Le fait de recevoir l’Esprit par l’onction a trouvé une expression
liturgique, attestée dès les plus anciens documents, dans l’onction avec de
l’huile parfumée.
Ces documents attestent l’unité rituelle primitive des trois sacrements d’initiation,
conférés durant la célébration pascale présidée par l’évêque dans la
cathédrale.
Lorsque le christianisme se diffusa en dehors des
villes et que le baptême des enfants devint massif, il ne fut plus possible de
poursuivre la pratique primitive.
Alors qu’en occident la confirmation resta
réservée à l’évêque, séparée du baptême, en orient on conserva l’unité des
sacrements d’initiation, conférés l’un à la suite de l’autre par le prêtre au
nouveau-né.
En Orient l’onction avec le saint-Chrême prit de
plus en plus d’importance et elle s’étend à différentes parties du corps.
En Occident l’imposition des mains est précédée
d’une imposition générale sur tous les confirmés et chacun reçoit l’onction sur
le front.
Paul VI, Constitution sur le sacrement de
Confirmation : «Le sacrement de confirmation est conféré par l’onction de
saint-Chrême sur le front, faite en
imposant la main, et par ces paroles: N...SOIS MARQUÉ DE L’ESPRIT SAINT, LE
DON DE DIEU.
Cependant, l’imposition des mains sur les
confirmands faite pendant l’oraison prescrite avant la
chrismation, même si elle ne fait pas partie de l’essence du rite sacramentel,
doit être tenue en grande considération à cause de tout ce qu’elle apporte
aussi bien au parfait achèvement du rite que pour une meilleure compréhension
du sacrement.
Il est évident que cette imposition des mains, qui
précède, diffère de l’imposition de la main par
laquelle on fait l’onction du saint-chrême sur le front.” (Constitution
sur le sacrement de confirmation, Paul VI, 1971)
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