Dans ce pays,
quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu’il n’y a personne
aujourd’hui pour en faire des chrétiens.
J’ai
très souvent eu l’idée de parcourir toutes les universités d’Europe, et d’abord
celle de Paris, pour hurler partout d’une manière folle et pousser ceux qui ont
plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel
nombre énorme d’âmes, exclu du ciel par votre faute ! »
De même qu’ils se
consacrent aux belles-lettres, s’ils pouvaient seulement se consacrer aussi à
cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents
qui leur ont été confiés !
Beaucoup d’entre
eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses divines,
s’entraîneraient à écouter ce que le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs
ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers,
définitivement, à la volonté et au décret de Dieu.
Oui, ils crieraient du fond
du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je
fasse ? Envoie-moi n’importe où tu voudras, même jusque dans les Indes. »
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