21 mars, 2025

Notes pour le 22 mars 2025. Samedi de la 2ème semaine du Carême

 


22 mars 2025 : Samedi de la 2ème  semaine du Carême.

 

*Écoute, Seigneur* :

Moi aussi, j'ai la nostalgie de la maison du Père.

En ce temps de Carême, il m'est très précieux de penser à la fête qui m'attend pour l'éternité.

L'éternité n'a pas d'avant ni d'après.

Elle est éternelle.

 

*Luc 15, 32* :

Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

 

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François :

La parabole que je vous propose pour cette méditation est celle du Père miséricordieux (cf. Lc 15, 11-31). Nous sommes dans le domaine du mystère du Père.

 

Et il me vient à l’esprit de commencer par ce moment où le fils prodigue se trouve dans la porcherie, dans cet enfer de l’égoïsme, ce fils qui a fait tout ce qu’il voulait et qui, au lieu d’être libre, se retrouve asservi.

Il regarde les porcs qui mangent les gousses…, il en a envie et il est gagné par la nostalgie.

Nostalgie : mot-clé. La nostalgie du pain fraîchement sorti du four que les employés de sa maison, la maison de son père, mangent au petit déjeuner. 

La nostalgie est un sentiment puissant. Il a rapport avec la miséricorde, parce qu’il élargit notre âme. Il nous amène à nous rappeler le bien primordial – la patrie d’où vous venons – et nous éveille à l’espérance d’y retourner.

 

Dans ce large horizon de la nostalgie, ce jeune – dit l’Évangile – est entré en lui-même et s’est senti misérable. Et chacun de nous peut chercher ou se laisser porter à ce point où il se sent plus misérable. Chacun de nous a son secret de misère au-dedans… Il faut demander la grâce de le trouver.

 

Michée 7, 14

Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui t’appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers. Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d’autrefois ! Comme aux jours où tu sortis d’Égypte, tu lui feras voir des merveilles !

 

Psaume 102

Bénis le Seigneur, ô mon âme,

bénis son nom très saint, tout mon être !

Bénis le Seigneur, ô mon âme,

n’oublie aucun de ses bienfaits !

 

Car il pardonne toutes tes offenses

et te guérit de toute maladie ;

il réclame ta vie à la tombe

et te couronne d’amour et de tendresse !

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