<La célébration a comme
finalité d’exprimer le sens profond d’un sacrement. C’est en suivant, avec une
participation attentive, les gestes et les paroles de cette célébration que les
fidèles sont initiés aux richesses que ce sacrement signifie et réalise>.
L'élément indispensable est
l'échange des consentements.
« L’Église considère l’échange des
consentements entre les époux comme l’élément indispensable « qui fait le
mariage » CIC 1057. Si le consentement manque, il n’y a pas de
mariage » (Catéchisme, 1626).
« Le consentement matrimonial est
l’acte de la volonté par lequel un homme et une femme se donnent et se
reçoivent mutuellement par une alliance irrévocable pour constituer le
mariage » (CIC, c. 1057, 2). « Ce consentement qui lie les époux
entre eux, trouve son accomplissement en ce que les deux « deviennent une
seule chair » (Catéchisme, 1627).
Les ministres sont les époux, en
exprimant devant l'Église leur consentement.
« Dans l’Église latine, on considère
habituellement que ce sont les époux qui, comme ministres de la grâce du
Christ, se confèrent mutuellement le sacrement du Mariage en exprimant devant l’Église leur
consentement » (Catéchisme, 1623).
« Le prêtre (ou le diacre) qui
assiste à la célébration du mariage, accueille le consentement des époux au nom de l’Église et donne la bénédiction
de l’Église » (Catéchisme, 1630).
Plusieurs raisons expliquent cette
disposition d'exprimer le consentement "devant l'Église" : le
mariage sacramentel est un acte liturgique ; il crée des droits et des
devoirs dans l’Église entre les époux et à l’égard des enfants ; il est
nécessaire que l’on en ait la certitude ; le caractère public du
consentement protège le « oui » une fois qu’il a été donné et aide à
y rester fidèle (cf. Catéchisme, 1631).
Normalement il est nécessaire la forme ecclésiastique.
« L’Église demande normalement pour
ses fidèles la forme ecclésiastique de la conclusion du mariage »
(Catéchisme, 1631).
C’est pourquoi « seuls sont valides
les mariages contractés devant l’Ordinaire du lieu ou bien devant le curé, ou
devant un prêtre ou un diacre délégué par l’un d’entre eux, qui assiste au
mariage, ainsi que devant deux témoins (c. 1108 § 1).
Il est convenable que les époux
scellent leur consentement, en l’unissant à l’offrande du Christ pour son
Église, rendue présente dans le sacrifice eucharistique. CEC 1621
<la
sanctification n’est pas possible en état de péché mortel : il convient de
se confesser> CEC 1622
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