31 décembre, 2024

Notes pour la Messe du 1er janvier 2025. Mère de Dieu

 


SOLENNITÉ DE SAINTE MARIE MÈRE DE DIEU

 

1 janvier 2025.

Que veux-tu, Mère, que je garde dans mon cœur ?

Et Elle me répond par l'intermédiaire de mon Ange : que tu sois un semeur de paix et de joie.

Que tu ne dises pas un mot qui contrarie quelqu'un.

Ne critique pas.

Dieu s'est fait tout petit, pour que je n'aie pas honte de ma petitesse, mais que j'aie toujours l'espérance que Dieu est mon Père, qui m'aime.

Il ne vient pas avec la puissance de celui qui veut être craint, mais avec la fragilité de celui qui demande à être aimé; il ne  juge pas du haut d’un trône, mais nous regarde d’en bas comme un frère, et même comme un fils.

 

Il naît petit et nécessiteux pour que personne n’ait jamais à avoir honte de lui-même: c’est précisément lorsque nous faisons l’expérience de notre faiblesse et de notre fragilité que nous pouvons sentir Dieu de plus près encore, parce qu’il s’est présenté à nous de cette manière, faible et fragile.

 

C’est l’enfant-Dieu qui est né pour n’exclure personne. Pour que nous soyons tous frères et sœurs.

 

 

Luc 2, 16-21

En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.

Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.

 

Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.

Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

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François

Nous commençons la nouvelle année en la confiant à Marie, Mère de Dieu.

 

L’Evangile de la liturgie d’aujourd’hui parle d’elle, nous renvoyant à nouveau à l’enchantement de la crèche.

 

Les bergers se rendent sans tarder à la grotte et que trouvent-ils? Ils trouvent «Marie, Joseph et l’enfant couché dans la mangeoire» (Lc 2, 16).

 

Arrêtons-nous sur cette scène et imaginons Marie qui, en mère tendre et attentionnée, vient de déposer Jésus dans la mangeoire.

 

Dans cette action de le déposer, nous pouvons voir un don qui nous est fait: la Vierge ne garde pas son Fils pour elle, mais nous le présente; elle ne le tient pas seulement dans ses bras, mais le dépose pour nous inviter à le regarder, à l’accueillir et à l’adorer.

 

Telle est la maternité de Marie: le Fils qui naît, elle nous l’offre à tous.

Toujours en donnant le Fils, en indiquant le Fils, en ne gardant jamais le Fils comme sa propriété, non. Et il en sera ainsi tout au long de la vie de Jésus.

 

Et en le déposant devant nos yeux, sans dire un mot, elle nous transmet un merveilleux message: Dieu est proche, à notre portée.

 

Il ne vient pas avec la puissance de celui qui veut être craint, mais avec la fragilité de celui qui demande à être aimé; il ne  juge pas du haut d’un trône, mais nous regarde d’en bas comme un frère, et même comme un fils.

 

Il naît petit et nécessiteux pour que personne n’ait jamais à avoir honte de lui-même: c’est précisément lorsque nous faisons l’expérience de notre faiblesse et de notre fragilité que nous pouvons sentir Dieu de plus près encore, parce qu’il s’est présenté à nous de cette manière, faible et fragile. C’est l’enfant-Dieu qui est né pour n’exclure personne. Pour que nous soyons tous frères et sœurs.

 

Nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de la paix.

 

Nous ne pouvons véritablement construire la paix que si nous l’avons dans notre cœur, que si nous la recevons du Prince de la Paix.

Mais la paix nous demande de faire le premier pas, elle nous demande des gestes concrets. Elle se construit avec l’attention envers les plus petits, avec le courage du pardon, qui éteint le feu de la haine.

 

Et elle a également besoin d’un regard positif: que nous regardions toujours non pas le mal qui nous divise, mais le bien qui peut nous unir!

Il ne sert à rien de se laisser abattre et de se plaindre, mais il faut retrousser ses manches pour construire la paix.

 

Que la Mère de Dieu, Reine de la Paix, obtienne la concorde dans nos cœurs et dans le monde entier en ce début d’année.

 

Nombres 6, 22-27

Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !” Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. »

 

Psaume 66

 

Que les nations chantent leur joie,

car tu gouvernes le monde avec justice ;

sur la terre, tu conduis les nations.

 

La terre a donné son fruit ;

Dieu, notre Dieu, nous bénit.

Que la terre tout entière l’adore !

 

Galates 4, 4-7

Frères, lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse, afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils.

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