Les conjoints manifestent leur
don personnel à Dieu, total et
réciproque entre eux, à travers l'acte
d'union conjugal.
Un couple marié
renouvelle son don à travers le don de son intimité, de tout son être,
manifesté par le don de l'intimité de son corps.
La sexualité est
banalisée lorsqu'on lui enlève son caractère de don de la personne.
Dieu a voulu que l'homme et la
femme deviennent parents à travers ce don personnel à Dieu, exprimé à travers
le don total et réciproque
Dieu a voulu que
la fécondité humaine découle du don total à Dieu exprimé par l'acte conjugal.
Ce dessein de
Dieu est inscrit pas seulement dans la nature physique mais aussi dans la
nature spirituelle de l'homme et de la femme.
L'enfant réclame
un engagement à vie à l'amour.
L'utilisation des préservatifs
banalise la sexualité.
La fin ne justifie pas les moyens. Banaliser
la sexualité et mauvais en soi.
Tout acte matrimonial doit être
ouvert à la transmission de la vie
En ce qui concerne l’usage de la faculté générative
à l’intérieur du mariage, l’Église enseigne que « tout acte matrimonial
doit être ouvert à la transmission de la vie » Humanæ vitæ, 11. Cette
doctrine exposée de nombreuses fois par le Magistère est fondée sur « le
lien indissoluble que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son
initiative entre les deux significations de l’acte conjugal : union et
procréation ».
Ibid., 12. Cf. Catéchisme, 2366.
« En ce qui concerne la chasteté conjugale, j’assure aux époux qu’ils ne doivent pas avoir
peur de manifester leur amour : au contraire, puisque cette inclination
est la base de leur vie familiale. Ce que le Seigneur leur demande c’est de se
respecter mutuellement, d’être loyaux l’un envers l’autre et d’agir avec
délicatesse, avec naturel, avec modestie. Je leur dirai aussi que les relations
conjugales sont dignes quand elles sont la preuve d’un véritable amour et, par
conséquent, quand elles sont ouvertes à la fécondité, à la procréation.
« Tarir les sources de la vie est un crime
contre les dons que Dieu a concédés à l’humanité, la manifestation d’une
conduite inspirée par l’égoïsme et non par l’amour. C’est alors que tout
devient trouble entre des conjoints qui en arrivent à se considérer comme des
complices. Il se produit alors des dissensions qui, à la longue, deviennent
presque toujours incurables.
« Quand la chasteté conjugale est présente
dans l’amour, la vie matrimoniale est l’expression d’une conduite authentique :
mari et femme se comprennent et se sentent unis. Quand le bien divin de la
sexualité se pervertit, l’intimité est détruite et le mari et la femme ne
peuvent plus se regarder noblement en face.
« Les époux doivent édifier leur vie commune
sur une affection sincère et pure et sur la joie d’avoir mis au monde les
enfants que Dieu leur a donné la possibilité d’avoir. Ils doivent savoir, s’il
le faut, renoncer à des commodités personnelles et avoir foi dans la
Providence divine : fonder une famille nombreuse, si telle est la volonté
de Dieu, est une garantie de bonheur et d’efficacité, même si, dans leurs
égarements, les défenseurs d’un triste hédonisme affirment le contraire »
(Quand le Christ passe, 25).
Des actes intrinsèquement
mauvais
Est intrinsèquement mauvaise « toute action
qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans
le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou
comme moyen de rendre impossible la procréation ».
Humanæ vitæ, 14. Cf. Catéchisme,
2370
L'espacement des naissances
« S’il y a de sérieux motifs pour espacer les
naissances, dus aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints, ou à
des circonstances extérieures, l’Église enseigne qu’il est alors licite de
tenir compte des rythmes naturels immanents aux fonctions génératives pour ne
faire usage du mariage que dans les périodes infécondes et de cette façon faire
la régulation des naissances. » Humanæ vitæ, 16.
La mission des parents vis-à-vis
des enfants ne se termine pas avec la procréation.
« Les parents, parce qu’ils ont donné la vie à
leurs enfants, ont la très grave obligation de les élever et, à ce titre,
doivent être reconnus comme leurs premiers et principaux éducateurs. » Humanæ vitæ, 14. Cf. Catéchisme,
2370.
3 commentaires:
C'est très profond et édifiant. Merci beaucoup Mr l'abbé
Bonjour abbée Quiros. Merci bcp pour cett enseignement. Très construitive. Merci encore et que Dieu vous benisse
Bonjour abbée Quiros. Merci bcp pour cett enseignement. Très construitive. Merci encore et que Dieu vous benisse
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