Leçon 30. L’Avarice
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Mado a 70 ans. Chaque jour, elle va à la Messe dans sa
paroisse et fait une aumône à un mendiant paralysé, Damien. Dix ans plus tard,
Mado vit dans une maison de retraite. Bien soignée dans la chambre 11. Un jour,
quelqu'un frappe à la porte. Surprise. C'est Damien en béquilles. Madame, je
viens vous rendre visite. Et quand la conversation entre les deux se termine,
Mado veut lui donner une aumône.. Mais Damien dit, non madame, je ne suis pas
venu vous demander l'aumône mais vous remercier de votre générosité.
QUESTION À RÉPONDRE DANS LE CAHIER :
Pouvez-vous donner deux exemples de la générosité
d'une infirmière ?
Thème
de réfléxion :
Contre l’avarice :
la générosté
Voici
un résumé des Vices et Vertus :
1. Contre l’orgueil : l’humilité.
2. Cotre l’avarice : la générosité.
3. Contre l’envie : la charité.
4.
Contre la colère : la patience.
5. Contre l’impureté : saint Joseph.
6.
Contre la gourmandise : la sobriété.
7. Contre la paresse : l’Amour.
Et
contre la tristesse : l’espérance.
1.
Notion d’avarice
L’avarice, est une forme d’attachement à l’argent qui empêche
l’homme d’être généreux.
Il ne s’agit pas d’une tentation qui concerne uniquement les personnes qui
possèdent un patrimoine important.
C’est une maladie du cœur, pas du portefeuille.
2. Une maladie du cœur
Les analyses des Pères du désert sur ce mal ont montré comment l’avarice
pouvait s’emparer aussi des moines qui, ayant renoncé à d’énormes héritages,
s’étaient attachés dans la solitude de leur cellule à des objets de peu de
valeur : ils ne les prêtaient pas, ils ne les partageaient pas, et ils étaient
encore moins disposés à les donner.
Un attachement à de petites choses. Ces objets sont devenus
pour eux une sorte de fétiche dont il était impossible de se détacher. Une
sorte de régression au stade des enfants qui s’agrippent à leur jouet en
répétant : « C’est à moi ! C’est à moi ! ». Un tel attachement prive
de toute liberté.
3.
Une méthode pour acquérir la
générosité : méditer sur la mort.
Pour guérir de cette maladie, les moines proposaient une
méthode radicale, mais très efficace : la méditation sur la mort.
Quelle que soit l’accumulation de biens dans ce monde, nous sommes absolument
certains d’une chose : ils ne tiendront pas dans le cercueil. Nous ne pouvons
pas emporter les biens. C’est là que se révèle l’absurdité de ce vice.
Ces simples considérations nous permettent de comprendre
la folie de l’avarice, mais aussi sa raison profonde. Elle tente d’exorciser la
peur de la mort.. Rappelez-vous la parabole de cet homme insensé, dont la
campagne offrait une récolte très abondante, et qui se berçait de pensées sur
la manière d’agrandir ses greniers pour y mettre toute la récolte. L’homme
avait tout calculé, tout prévu pour l’avenir. Mais il n’avait pas pris en
compte la variable la plus sûre de la vie : la mort. « Tu es fou – dit l’Évangile
– cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui
l’aura ? » (Lc 12,20).
Certains riches ne sont plus libres, ils n’ont même plus
le temps de se reposer, l’accumulation des biens exige aussi d’en prendre soin.
Ils sont toujours anxieux car un patrimoine peut disparaître à tout moment. Ils
oublient la prédication de l’Évangile, qui ne prétend pas que les richesses
soient un péché en soi, mais qu’elles sont certainement une responsabilité.
Dieu n’est pas pauvre : il est le Seigneur de tout, mais
– écrit saint Paul – « lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous,
pour que vous deveniez riches par sa pauvreté » (2 Co 8, 9).
Soyons vigilants et généreux : généreux avec tout le
monde et généreux avec ceux qui ont le plus besoin de nous. Je vous remercie.
Ces ideés sont
tirées de l’audience du pape François du 24 janvier 2024 sur l’avarice.

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