Leçon 22. La coopération
au mal.
Situation :
Maggy, une étudiante de l’ISSI, a été contactée par Pierre, agent d’une
clinique de la ville, en lui proposant, de donner des ovules pour faire la
fécondation artificielle pour servir les dames qui n’ont pas d’enfants. Elle
sera rétribuée. Elle accepte. Mais il trouve sa collègue Glody qui lui dit qu’elle
doit refuser car elle ne doit pas coopérer au mal.
Pourquoi
Maggy ne doit pas coopérer avec la fivette ?
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Coopération à une mauvaise action.
La coopération au mal.
CEC 1868
Le péché est un
acte personnel.
Mais nous avons
une responsabilité dans les péchés commis par d’autres, quand nous y
coopérons :
– en y participant
directement et volontairement ;
– en les
commandant, les conseillant, les louant ou les approuvant ;
– en ne les
révélant pas ou en ne les empêchant pas, quand on y est tenu ;
– en protégeant
ceux qui font le mal.
2376 Les
techniques qui provoquent une dissociation des parentés, par l’intervention
d’une personne étrangère au couple (don de sperme ou d’ovocyte, prêt d’utérus)
sont gravement déshonnêtes. Ces techniques (insémination et fécondation
artificielles hétérologues) lèsent le droit de l’enfant à naître d’un père et
d’une mère connus de lui et liés entre eux par le mariage. Elles trahissent
" le droit exclusif à ne devenir père et mère que l’un par l’autre "
(CDF, instr. " Donum vitæ " 2, 1).
2377 Pratiquées au
sein du couple, ces techniques (insémination et fécondation artificielles
homologues) sont peut-être moins préjudiciables, mais elles restent moralement
irrecevables. Elles dissocient l’acte
sexuel de l’acte procréateur.
L’acte fondateur de l’existence de l’enfant n’est plus
un acte par lequel deux personnes se donnent l’une à l’autre, il " remet la vie et l’identité de
l’embryon au pouvoir des médecins et des biologistes, et instaure une
domination de la technique sur l’origine et la destinée de la personne humaine.
Une telle relation
de domination est de soi contraire à la dignité et à l’égalité qui doivent être
communes aux parents et aux enfants (cf. CDF, instr. " Donum vitæ "
2, 5). " La procréation est moralement privée de sa perfection propre quand
elle n’est pas voulue comme le fruit de l’acte conjugal, c’est-à-dire du geste
spécifique de l’union des époux ... Seul le respect du lien qui existe entre
les significations de l’acte conjugal et le respect de l’unité de l’être
humain permet une procréation conforme à la dignité de la personne " (CDF,
instr. " Donum vitæ " 2, 4).
2378 L’enfant
n’est pas un dû, mais un don. Le " don le plus excellent du mariage "
est une personne humaine. L’enfant ne peut être considéré comme un objet de
propriété, ce à quoi conduirait la reconnaissance d’un prétendu " droit à
l’enfant ". En ce domaine, seul l’enfant possède de véritables droits :
celui " d’être le fruit de l’acte
spécifique de l’amour conjugal de ses parents, et aussi le droit d’être
respecté comme personne dès le moment de sa conception " (CDF, instr.
" Donum vitæ " 2, 8).
2379 L’Evangile
montre que la stérilité physique n’est pas un mal absolu. Les époux qui, après
avoir épuisé les recours légitimes à la médecine, souffrent d’infertilité
s’associeront à la Croix du Seigneur, source de toute fécondité spirituelle.
Ils peuvent marquer leur générosité en adoptant des enfants délaissés ou en
remplissant des services exigeants à l’égard d’autrui.
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