L’accompagnement spirituel des malades en fin de vie.
Module ISSI
3001 : Famille et Santé.
Idée principale : il n'est pas bon pour la personne
humaine de mourir « seule ».
Une bonne mort exige que nous mourions en
compagnie de notre famille.
L'infirmière ne doit pas oublier ce point
important.
C'est pourquoi, dans le module Famille et Santé, lorsque l'on parle
du moment de la mort et de l'accompagnement lorsque l'on ne peut fournir que
des soins palliatifs, on insiste sur l'idée de ne pas laisser le mourant seul,
abandonné dans un box, sans famille.
Le cours d’aujourd’hui se développe en 3 heures :
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1ere situation. cas : AVC . Temps additionnel.
C’est quoi l’aide spirituelle? Vous
pouvez et vous devez les aider à profiter de ces temps mieux que les
« hommes de Dieu », prêtres ou pasteurs. Vous avez la proximité.
Importance de bien connaître la
leçon 32 sur La Providence : Hasard, miracles, faveurs. La valeur de la prière.
https://congocatholique.blogspot.com/2024/03/lecon-28-la-providence.html
L’aide du conseil sur le « temps additionnel ».
Situation
Anselme, 50 ans, marié, catholique
pratiquant, professeur à l’Université, 5 enfants, est transporté en Urgences,
avec son côté droit paralysé, inconscient.
L’aumônier de l’hôpital, après avoir
parlé avec Mimi, l’infirmière présente et la famille, lui administre l’Onction
des malades.
Le lendemain il est transféré à
Réanimation où il récupère sa conscience.
Katy, étudiante de l’ISSI qui fait
son stage, lui demande s’il a besoin de l’assistance d’un prêtre.
Anselme, demande de recevoir la
communion chaque jour.
Une semaine après, le professeur est
amené à une chambre de Médecine Interne. C’est l’infirmière Georgine qui le
suit plus directement.
Questions que le professeur devra répondre pendant le cours :
1. Quelle est
l’information que Mimi doit transmettre à l’aumônier de l’hôpital
2. Comment doit
aborder Katy la premier approche au professeur Anselme
3. Supposons que le
malade dit qu’il est simplement chrétien. Comment l’aider
spirituellement ?
4. Comment doit
agir Georgine auprès du malade et de sa famille ? Écouter, prendre note.
5. La notion de
temps « additionnel » peut aider le malade ?
Question à
répondre pour l’évaluation sur une feuille :
Quel est le geste le plus important qui doit faire
l’infirmière avec un malade en situation terminale ?
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2ème
Situation :
Célestine a une tumeur maligne. Elle a eu déjà 4
interventions et maintenant la métastase dans la vésicule biliaire provoque une
jaunisse de la peau. Le médecin suggère une nouvelle intervention mais elle
refuse. En plus elle se confie à Thérèse, infirmière expérimentée, en lui
disant qu’elle n’est plus catholique car Dieu l’a abandonnée.
Question à répondre sur la feuille d’évaluation :
Qu’est-ce que
Thérèse peut faire pour mieux accompagner une patiente qui pense que Dieu l’a
abandonnée ?
1. Nous avons
déjà étudié en Anthropologie le sens de la douleur
La douleur est un mal physique.
Le péché est un mal moral (Les péchés les plus graves
sont contre la miséricorde de Dieu et la haine de Dieu : péchés contre
l’Esprit Saint).
La Médecine n'est pas seulement une technique, elle doit
s'intéresser à ce qui est bon pour la personne et pas seulement pour le corps.
Le sens chrétien
de la douleur et de la mort.
Dieu révèle par le Christ que la mort et la souffrance
sont des remèdes du péché. Des occasions pour effacer la désobéissance des
péchés.
La mort éternelle c’est l’enfer. La mort chrétienne est
un acte d’amour : l’offrande de la vie par Amour.
2. Mauvaises
interprétations de la douleur.
a) Dieu t’a punit ! Dieu est
infiniment Bon et Tout-Puissant. Il permet la douleur et la mort pour notre
bien, afin que librement nous puissions nous sanctifier.
b) Des attaques des esprits ou du
démon.
c) Pessimisme et dépression.
3. L’infirmière a
l’obligation d’aider à bien mourir (famille, testament, réconciliation).
Donner l’espérance du Ciel et pas seulement la
possibilité de guérison par un miracle.
L’Onction des malades.
La recommandation de l’âme.
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Annexe sur la
pudeur lors du cathétérisme urinaire
o Préparation: Expliquer la procédure: Il est essentiel d'expliquer clairement
les raisons du cathétérisme, les étapes de la procédure et ce qu'on peut
ressentir.
o
Respect de
la pudeur
Le respect de la
pudeur est primordial lors d'un cathétérisme urinaire. Pour cela, il est
important de :
·
Discrétion: Effectuer la procédure dans un endroit
calme et privé.
·
Communication: Maintenir une communication constante avec
le patient en lui expliquant chaque étape et en lui demandant si on ressent de
la douleur ou de l'inconfort.
·
Drap
housse: Utiliser un
drap housse pour couvrir les parties intimes.
·
Formation: Les infirmières doivent être formées aux
bonnes pratiques de cathétérisme urinaire.
