Une vertu « est une
disposition habituelle et ferme à faire le bien » (Catéchisme, 1803)
Les
vices sont, au contraire, des habitudes morales qui suivent les œuvres
mauvaises, et tendent à les répéter et aggraver.
Parmi les vertus, celles
qu’on appelle « théologales se
réfèrent directement à Dieu. Elles disposent les chrétiens à vivre en relation
avec la Sainte Trinité » (Catéchisme, 1812).
« Elles sont infusées
par Dieu dans l’âme des fidèles pour les rendre capables d’agir comme ses
enfants » (Catéchisme, 1813)
L’homme agit grâce à ses
facultés (l’intelligence et la volonté). Et bien, de façon analogue, le
chrétien, grâce aux vertus théologales, s’unit à Dieu par la foi, l’espérance
et la charité, qui sont comme les facultés de la « nouvelle nature »
élevée par la grâce.
Les vertus théologales
sont au nombre de trois : la foi, l'espérance et la charité (cf. 1 Co 13,
13).
Si le chrétien perd la
grâce de Dieu par le péché mortel, il aura besoin d’une nouvelle grâce pour les
utiliser.
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La foi « est la
vertu théologale par laquelle nous croyons en Dieu et à tout ce qu’Il nous a
dit et révélé, et que la Sainte Église nous propose à croire » (Catéchisme,
1814).
Le Concile Vatican II,
dans la Constitution Dei Verbum, n. 5
dit que par la foi « l'homme se donne entièrement et librement à Dieu »]et s'efforce de
connaître et faire sa volonté : « Le juste vit de la foi » (Rm 1,
17).
La foi se manifeste en
œuvres : la foi vivante « agit par la charité » (Ga 5, 6), tandis que « la
foi sans les œuvres est morte » (Jc 2, 26), même si le don de la foi
demeure en celui qui n'a pas péché directement contre elle (cf. Concile de
Trente).
Luther a changé les
Écritures lorsqu’il ajoute le mot « seule » à Rom 3,28 pour appuyer
ses idées sur la justification.
Rom 3, 28 : « En
effet, nous estimons que l’homme devient juste par la foi, indépendamment de la
pratique de la loi de Moïse ».
Juste par la foi, mais
non par la foi « seule ».
Luther appelle la lettre
de saint Jacques « épître de paille » car elle s’oppose à ses
enseignements :
Jacques 2, 22 « Tu vois bien que la foi agissait
avec ses œuvres et, par les œuvres, la foi devint parfaite.
23Ainsi fut accomplie la parole de l’Écriture :
Abraham eut foi en Dieu ; aussi, il lui fut accordé d’être juste, et il
reçut le nom d’ami de Dieu. »
24Vous voyez bien : l’homme devient juste par
les œuvres, et non seulement par la foi.
25 Il en fut de même pour Rahab, la
prostituée : n’est-elle pas, elle aussi, devenue juste par ses œuvres, en
accueillant les envoyés de Josué et en les faisant repartir par un autre
chemin ?
26 Ainsi, comme le
corps privé de souffle est mort, de même la foi sans les œuvres est morte.
« Le disciple du Christ
ne doit pas seulement garder la foi et en vivre, mais encore la professer, en
témoigner avec assurance et la répandre » (Catéchisme, 1816; cf. Mt 10,
32-33).
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L'espérance « est la
vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur le Royaume des
cieux et la Vie éternelle, en mettant notre confiance dans les promesses du
Christ et en prenant appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce
du Saint-Esprit » (Catéchisme, 1817)[18].
« La vertu d’espérance répond à l’aspiration
au bonheur placée par Dieu dans le cœur de tout homme » (Catéchisme, 1818) : elle protège du découragement ; elle dilate le
cœur dans l'attente de la béatitude éternelle ; elle préserve de l'égoïsme et
conduit à la joie (cf. ibidem).
Nous devons espérer la
gloire du ciel promise par Dieu à ceux qui l’aiment (cf. Rm 8, 28-30)
et font sa volonté (cf. Mt 7, 21), sûrs qu’avec la grâce de Dieu nous
pourrons « persévérer jusqu’à la fin » (cf. Mt 10, 22) (cf. Catéchisme,
1821).
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La charité « est la
vertu théologale par laquelle nous aimons Dieu par-dessus toute chose pour
Lui-même, et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu » (Catéchisme,
1822).
Voilà le commandement
nouveau de Jésus-Christ « que vous vous aimiez les uns les autres
comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12).
La charité est
supérieure à toutes les vertus (cf. 1 Co 13, 13).
« Si je n’ai pas la
charité, je ne suis rien... cela ne me sert de rien » (1 Co 13, 1-3).
« L’exercice de toutes
les vertus est animé et inspiré par la charité » (Catéchisme, 1827).
Elle constitue la «
forme » de toutes les vertus : elle les « informe » ou « vivifie », parce que
elle les oriente vers l’amour de Dieu ; sans la charité, les autres
vertus sont mortes.
La charité purifie notre
faculté humaine d’aimer et l’élève à la perfection surnaturelle de l’amour
divin (cf. Catéchisme, 1827).
Il y a un ordre dans la
charité. Nous devons aimer davantage les plus proches…
La charité se manifeste
aussi dans la correction fraternelle (cf. Catéchisme, 1829).
Si vous voulez voir le thème 28 complet sur la grâce vous pouvez aller au lien suivant : https://congocatholique.blogspot.com/p/theme-28-la-gr.html
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