24 avril, 2019

Signification liturgique et effets sacramentaux



Le saint-Chrême composé d’huile d’olive et de baume est consacré par l’évêque ou le patriarche, et seulement par lui, durant la messe chrismale.

L’onction du confirmand avec le saint-Chrême est un signe de sa consécration. « Par la Confirmation, les chrétiens, c’est-à-dire ceux qui sont oints, participent plus pleinement à la mission de Jésus-Christ et à la plénitude de l’Esprit Saint que celui-ci possède, afin que toute sa vie exhale « la bonne odeur du Christ » (cf. 2 Co 2, 15). Au moyen de cette onction le confirmand reçoit « la marque », le sceau de l’Esprit Saint » (Catéchisme, 1294-1295).

Cette onction est précédée liturgiquement, - quand elle a lieu indépendamment du baptême -, du renouvellement des promesses du baptême et de la profession de foi des confirmands.

« Ainsi il apparaît clairement que la Confirmation se situe dans la suite du Baptême » (Catéchisme, 1298). Elle est suivie, dans la liturgie romaine, de l’extensio manuum de l’évêque sur tous les confirmands tandis qu’il prononce une prière qui est une épiclèse de contenu élevé (c’est-à-dire une invocation et une supplique).

On arrive ensuite au rite spécifiquement sacramentel, qui se réalise « par l’onction du saint-Chrême sur le front, faite en imposant la main, et par ces paroles : « Untel, sois marqué de l’Esprit saint, le don de Dieu » (Catéchisme, 1300). Le rite se conclut par le baiser de paix, comme manifestation de communion ecclésiale avec l’évêque (cf. Catéchisme, 1301).

Ainsi donc la confirmation possède une unité intrinsèque avec le baptême, même si elle ne s’exprime pas nécessairement dans le même rite. Avec elle le « patrimoine baptismal » du candidat est complété avec les dons surnaturels caractéristiques de la maturité chrétienne.

La Confirmation est conférée une seule fois, puisqu’elle « imprime dans l’âme une marque spirituelle indélébile, le « caractère », qui est le signe de ce que Jésus-Christ a marqué un chrétien du sceau de son Esprit en le revêtant de la force d’en haut pour qu’il soit son témoin » (Catéchisme, 1304).

Par elle les chrétiens reçoivent avec une abondance particulière les dons de l’Esprit Saint ; ils sont plus étroitement unis à l'Église, « et ils s’obligent ainsi plus strictement tout à la fois à répandre et à défendre la foi par la parole et par l’action » Lumen Gentium, 11.

Aucun commentaire: