08 avril, 2024

Attention spirituelle des malades en situation d'accompagnement

 


L’accompagnement spirituel des malades en fin de vie.

Module ISSI 3001 : Famille et Santé.

Idée principale : il n'est pas bon pour la personne humaine de mourir « seule ». 

Une bonne mort exige que nous mourions en compagnie de notre famille. 

L'infirmière ne doit pas oublier ce point important. 

C'est pourquoi, dans le module Famille et Santé, lorsque l'on parle du moment de la mort et de l'accompagnement lorsque l'on ne peut fournir que des soins palliatifs, on insiste sur l'idée de ne pas laisser le mourant seul, abandonné dans un box, sans famille.

Le cours d’aujourd’hui se développe en 3 heures :


 

1ere situation. cas : AVC . Temps additionnel.

 

Un malade catholique (les sacrements, la présence de la famille).

 

C’est quoi l’aide spirituelle? Les croyances aux esprits, les malédictions, les potions (le respect).

Vous pouvez et vous devez les aider à profiter de ces temps mieux que les « hommes de Dieu », prêtres ou pasteurs. Vous avez la proximité.

Importance de bien connaître la leçon 28 sur La Providence : Nature et Hasard, surnaturel et miracles, faveurs. La valeur de la prière.

Dieu est mon Père. Prière chrétienne, pas ma volonté mais la tienne.

L’aide du « temps additionnel ».



Situation

Anselme, 50 ans, marié, catholique pratiquant, professeur à l’Université, 5 enfants, est transporté en Urgences, avec son côté droit paralysé, inconscient.

L’aumônier de l’hôpital, après avoir parlé avec Mimi, l’infirmière présente et la famille, lui administre l’Onction des malades.

Le lendemain il est transféré à Réanimation où il récupère sa conscience.

Katy, étudiante de l’ISSI qui fait son stage, lui demande s’il a besoin de l’assistance d’un prêtre.

Anselme, demande de recevoir la communion chaque jour.

Une semaine après, le professeur est amené à une chambre de Médecine Interne. C’est l’infirmière Georgine qui le suit plus directement.


Questions que le professeur devra répondre pendant le cours :

 

1. Quelle est l’information que Mimi doit transmettre à l’aumônier de l’hôpital

 

2. Comment doit aborder Katy le premier approche au professeur Anselme

 

3. Supposons que le malade dit qu’il est simplement chrétien. Comment l’aider spirituellement ?

 

4. Comment doit agir Georgine auprès du malade et de sa famille ?

 

5. La notion de temps « additionnel » peut aider le malade ?

 

Question à répondre pour l’évaluation sur une feuille :

Quel est le geste le plus important qui doit faire l’infirmière avec un malade en situation terminale ?




2ème Situation :

Célestine a une tumeur maligne. Elle a eu déjà 4 interventions et maintenant la métastase dans la vésicule biliaire provoque une ictéricie de la peau. Le médecin suggère une nouvelle intervention mais elle refuse. En plus elle se confie à Thérèse, infirmière expérimentée, en lui disant qu’elle n’est plus catholique car Dieu l’a abandonnée.

 Question à répondre sur la feuille d’évaluation :

Qu’est-ce que Thérèse peut faire pour mieux accompagner une patiente qui pense que Dieu l’a abandonnée ?

 

 

1. Nous avons déjà étudié en Anthropologie le sens de la douleur

La douleur est un mal physique.

Le péché est un mal moral (Les péchés les plus graves sont contre la miséricorde de Dieu et la haine de Dieu : péchés contre l’Esprit Saint).

La Médecine n'est pas seulement une technique, elle doit s'intéresser à ce qui est bon pour la personne et pas seulement pour le corps.

 

Le sens chrétien de la douleur et de la mort.

Dieu révèle par le Christ que la mort et la souffrance sont des remèdes du péché. Des occasions pour effacer la désobéissance des péchés.

La mort éternelle c’est l’enfer. La mort chrétienne est un acte d’amour : l’offrande de la vie par Amour.

 

2. Mauvaises interprétations de la douleur.

a)   Dieu t’a punit ! Dieu est infiniment  Bon et Tout-Puissant. Il permet la douleur et la mort pour notre bien, afin que librement nous puissions nous sanctifier.

b)   Des attaques des esprits ou du démon.

c)   Pessimisme et dépression.

