07 juillet, 2019

La célébration du mariage

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<La célébration a comme finalité d’exprimer le sens profond d’un sacrement. C’est en suivant, avec une participation attentive, les gestes et les paroles de cette célébration que les fidèles sont initiés aux richesses que ce sacrement signifie et réalise>.

 

L'élément indispensable est l'échange des consentements.

« L’Église considère l’échange des consentements entre les époux comme l’élément in­dispensable « qui fait le mariage » CIC 1057. Si le consentement manque, il n’y a pas de mariage » (Catéchisme, 1626).

« Le consentement matrimonial est l’acte de la volonté par lequel un homme et une femme se donnent et se reçoivent mutuellement par une alliance irrévocable pour constituer le mariage » (CIC, c. 1057, 2). « Ce consente­ment qui lie les époux entre eux, trouve son accomplissement en ce que les deux « deviennent une seule chair » (Catéchisme, 1627).

 

Les ministres sont les époux, en exprimant devant l'Église leur consentement.

« Dans l’Église latine, on considère habituellement que ce sont les époux qui, comme ministres de la grâce du Christ, se confèrent mutuellement le sacrement du Mariage en exprimant devant l’Église leur consentement » (Catéchisme, 1623).
« Le prêtre (ou le diacre) qui assiste à la célébration du mariage, accueille le consentement des époux au nom de l’Église et donne la bé­nédiction de l’Église » (Catéchisme, 1630).

Plusieurs raisons expliquent cette disposition d'exprimer le consentement "devant l'Église" : le mariage sacramentel est un acte liturgique ; il crée des droits et des devoirs dans l’Église entre les époux et à l’égard des enfants ; il est nécessaire que l’on en ait la certitude ; le caractère public du consentement protège le « oui » une fois qu’il a été donné et aide à y rester fidèle (cf. Catéchisme, 1631).

 

Normalement il est  nécessaire la forme ecclésiastique.

« L’Église demande normalement pour ses fidèles la forme ecclésiastique de la conclu­sion du mariage » (Catéchisme, 1631).
C’est pourquoi « seuls sont valides les mariages contrac­tés devant l’Ordinaire du lieu ou bien devant le curé, ou devant un prêtre ou un diacre délégué par l’un d’entre eux, qui assiste au mariage, ainsi que devant deux témoins (c. 1108 § 1).

 

Il est convenable que les époux scellent leur consentement, en l’unissant à l’offrande du Christ pour son Église, rendue présente dans le sacrifice eucharistique. CEC 1621

<la sanctification n’est pas possible en état de péché mortel : il convient de se confesser> CEC 1622


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