22 mars 2025 : Samedi de la 2ème semaine du Carême.
*Écoute,
Seigneur* :
Moi aussi, j'ai la nostalgie de la maison du Père.
En ce temps de Carême, il m'est très précieux de penser à la fête qui
m'attend pour l'éternité.
L'éternité n'a pas d'avant ni d'après.
Elle est éternelle.
*Luc 15, 32* :
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es
toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et
se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la
vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
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François :
La parabole que je vous propose pour cette méditation est celle du Père
miséricordieux (cf. Lc 15, 11-31). Nous sommes dans le domaine du mystère du
Père.
Et il me vient à l’esprit de commencer par ce
moment où le fils prodigue se trouve dans la porcherie, dans cet enfer de
l’égoïsme, ce fils qui a fait tout ce qu’il voulait et qui, au lieu d’être
libre, se retrouve asservi.
Il regarde les porcs qui mangent les gousses…, il
en a envie et il est gagné par la nostalgie.
Nostalgie : mot-clé. La nostalgie du
pain fraîchement sorti du four que les employés de sa maison, la maison de son
père, mangent au petit déjeuner.
La nostalgie est un sentiment puissant. Il a rapport avec
la miséricorde, parce qu’il élargit notre âme. Il nous amène à nous rappeler le
bien primordial – la patrie d’où vous venons – et nous éveille à l’espérance
d’y retourner.
Dans ce large horizon de la nostalgie, ce jeune –
dit l’Évangile – est entré en lui-même et s’est senti misérable. Et chacun de nous
peut chercher ou se laisser porter à ce point où il se sent plus misérable. Chacun
de nous a son secret de misère au-dedans… Il faut demander la grâce de le
trouver.
Michée 7, 14
Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton
peuple, du troupeau qui t’appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré
de vergers. Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours
d’autrefois ! Comme aux jours où tu sortis d’Égypte, tu lui feras voir des
merveilles !
Psaume 102
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse !

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