 

3. L’infirmière a l’obligation d’aider à bien mourir (famille, testament, réconciliation).

Donner l’espérance du Ciel et pas seulement la possibilité de guérison par un miracle.

L’Onction des malades.

La recommandation de l’âme.

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Annexe sur la pudeur

Expliquer le cathétérisme urinaire aux infirmières.

Le cathétérisme urinaire est une procédure médicale qui consiste à introduire un tube stérile (cathéter) dans la vessie afin de vider l'urine. Cette intervention est réalisée pour diverses raisons, telles que :

·         Rétention urinaire: lorsque la vessie ne se vide pas complètement.

·         Incontinence urinaire sévère: pour collecter l'urine et prévenir les complications.

·         Chirurgie: avant ou après une opération au niveau de l'appareil urinaire.

·         Surveillance de la diurèse: pour mesurer la quantité d'urine produite.

Les étapes du cathétérisme urinaire chez la femme

1.   Préparation:

o    Expliquer la procédure: Il est essentiel d'expliquer clairement à la patiente les raisons du cathétérisme, les étapes de la procédure et ce qu'elle peut ressentir.

o    Positionnement: Placer la patiente en position de lit, les genoux légèrement fléchis et les pieds soutenus.

o    Hygiène: Se laver soigneusement les mains et mettre des gants stériles.

o    Matériel: Préparer tout le matériel nécessaire (cathéter, lubrifiant, compresses stériles, sac collecteur, etc.).

2.   Réalisation:

o    Ouverture des grandes lèvres: Séparer délicatement les grandes lèvres à l'aide de compresses stériles.

o    Identification du méat urétral: Localiser l'ouverture de l'urètre (méat urétral) et nettoyer la zone avec une solution antiseptique.

o    Lubrification du cathéter: Lubrifier l'extrémité du cathéter avec un lubrifiant hydrosoluble.

o    Introduction du cathéter: Insérer doucement le cathéter dans l'urètre en suivant l'angle de l'urètre. Une fois que l'urine s'écoule, avancer le cathéter de quelques centimètres supplémentaires.

o    Gonflage du ballonnet: Gonfler le ballonnet situé à l'extrémité du cathéter pour maintenir le cathéter en place.

o    Fixation du cathéter: Fixer le cathéter à la cuisse de la patiente à l'aide d'une bande adhésive.

o    Raccordement au sac collecteur: Raccorder le cathéter au sac collecteur.

3.   Fin de la procédure:

o    Surveillance: Surveiller la patiente et le débit urinaire.

o    Confort: Assurer le confort de la patiente en la replaçant confortablement dans son lit.

Respect de la pudeur

Le respect de la pudeur de la patiente est primordial lors d'un cathétérisme urinaire. Pour cela, il est important de :

·         Discrétion: Effectuer la procédure dans un endroit calme et privé.

·         Communication: Maintenir une communication constante avec la patiente en lui expliquant chaque étape et en lui demandant si elle ressent de la douleur ou de l'inconfort.

·         Drap housse: Utiliser un drap housse pour couvrir les parties intimes de la patiente.

·         Positionnement: Choisir une position qui permet à la patiente de se sentir le plus à l'aise possible.

Conseils supplémentaires

·         Formation: Les infirmières doivent être formées aux bonnes pratiques de cathétérisme urinaire.

·         Hygiène: Une hygiène rigoureuse est essentielle pour prévenir les infections urinaires.

·         Surveillance: Il est important de surveiller régulièrement la patiente et le cathéter pour détecter tout signe d'infection ou de complication.

 

Cathétérisme urinaire chez l'homme :

Le cathétérisme urinaire chez l'homme est une procédure similaire à celle pratiquée chez la femme, mais avec quelques spécificités anatomiques.

Objectifs du cathétérisme urinaire chez l'homme:

·         Soulager la rétention urinaire: due à une obstruction (prostate, calcul) ou à une neuro-vésicule.

·         Collecter des urines stériles: pour des analyses bactériologiques.

·         Vider la vessie avant une intervention chirurgicale.

·         Surveiller la diurèse: mesurer le volume urinaire.

Matériel nécessaire:

·         Cathéter urinaire stérile (taille adaptée)

·         Lubrifiant hydrosoluble

·         Compresses stériles

·         Solution antiseptique

·         Gants stériles

·         Sac collecteur

Sangle de fixation. Une sangle est une bande large et plate, généralement  en tissu ou en un matériau résistant, qui sert à : Serrer: maintenir des objets ensemble. Soutenir.

