Le saint-Chrême composé
d’huile d’olive et de baume est consacré par l’évêque ou le patriarche, et
seulement par lui, durant la messe chrismale.
L’onction du confirmand avec le saint-Chrême est
un signe de sa consécration. « Par la Confirmation, les chrétiens, c’est-à-dire
ceux qui sont oints, participent plus pleinement à la mission de Jésus-Christ
et à la plénitude de l’Esprit Saint que celui-ci possède, afin que toute sa vie
exhale « la bonne odeur du Christ » (cf. 2 Co 2, 15). Au moyen
de cette onction le confirmand reçoit « la marque », le sceau de l’Esprit Saint
» (Catéchisme, 1294-1295).
Cette onction est précédée liturgiquement, - quand
elle a lieu indépendamment du baptême -, du renouvellement des promesses du
baptême et de la profession de foi des confirmands.
« Ainsi il apparaît clairement que la Confirmation
se situe dans la suite du Baptême » (Catéchisme, 1298). Elle est suivie,
dans la liturgie romaine, de l’extensio manuum de l’évêque sur
tous les confirmands tandis qu’il prononce une prière qui est une épiclèse de
contenu élevé (c’est-à-dire une invocation et une supplique).
On arrive ensuite au rite spécifiquement
sacramentel, qui se réalise « par l’onction du saint-Chrême sur le front, faite
en imposant la main, et par ces paroles : « Untel, sois marqué de l’Esprit
saint, le don de Dieu » (Catéchisme, 1300). Le rite se conclut par le
baiser de paix, comme manifestation de communion ecclésiale avec l’évêque
(cf. Catéchisme, 1301).
Ainsi donc la confirmation possède une unité
intrinsèque avec le baptême, même si elle ne s’exprime pas nécessairement dans
le même rite. Avec elle le « patrimoine baptismal » du candidat est complété
avec les dons surnaturels caractéristiques de la maturité chrétienne.
La Confirmation est conférée une seule fois,
puisqu’elle « imprime dans l’âme une marque spirituelle
indélébile, le « caractère », qui est le signe de ce que Jésus-Christ
a marqué un chrétien du sceau de son Esprit en le revêtant de la force d’en
haut pour qu’il soit son témoin » (Catéchisme, 1304).
Par elle les chrétiens reçoivent avec une
abondance particulière les dons de l’Esprit Saint ; ils sont plus étroitement
unis à l'Église, « et ils s’obligent ainsi plus strictement tout à la fois à
répandre et à défendre la foi par la parole et par l’action »
Lumen Gentium, 11.
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