*7 janvier 2025*. Mardi après l’Épiphanie.
*Écoute,
Seigneur* :
Il me semble que je n'ai pas encore appris des
Mages qui quittent tout pour suivre leur étoile.
Je vaque à mes occupations.
Je ne remarque pas les besoins des autres.
Je tombe dans l'indifférence.
Comment puis-je être rempli de ta compassion,
Seigneur ?
Peut-être en me rappelant que la source de mon
espérance en cette année jubilaire est l'Amour, la compassion que Dieu le Père
a pour moi.
Marc
6, 34-44
En ce temps-là, Jésus vit une grande foule. Il fut
saisi de *compassion* envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans
berger.
Alors, il se mit à les enseigner longuement.
« Donnez-leur
vous-mêmes à manger. »
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« Que
mon cœur guérisse de cette maladie : la culture de l’indifférence »
François
Le pape François invite à prier « le Seigneur
pour qu’il guérisse l’humanité, en commençant par nous : que mon cœur
guérisse de cette maladie qui est la culture de l’indifférence ».
L’amour de Dieu est un amour de
compassion, de miséricorde. C’est vrai que l’opposé de l’amour est la haine,
mais chez beaucoup de personnes, il n’y a pas de « haine
consciente » : « l’opposé plus quotidien de l’amour de Dieu, de
la compassion de Dieu, c’est l’indifférence ».
« Le combat entre la compassion de Jésus et
l’indifférence … se répète toujours dans l’histoire,
toujours… ». « Beaucoup de bonnes personnes … ne
comprennent pas les besoins des autres, elles ne sont pas capables de
compassion.
Peut-être parce que l’amour de Dieu n’est pas entré
dans leur cœur ou qu’elles ne l’ont pas laissé entrer.
1 Jean
4, 7-10
Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque
l’amour vient de Dieu.
Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu.
Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
Psaume
71
Montagnes, portez au peuple la paix,
collines, portez-lui la justice !
Qu’il fasse droit aux malheureux de son peuple,
qu’il sauve les pauvres gens, qu’il écrase
l’oppresseur !
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