Étapes de la procédure:

1.   Préparation:

o    Expliquer la procédure: Informer le patient de l'objectif, du déroulement et des sensations éventuelles.

o    Positionnement: Placer le patient en position couchée sur le dos, les jambes légèrement écartées.

o    Hygiène: Se laver soigneusement les mains et mettre des gants stériles.

o    Préparation du matériel: Avoir à portée de main tout le matériel nécessaire.

2.   Réalisation:

o    Désinfection: Nettoyer le gland et le méat urétral avec une solution antiseptique.

o    Lubrification: Lubrifier l'extrémité du cathéter.

o    Introduction du cathéter: Insérer délicatement le cathéter dans l'urètre en suivant l'axe de la verge. Une fois que l'urine s'écoule, avancer le cathéter de quelques centimètres.

o    Gonflage du ballonnet: Gonfler le ballonnet situé à l'extrémité du cathéter pour maintenir le cathéter en place.

o    Fixation du cathéter: Fixer le cathéter à la cuisse de l'homme à l'aide d'une sangle.

o    Raccordement au sac collecteur: Raccorder le cathéter au sac collecteur.

3.   Fin de la procédure :

o    Surveillance: Surveiller le débit urinaire et la tolérance du patient.

o    Confort: Assurer le confort du patient en le replaçant confortablement.

Points clés à retenir :

·         Respect de l'intimité: Créer un environnement calme et discret.

·         Douleur: Le cathétérisme peut être source d'inconfort, mais il ne doit pas être douloureux.

·         Complications: Des complications peuvent survenir (infection urinaire, saignement), il est important de les surveiller.

·         Formation: Une formation spécifique est nécessaire pour réaliser cette procédure.

Différences avec la femme:

·         Longueur de l'urètre: L'urètre masculin est plus long et plus sinueux.

·         Présence de la prostate: Chez l'homme adulte, la prostate peut comprimer l'urètre et rendre le cathétérisme plus difficile.

Conseils supplémentaires:

·         Communication: Un dialogue continu avec le patient est essentiel pour le rassurer et détecter d'éventuelles difficultés.

·         Hygiène rigoureuse: Pour prévenir les infections urinaires.

·         Surveillance régulière: Du débit urinaire, de la couleur des urines, de l'apparition de douleurs...




La pudeur et le confort des patients lors de soins intimes.

Pourquoi il est important de discuter de pudeur avec les infirmières:

·         Respect de la dignité du patient: Il est essentiel que les infirmières, quel que soit leur sexe, soient sensibilisées à l'importance de préserver la dignité et l'intimité du patient lors de tout soin, y compris ceux impliquant les organes génitaux.

·         Création d'un climat de confiance: Une attitude respectueuse et délicate de la part du soignant contribue à établir un climat de confiance avec le patient, ce qui est primordial pour la qualité des soins.

·         Réduction de l'anxiété: En expliquant clairement les raisons de chaque geste et en adoptant une attitude professionnelle et bienveillante, les infirmières peuvent aider à réduire l'anxiété du patient.

·          

·         Compétences: Les infirmières, hommes et femmes, reçoivent une formation spécifique pour réaliser ce type de soins. Leur compétence ne dépend pas de leur sexe.

·         Disponibilité: La disponibilité du personnel soignant est souvent un facteur déterminant dans l'organisation des soins. Il n'est pas toujours possible de demander systématiquement la présence d'un infirmier ou d'un membre de la famille.

·         Consentement du patient: Le choix de la personne qui réalise le soin doit toujours se faire en concertation avec le patient, en tenant compte de ses préférences et de son consentement éclairé.

 

Comment aborder le sujet de la pudeur avec les infirmières:

·         Mettre l'accent sur la formation: Rappeler aux infirmières qu'elles ont été formées pour réaliser ce type de soins de manière professionnelle et respectueuse de la dignité du patient.

·         Souligner l'importance de la communication: Insister sur la nécessité d'expliquer chaque geste au patient, de le mettre à l'aise et de répondre à ses questions.

·         Proposer des outils et des techniques: Présenter des outils et des techniques spécifiques pour préserver l'intimité du patient (par exemple, utiliser des draps pour cacher les parties du corps non concernées par le soin).