·
Hygiène: Une hygiène rigoureuse est essentielle
pour prévenir les infections urinaires. Il est important de surveiller
régulièrement le patient et le cathéter pour détecter tout signe d'infection ou
de complication.
La pudeur et le confort des patients lors
de soins intimes.
Pourquoi il est important
de discuter de pudeur avec les infirmières:
·
Respect de la dignité du patient: Il est essentiel que les infirmières, soient sensibilisées à l'importance
de préserver la dignité et l'intimité du patient lors de tout soin, y compris
ceux impliquant les organes génitaux.
·
Création d'un climat de confiance: Une attitude respectueuse et délicate de la part du soignant contribue à
établir un climat de confiance avec le patient, ce qui est primordial pour la
qualité des soins.
·
Réduction de l'anxiété: En
expliquant clairement les raisons de chaque geste et en adoptant une attitude
professionnelle et bienveillante, les infirmières peuvent aider à réduire
l'anxiété du patient.
·
·
Disponibilité: La
disponibilité du personnel soignant est souvent un facteur déterminant dans
l'organisation des soins. Il n'est pas toujours possible de demander
systématiquement la présence d'un infirmier ou d'un membre de la famille.
·
Consentement du patient: Le
choix de la personne qui réalise le soin doit toujours se faire en concertation
avec le patient, en tenant compte de ses préférences et de son consentement
éclairé.
En conclusion:
La pudeur est un aspect essentiel des soins infirmiers et doit être prise
en compte pour tous les patients, quel que soit le soin à réaliser. En
privilégiant la communication, la formation et le respect de la personne, il
est possible de garantir des soins de qualité et de préserver la dignité de
tous.
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Troisième
SITUATION Drépanocitaire. Sens de la douleur. Soins palliatifs.
Croyances aux esprits. Animistes.
Superstition. Bien expliquer le diagnostic, l’éventuelle évolution de la
maladie. Le sens de la douleur. La morphine. Prévenir le suicide.
Situation
Méradi, 17 ans, élève de terminale
dans une école protestante, est drépanocytaire. Elle n’est pas baptisée.
Périodiquement elle est hospitalisée avec des crises douloureuses. Ses parents
souffrent beaucoup et subissent une pression de deux familles qui les incitent
au divorce. Méradi se sent coupable et manifeste à l’infirmière Claudine son
désir de mourir et laisser de souffrir. Claudine demande à Georgine, infirmière
expérimentée comment l’aider. Une nouvelle crise, après l’avoir enlevé sa rate,
fait penser aux médecins que Méradi ne pourra tenir longtemps. L’équipe
soignante s’applique aux soins palliatifs.
Question à répondre sur la
feuille d’évaluation :
Comment Claudine
peut soutenir Méradi dans un moment si dur ?
1.
Quels sont les soins palliatifs les plus
importants.
Les soins
palliatifs sont une approche spécialisée qui vise à améliorer la qualité de vie
des personnes atteintes de maladies graves et de leurs familles. Ils se
concentrent sur le soulagement de la douleur et d'autres symptômes, ainsi que
sur les aspects psychologiques, sociaux et spirituels.
Les soins palliatifs les plus importants
couvrent plusieurs domaines :
Soulagement de
la douleur et des autres symptômes
·
Gestion de
la douleur : Utilisation d'analgésiques adaptés,
techniques non médicamenteuses (réflexologie, massage...), et ajustements
réguliers des traitements.
·
Contrôle
des autres symptômes: Nausées,
vomissements, difficultés respiratoires, fatigue, anxiété, dépression... Ces
symptômes sont évalués et traités de manière individualisée.
Soutien psychologique
·
Écoute
active: Permettre à la
personne malade et à sa famille d'exprimer leurs émotions et leurs craintes.
·
Psychothérapie: Proposer des thérapies individuelles ou de
groupe pour aider à faire face à la maladie et à la fin de vie.
·
Soutien
spirituel: Accompagner la
personne dans sa dimension spirituelle, quelle qu'elle soit.
Préparation à la
fin de vie
·
Discussions
ouvertes : Aborder les questions liées à la fin de
vie, aux souhaits de la personne et à la planification des soins.
·
Soutien à
la décision : Aider la personne et sa famille à prendre
des décisions éclairées concernant les soins en fin de vie.
·
Accompagnement
jusqu'au dernier moment : Assurer une présence continue et un
soutien psychologique aux proches.
Les objectifs des soins palliatifs sont
multiples :
·
Améliorer
la qualité de vie: En soulageant
les symptômes, en préservant l'autonomie et en favorisant le bien-être.
·
Permettre
à la personne de vivre pleinement les derniers moments de sa vie.
·
Soutenir
la famille : En offrant un accompagnement personnalisé
et en répondant à leurs besoins.
Il est important de noter que les soins
palliatifs ne signifient pas renoncer à tout traitement. Ils peuvent être associés à d'autres
traitements curatifs ou palliatifs.
Les soins palliatifs peuvent être dispensés à
domicile, en hôpital ou en unité de soins palliatifs.
2.
Est-ce que Georgine peut lui proposer
d’être baptisée ?
3.
Quelle aide les parents de Méradi
peuvent-ils apporter à leur enfant ?
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