30 juillet, 2019

Banaliser la sexualité est l’enlever son caractère de manifestation du "don à Dieu de la personne toute entière".


Les conjoints manifestent leur don personnel à Dieu,  total et réciproque entre eux,  à travers l'acte d'union conjugal.

Un couple marié renouvelle son don à travers le don de son intimité, de tout son être, manifesté par le don de l'intimité de son corps.
La sexualité est banalisée lorsqu'on lui enlève son caractère de don de la personne.

 

Dieu a voulu que l'homme et la femme deviennent parents à travers ce don personnel à Dieu, exprimé à travers le don  total et réciproque

Dieu a voulu que la fécondité humaine découle du don total à Dieu exprimé par l'acte conjugal.
Ce dessein de Dieu est inscrit pas seulement dans la nature physique mais aussi dans la nature spirituelle de l'homme et de la femme.
L'enfant réclame un engagement à vie à l'amour.

 

L'utilisation des préservatifs banalise la sexualité.

 La fin ne justifie pas les moyens. Banaliser la sexualité et mauvais en soi.

 

Tout acte matrimonial doit être ouvert à la transmission de la vie

En ce qui concerne l’usage de la faculté générative à l’intérieur du mariage, l’Église en­seigne que « tout acte matrimonial doit être ouvert à la transmission de la vie » Humanæ vitæ, 11. Cette doctrine exposée de nombreuses fois par le Magistère est fondée sur « le lien indissoluble que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son initiative entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation ».
Ibid., 12. Cf. Catéchisme, 2366.

« En ce qui concerne la chasteté conjugale,  j’assure aux époux qu’ils ne doivent pas avoir peur de manifester leur amour : au contraire, puisque cette inclination est la base de leur vie familiale. Ce que le Seigneur leur demande c’est de se respecter mutuellement, d’être loyaux l’un envers l’autre et d’agir avec délicatesse, avec naturel, avec modestie. Je leur dirai aussi que les relations conjugales sont dignes quand elles sont la preuve d’un véritable amour et, par conséquent, quand elles sont ouvertes à la fécondité, à la procréation.
« Tarir les sources de la vie est un crime contre les dons que Dieu a concédés à l’humanité, la manifestation d’une conduite inspirée par l’égoïsme et non par l’amour. C’est alors que tout devient trouble entre des conjoints qui en arrivent à se considérer comme des complices. Il se produit alors des dissensions qui, à la longue, deviennent presque toujours incurables.

« Quand la chasteté conjugale est présente dans l’amour, la vie matrimoniale est l’expression d’une conduite au­thentique : mari et femme se comprennent et se sentent unis. Quand le bien divin de la sexualité se pervertit, l’inti­mité est détruite et le mari et la femme ne peuvent plus se regarder noblement en face.

« Les époux doivent édifier leur vie commune sur une affection sincère et pure et sur la joie d’avoir mis au monde les enfants que Dieu leur a donné la possibilité d’avoir. Ils doivent savoir, s’il le faut, renoncer à des com­modités personnelles et avoir foi dans la Providence divine : fonder une famille nombreuse, si telle est la volonté de Dieu, est une garantie de bonheur et d’efficacité, même si, dans leurs égarements, les défenseurs d’un triste hédo­nisme affirment le contraire » (Quand le Christ passe, 25).

 

Des actes intrinsèquement mauvais

Est intrinsèquement mauvaise « toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation ».
Humanæ vitæ, 14. Cf. Catéchisme, 2370

 

L'espacement des naissances

« S’il y a de sérieux motifs pour espacer les naissances, dus aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints, ou à des circonstances extérieures, l’Église enseigne qu’il est alors licite de tenir compte des rythmes naturels immanents aux fonctions génératives pour ne faire usage du mariage que dans les périodes infécondes et de cette façon faire la régulation des nais­sances. » Humanæ vitæ, 16.

 

La mission des parents vis-à-vis des enfants ne se termine pas avec la procréation.

« Les parents, parce qu’ils ont donné la vie à leurs enfants, ont la très grave obligation de les élever et, à ce titre, doivent être reconnus comme leurs premiers et principaux éducateurs. » Humanæ vitæ, 14. Cf. Catéchisme, 2370.

3 commentaires:

Unknown a dit…

C'est très profond et édifiant. Merci beaucoup Mr l'abbé

Unknown a dit…

Bonjour abbée Quiros. Merci bcp pour cett enseignement. Très construitive. Merci encore et que Dieu vous benisse

Unknown a dit…

Bonjour abbée Quiros. Merci bcp pour cett enseignement. Très construitive. Merci encore et que Dieu vous benisse