Leçon 6 : La vertu comme
attitude.
SITUATION LEÇON 6 :
Franck
vient de terminer ses études de médecine. Bien qu'il ait déjà le numéro de
l'Ordre, il est au chômage. Il semble que toutes les portes lui soient fermées.
Sa fiancée, Prisca, infirmière 5 étoiles, l'encourage en essayant de discerner
l'attitude à adopter.
QUESTION À RÉPONDRE DANS LE CAHIER :
Qu’est que tu dirais à Franck à la
place de Prisca ?
Thème
de réfléxion :
L’espérance
Explications
opportunes du professeur :
1. La vertu comme attitude de l’âme.
Les sentiments, comme le thermomètre, nous informent sur l'état de notre
corps, de notre âme ou de la personne que nous sommes (nous sommes des esprits
créés directement par Dieu).
Les vertus sont les bonnes dispositions ou attitudes face aux problèmes de la vie.
Dans la vie, nous rencontrons des « turbulences » comme dans les voyages en
avion.
Il est très important d'acquérir de bonnes attitudes face aux problèmes de la vie.
2. Considérons
maintenant l'attitude de l'âme propre à chaque vertu cardinale.
La justice est l'attitude de l'âme qui veut donner à chacun son dû.
La force d’âme est la bonne attitude face aux difficultés.
La tempérance est l'attitude de l'âme face aux plaisirs de la vie.
3. Importance
de l’espérance. La
“petite” espérance
Le poète français Charles Péguy, au début de
son poème sur l'espérance, parle des trois vertus théologales (la foi,
l'espérance et la charité) comme de trois sœurs qui marchent ensemble :
« La petite espérance s’avance entre ses deux
grandes sœurs.
[…]
C’est elle, cette petite qui entraîne tout.
Car la Foi ne voit que ce qui est.
Et elle, elle voit ce qui sera.
La Charité n’aime que ce qui est.
Et elle, elle aime ce qui sera.
[…]
En réalité, c’est elle qui fait marcher les deux autres.
Et qui les traîne.
Et qui fait marcher tout le monde ».
(Le porche du mystère de la deuxième vertu, Gallimard, 1986)
Pensez-y : comment pourrions-nous vivre sans
espérance ? À quoi ressembleraient nos journées ? L'espérance est le sel du
quotidien.
L'espérance chrétienne n'est pas un optimisme
facile ni un placebo pour les crédules : elle est la certitude, enracinée dans
l'amour et dans la foi, que Dieu ne nous laisse jamais seuls et qu'il tient sa
promesse : « Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car
tu es avec moi » (Ps 22, 4).
L'espérance chrétienne n'est pas une négation
de la souffrance et de la mort, elle est une célébration de l'amour du Christ
ressuscité qui est toujours avec nous, même lorsqu'il semble loin. Le Christ
lui-même est pour nous la grande lumière de l'espérance et la boussole dans
notre nuit, car il est “l'étoile radieuse du matin” » (Exhort. ap. Christus vivit, du pape
François, n. 33).

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