Texte adapté d’une homélie de saint Jean
Chrysostome à la louange de Paul.
La prison où
demeurait saint Paul était pour lui comme le ciel même, et il accueillait les
blessures des fouets avec plus de plaisir qu'on ne saisit le prix remporté à la
course.
Iil les considérait
comme des récompenses, et c'est pour cela qu'il les appelait une grâce.
On dira peut-être
que tout cela lui était doux, à cause du Christ.
Je le reconnais
aussi, car ce qui est pour nous cause de tristesse produisait en lui un grand
plaisir.
Je vous exhorte à
ne pas admirer seulement, mais aussi à imiter ce modèle de vertu, car c'est
ainsi que nous pourrons participer à sa victoire.
Écoute-le parler
de lui-même : « Je me suis bien battu, j'ai tenu jusqu'au bout de la
course, je suis resté fidèle. Je n'ai plus qu'à recevoir la récompense du
vainqueur.
Non pas seulement
à moi, mais aussi à ceux qui désirent sa venue ».
Tu vois comment
il nous appelle tous à partager son sort.
Ainsi les sacrifices
les plus ardus nous paraîtront faciles et doux et en peinant pendant cette vie
brève, nous parviendrons à remporter la couronne immortelle, par la grâce et la
bonté de Jésus Christ notre Seigneur, à qui appartiennent gloire et puissance,
maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.
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