03 avril, 2025

Notes pour le 4 avril 2025. Vendredi de la 4ème semaine du Carême

 

Ils veulent détruire la Croix.

4 avril 2025* : VENDREDI de la 4ème semaine du Carême.

 

*Écoute, Seigneur* :

Ils veulent te tuer à nouveau. Ils te crucifient à nouveau. En ce vendredi de Carême, je vais méditer profondément sur ta Passion et ta mort sur la Croix. Un Dieu qui souffre par amour pour moi.

 

Et en te voyant descendre à Jérusalem comme en cachette, je me souviens de ma vocation. Tu veux que je vive moi aussi sur la Croix, dans la douleur de l'Amour, mais sans attirer l'attention sur moi.

 

*Jean 7, 1-2* :

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.

 

La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.

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François :

Le passage du livre de la Sagesse (2, 1.12-22), proclamé dans la liturgie, révèle « comment est le cœur des impies, des personnes qui se sont éloignées de Dieu et se sont appropriées dans ce cas de la religion ».

Dans l’Église, en effet, il y a « les persécutés de dehors et les persécutés de dedans ».

 

Les saints eux-mêmes « ont été persécutés ». En effet, « lorsque nous lisons la vie des saints », nous nous trouvons face à de nombreuses « incompréhensions et persécutions ». Car, étant prophètes, ils disaient des choses qui apparaissaient « trop dures ».

 

Ainsi, « de nombreux penseurs de l’Église également ont été persécutés ». « Je pense à l’un d’entre eux, en ce moment, pas si loin de nous : un homme de bonne volonté, un prophète véritable, qui dans ses livres reprochait à l’Église de s’éloigner de la voie du Seigneur. Il a immédiatement été rappelé, ses livres ont été mis à l’index, on lui a retiré sa chaire et cet homme a ainsi fini sa vie, il n’y a pas si longtemps. Le temps est passé et aujourd’hui il est bienheureux ».

 

Mais comment — pourrait-on objecter — « hier c’était un hérétique et aujourd’hui il est bienheureux ? ». Oui, « hier, ceux qui avaient le pouvoir voulaient le condamner au silence parce que ce qu’il disait ne plaisait pas.

 

Aujourd’hui, l’Église qui, grâce à Dieu, sait se repentir, dit : non, cet homme est bon ! Plus encore : il est sur la voie de la sainteté : c’est un bienheureux ».

 

L’histoire témoigne donc que « toutes les personnes que l’Esprit Saint choisit pour dire la vérité au peuple de Dieu subissent des persécutions ».

« La dernière béatitude de Jésus : heureux ceux qui ont été persécutés en mon nom ». Voilà que « Jésus est précisément le modèle, l’icône : le Seigneur a tant souffert, il a été persécuté » ; et ainsi, « il a assumé toutes les persécutions de son peuple ».

 

Mais « aujourd’hui encore, les chrétiens sont persécutés ». Au point que « j’ose dire qu’il y a sans doute autant ou plus de martyrs à présent qu’au cours des premiers temps ».

 

Et ils sont persécutés « parce qu’à cette société mondaine, cette société tranquille qui ne veut pas de problèmes, ils disent la vérité et annoncent Jésus Christ ».

 

Véritablement, « aujourd’hui, il y a beaucoup de persécutions ». Dans certaines régions, aujourd’hui, « il y a même la peine de mort, il y a la prison si l’on a l’Évangile chez soi, si l’on enseigne le catéchisme »

 

« Un catholique de ces pays me disait qu’ils ne peuvent pas prier ensemble : cela est interdit ! On ne peut prier que seul et caché ». S’ils veulent célébrer l’Eucharistie, ils organisent « une fête d’anniversaire, ils font semblant de fêter l’anniversaire et ils célèbrent l’Eucharistie avant la fête ».

 

Et si, « comme cela est arrivé, ils voient arriver la police, ils cachent tout immédiatement, ils continuent la fête » entre « les manifestation de  joie et les meilleurs vœux » ; puis, lorsque les agents « s’en vont, ils finissent l’Eucharistie ». Et c’est ainsi qu’« ils doivent faire parce qu’il est interdit de prier ensemble ».

 

Pour les chrétiens, « il y aura toujours les persécutions et les incompréhensions ». Mais elles doivent être affrontées avec la certitude que « Jésus est le Seigneur et que cela est le défi et la croix de notre foi ». Ainsi, « lorsque cela arrive, dans nos communautés ou dans nos cœurs, nous regardons le Seigneur et nous pensons » au passage du livre de la Sagesse qui parle des pièges tendus par les impies aux justes.

Demandons au Seigneur « la grâce d’aller sur son chemin et, si cela est nécessaire, également à travers la croix de la persécution ».

 

Sagesse 2

Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes : « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation. Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et se nomme lui-même enfant du Seigneur.

 

Psaume 33

 

Il est proche du cœur brisé,

il sauve l’esprit abattu.

Malheur sur malheur pour le juste,

mais le Seigneur chaque fois le délivre.

 

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