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En conclusion:

La pudeur est un aspect essentiel des soins infirmiers et doit être prise en compte pour tous les patients, quel que soit le soin à réaliser. En privilégiant la communication, la formation et le respect de la personne, il est possible de garantir des soins de qualité et de préserver la dignité de tous.

Autres pistes de réflexion:

·         Impliquer le patient dans ses soins: Encourager le patient à exprimer ses besoins et ses préférences.

·         Travailler en équipe: Favoriser une collaboration étroite entre les différents professionnels de santé pour garantir une prise en charge globale du patient.

·         Mettre en place des protocoles: Établir des protocoles clairs et précis pour la réalisation de ce type de soins.

Il est important de rappeler que chaque situation est unique et qu'il convient d'adapter les pratiques en fonction des besoins spécifiques de chaque patient.

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Troisième SITUATION Drépanocitaire. Sens de la douleur. Soins palliatifs.

Croyances aux esprits. Animistes.  Superstition. Bien expliquer le diagnostic, l’éventuelle évolution de la maladie. Le sens de la douleur. La morphine. Prévenir le suicide.

 

Situation

Méradi, 17 ans, élève de terminale dans une école protestante, est drépanocytaire. Elle n’est pas baptisée. Périodiquement elle est hospitalisée avec des crises douloureuses. Ses parents souffrent beaucoup et subissent une pression de deux familles qui les incitent au divorce. Méradi se sent coupable et manifeste à l’infirmière Claudine son désir de mourir et laisser de souffrir. Claudine demande à Georgine, infirmière expérimentée comment l’aider. Une nouvelle crise, après l’avoir enlevé sa rate, fait penser aux médecins que Méradi ne pourra tenir longtemps. L’équipe soignante s’applique aux soins palliatifs.

Question à répondre sur la feuille d’évaluation :

Comment Claudine peut soutenir Méradi dans un moment si dur ?

                                                                                                     

Questions que le professeur devra répondre :

1.   Comment encourager une malade à faire face à la douleur. Quel est le sens de la douleur ?

 

2.   Dans quels termes Claudine devrait parler avec les parents de Méradi ?

 

3.   Quels sont les soins palliatifs les plus importants.

Les soins palliatifs sont une approche spécialisée qui vise à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies graves et de leurs familles. Ils se concentrent sur le soulagement de la douleur et d'autres symptômes, ainsi que sur les aspects psychologiques, sociaux et spirituels.

Les soins palliatifs les plus importants couvrent plusieurs domaines:

Soulagement de la douleur et des autres symptômes

·         Gestion de la douleur: Utilisation d'analgésiques adaptés, techniques non médicamenteuses (réflexologie, massage...), et ajustements réguliers des traitements.

·         Contrôle des autres symptômes: Nausées, vomissements, difficultés respiratoires, fatigue, anxiété, dépression... Ces symptômes sont évalués et traités de manière individualisée.

Soutien psychologique

·         Écoute active: Permettre à la personne malade et à sa famille d'exprimer leurs émotions et leurs craintes.

·         Psychothérapie: Proposer des thérapies individuelles ou de groupe pour aider à faire face à la maladie et à la fin de vie.

·         Soutien spirituel: Accompagner la personne dans sa dimension spirituelle, quelle qu'elle soit.

Préparation à la fin de vie

·         Discussions ouvertes: Aborder les questions liées à la fin de vie, aux souhaits de la personne et à la planification des soins.

·         Soutien à la décision: Aider la personne et sa famille à prendre des décisions éclairées concernant les soins en fin de vie.

·         Accompagnement jusqu'au dernier moment: Assurer une présence continue et un soutien psychologique aux proches.

 

Les objectifs des soins palliatifs sont multiples:

·         Améliorer la qualité de vie: En soulageant les symptômes, en préservant l'autonomie et en favorisant le bien-être.

·         Permettre à la personne de vivre pleinement les derniers moments de sa vie.

·         Soutenir la famille: En offrant un accompagnement personnalisé et en répondant à leurs besoins.

Il est important de noter que les soins palliatifs ne signifient pas renoncer à tout traitement. Ils peuvent être associés à d'autres traitements curatifs ou palliatifs.

Les soins palliatifs peuvent être dispensés à domicile, en hôpital ou en unité de soins palliatifs.

 

4.   Est-ce que Georgine peut lui proposer d’être baptisée ?

 

5.   Quelle aide les parents de Méradi peuvent-ils apporter à leur enfant ?

 

 



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