4 février 2025 : mardi de la 4ème semaine du Temps ordinaire.
*Écoute,
Seigneur* :
Ce
matin, quand j'ai vu comment les gens de Gerasa t'ont demandé, ô Jésus, de
quitter leur territoire, j'ai compris que leur cœur était endurci, parce qu'ils
étaient attachés à leurs cochons. Ils préféraient que Jésus s'en aille pour
pouvoir continuer à élever des porcs.
Le
péché se multiplie.
Et
Toi, Seigneur, tu as compassion des gens.
Tu
renonces avec les apôtres à te reposer parce que tu as de la compassion.
Le
regard des chrétiens doit toujours être compatissant.
*Marc
6, 34* :
Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent
là-bas et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule.
Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils
étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les
enseigner longuement.
---------------------------------------
François :
Au centre du récit évangélique il y a la
« compassion » de Jésus (cf. v. 34). Compassion, mot-clé de
l’Évangile ; il est écrit dans le cœur du Christ, il est écrit depuis
toujours dans le cœur de Dieu.
Dans les Évangiles, nous voyons plusieurs fois Jésus éprouver de la
compassion pour les personnes souffrantes. Et plus nous lisons, plus nous
contemplons, et plus nous comprenons que la compassion du Seigneur n’est pas
une attitude occasionnelle, sporadique, mais elle est constante, mieux, elle
semble être la disposition de son cœur, dans lequel s’est incarnée la
miséricorde de Dieu.
Marc, par exemple, rapporte que, quand Jésus a commencé à aller à travers
la Galilée en prêchant et en chassant les démons, « un lépreux vient
auprès de lui ; il le supplie et, tombant à ses genoux, lui dit : “Si
tu le veux, tu peux me purifier”. Saisi de compassion, Jésus étendit la main,
le toucha et lui dit : “Je le veux, sois purifié”. À l’instant même, la
lèpre le quitta et il fut purifié » (1, 40-42). Dans ce geste et dans ces
paroles, il y a la mission de Jésus Rédempteur de l’homme : Rédempteur
dans la compassion. Il incarne la volonté de Dieu de purifier l’être humain
malade de la lèpre du péché ; il est “la main tendue de Dieu” qui touche
notre chair malade et accomplit cette œuvre en comblant l’abîme de la
séparation.
Hébreux
13, 15 :
Frères, en toute circonstance, offrons à Dieu, par Jésus, un sacrifice de
louange, c’est-à-dire les paroles de nos lèvres qui proclament son nom.
N’oubliez pas d’être généreux et de partager. C’est par de tels sacrifices que
l’on plaît à Dieu. Faites confiance à ceux qui vous dirigent et soyez-leur
soumis ; en effet, ils sont là pour veiller sur vos âmes, ce dont ils
auront à rendre compte.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire