24 avril, 2019

Fondements historiques du sacrement de Confirmation


Le fait de recevoir l’Esprit  par l’onction a trouvé une expression liturgique, attestée dès les plus anciens documents, dans l’onction avec de l’huile parfumée.

Ces documents attestent l’unité rituelle primitive des trois sacrements d’initiation, conférés durant la célébration pascale présidée par l’évêque dans la cathédrale.

Lorsque le christianisme se diffusa en dehors des villes et que le baptême des enfants devint massif, il ne fut plus possible de poursuivre la pratique primitive.

Alors qu’en occident la confirmation resta réservée à l’évêque, séparée du baptême, en orient on conserva l’unité des sacrements d’initiation, conférés l’un à la suite de l’autre par le prêtre au nouveau-né.

En Orient l’onction avec le saint-Chrême prit de plus en plus d’importance et elle s’étend à différentes parties du corps.

En Occident l’imposition des mains est précédée d’une imposition générale sur tous les confirmés et chacun reçoit l’onction sur le front.

Paul VI, Constitution sur le sacrement de Confirmation : «Le sacrement de confirmation est conféré par l’onction de saint-Chrême sur le front, faite en imposant la main, et par ces paroles: N...SOIS MARQUÉ DE L’ESPRIT SAINT, LE DON DE DIEU.
Cependant, l’imposition des mains sur les confirmands faite pendant l’oraison prescrite avant la chrismation, même si elle ne fait pas partie de l’essence du rite sacramentel, doit être tenue en grande considération à cause de tout ce qu’elle apporte aussi bien au parfait achèvement du rite que pour une meilleure compréhension du sacrement.
Il est évident que cette imposition des mains, qui précède, diffère de l’imposition de la main par laquelle on fait l’onction du saint-chrême sur le front.” (Constitution sur le sacrement de confirmation, Paul VI, 1971)

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