien, grâce aux vertus théologales, s’unit à Dieu par la foi, l’espérance et la charité, qui sont comme les facultés de la « nouvelle nature » élevée par la grâce.

Les vertus théologales sont au nombre de trois : la foi, l'espérance et la charité (cf. 1 Co 13, 13).

Si le chrétien perd la grâce de Dieu par le péché mortel, il aura besoin d’une nouvelle grâce pour les utiliser.
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La foi « est la vertu théologale par laquelle nous croyons en Dieu et à tout ce qu’Il nous a dit et révélé, et que la Sainte Église nous propose à croire » (Catéchisme, 1814).


Le Concile Vatican II, dans la Constitution Dei Verbum, n. 5 dit que par la foi « l'homme se donne entièrement et librement à Dieu »]et s'efforce de connaître et faire sa volonté : « Le juste vit de la foi » (Rm 1, 17).

La foi se manifeste en œuvres : la foi vivante « agit par la charité » (Ga 5, 6), tandis que « la foi sans les œuvres est morte » (Jc 2, 26), même si le don de la foi demeure en celui qui n'a pas péché directement contre elle (cf. Concile de Trente).


Luther a changé les Écritures lorsqu’il ajoute le mot « seule » à Rom 3,28 pour appuyer ses idées sur la justification.
Rom 3, 28 : « En effet, nous estimons que l’homme devient juste par la foi, indépendamment de la pratique de la loi de Moïse ».
Juste par la foi, mais non par la foi « seule ».

Luther appelle la lettre de saint Jacques « épître de paille » car elle s’oppose à ses enseignements :

Jacques 2, 22 « Tu vois bien que la foi agissait avec ses œuvres et, par les œuvres, la foi devint parfaite.
23Ainsi fut accomplie la parole de l’Écriture : Abraham eut foi en Dieu ; aussi, il lui fut accordé d’être juste, et il reçut le nom d’ami de Dieu. »
24Vous voyez bien : l’homme devient juste par les œuvres, et non seulement par la foi.
25 Il en fut de même pour Rahab, la prostituée : n’est-elle pas, elle aussi, devenue juste par ses œuvres, en accueillant les envoyés de Josué et en les faisant repartir par un autre chemin ?
26 Ainsi, comme le corps privé de souffle est mort, de même la foi sans les œuvres est morte.


« Le disciple du Christ ne doit pas seulement garder la foi et en vivre, mais encore la professer, en témoigner avec assurance et la répandre » (Catéchisme, 1816; cf. Mt 10, 32-33).

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L'espérance « est la vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur le Royaume des cieux et la Vie éternelle, en mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en prenant appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du Saint-Esprit » (Catéchisme, 1817)[18].

 « La vertu d’espérance répond à l’aspiration au bonheur placée par Dieu dans le cœur de tout homme » (Catéchisme, 1818) :  elle protège du découragement ; elle dilate le cœur dans l'attente de la béatitude éternelle ; elle préserve de l'égoïsme et conduit à la joie (cf. ibidem).
Nous devons espérer la gloire du ciel promise par Dieu à ceux qui l’aiment (cf. Rm 8, 28-30) et font sa volonté (cf. Mt 7, 21), sûrs qu’avec la grâce de Dieu nous pourrons « persévérer jusqu’à la fin » (cf. Mt 10, 22) (cf. Catéchisme, 1821).

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La charité « est la vertu théologale par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose pour Lui-même, et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu » (Catéchisme, 1822).

Voilà le commandement nouveau de Jésus-Christ « que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12).


La charité est supérieure à toutes les vertus (cf. 1 Co 13, 13).

« Si je n’ai pas la charité, je ne suis rien... cela ne me sert de rien » (1 Co 13, 1-3).

« L’exercice de toutes les vertus est animé et inspiré par la charité » (Catéchisme, 1827).


Elle constitue la « forme » de toutes les vertus : elle les « informe » ou « vivifie », parce que elle les oriente vers l’amour de Dieu ; sans la charité, les autres vertus sont mortes.

La charité purifie notre faculté humaine d’aimer et l’élève à la perfection surnaturelle de l’amour divin (cf. Catéchisme, 1827).

Il y a un ordre dans la charité. Nous devons aimer davantage les plus proches…

La charité se manifeste aussi dans la correction fraternelle (cf. Catéchisme, 1829).

Si vous voulez voir le thème 28 complet sur la grâce vous pouvez aller au lien suivant : https://congocatholique.blogspot.com/p/theme-28-la-gr.html

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