12 février 2025 : Mercredi de la 5ème
semaine du Temps ordinaire.
*Écoute,
Seigneur* :
Hier,
Amoris et Gabriel sont nés. Le Seigneur continue d'être généreux.
Et les
parents aussi. Merci, Seigneur, pour ces nouvelles vies qui vivront pour
l'éternité.
Et
Marie de Lourdes continue à donner la paix aux malades.
Mère,
guéris-moi.
Intercédez
pour la paix, sur la terre comme au ciel.
*Marc
7, 14-23* :
En ce temps-là, appelant de nouveau la foule, Jésus
lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui
est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce
qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. »
…
Il leur dit encore : « Ce qui sort de
l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, du cœur de l’homme,
que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres,
adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation,
orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. »
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Environnement, pape François
Lorsque nous parlons
d’environnement, de la création, ma pensée va aux premières pages de la Bible,
au Livre de la Genèse, où l’on affirme que Dieu établit l’homme et la femme sur
terre afin qu’ils la cultivent et qu’ils la gardent (cf. 2, 15).
Cela suscite en moi les
questions suivantes : Que signifie cultiver et garder la terre ?
Cultivons-nous et gardons-nous vraiment la création ? Ou bien est-ce que
nous l’exploitons et nous la négligeons ?
Le verbe
« cultiver » me rappelle à l’esprit le soin que l’agriculteur prend
de sa terre afin qu’elle porte du fruit et que celui-ci soit partagé :
combien d’attention, de passion et de dévouement !
Cultiver et garder la
création est une indication de Dieu donnée non seulement au début de
l’histoire, mais à chacun de nous ; cela fait partie de son projet ;
cela signifie faire croître le monde avec responsabilité, en le transformant
afin qu’il soit un jardin, un lieu vivable pour tous.
Benoît XVI a rappelé à
plusieurs reprises que ce devoir qui nous a été confié par Dieu Créateur exige
de saisir le rythme et la logique de la création.
Au contraire, nous sommes
souvent guidés par l’orgueil de dominer, de posséder, de manipuler,
d’exploiter ; nous ne la « gardons » pas, nous ne la respectons
pas, nous ne la considérons pas comme un don gratuit dont il faut prendre soin.
Nous sommes en train de
perdre l’attitude de l’émerveillement, de la contemplation, de l’écoute de la
création ; et ainsi, nous ne sommes plus capables d’y lire ce que Benoît
XVI appelle « le rythme de l’histoire d’amour de Dieu avec l’homme ».
Pourquoi est-ce le cas ? Parce que nous pensons et vivons de façon
horizontale, nous nous sommes éloignés de Dieu, nous ne lisons pas ses signes.
Mais « cultiver et
garder » ne comprend pas seulement le rapport entre nous et
l’environnement, entre l’homme et la création, cela concerne également les
relations humaines.
Les Papes ont parlé d’écologie humaine, en étroite
relation à l’écologie de l’environnement. Nous vivons actuellement un moment de crise ;
nous le voyons dans l’environnement, mais surtout, nous le voyons dans l’homme.
La personne humaine est
en danger : cela est certain, la personne humaine aujourd’hui est en
danger, voilà l’urgence de l’écologie humaine !
Et le danger est grave,
parce que la cause du problème n’est pas superficielle, mais profonde : ce
n’est pas seulement une question d’économie, mais d’éthique et d’anthropologie.
L’Église l’a souligné à
plusieurs reprises ; et beaucoup disent : oui, c’est juste, c’est
vrai... mais le système continue comme avant, parce que ce qui prime, parce que
ce qui domine, ce sont les dynamiques d’une économie et d’une finance sans
éthique.
Ce qui commande
aujourd’hui, ce n’est pas l’homme, c’est l’argent, l’argent, le gain commande.
Et Dieu notre Père a
donné le devoir de garder la terre non pas à l’argent, mais à nous : aux
hommes et aux femmes. Nous avons ce devoir !
En revanche, les hommes
et les femmes sont sacrifiés aux idoles du profit et de la consommation :
c’est la « culture du rebut ». Si un ordinateur se casse, c’est une
tragédie, mais la pauvreté, les nécessités, les drames de tant de personnes
finissent par faire partie de la normalité.
Si une nuit d’hiver, tout
près d’ici, via Ottaviano, par exemple, une personne meurt, ce n’est pas une
nouvelle. Si dans tant de parties du monde, il y a des enfants qui n’ont rien à
manger, ce n’est pas une nouvelle, cela semble normal. Il ne peut pas en être
ainsi ! Et pourtant, ces choses entrent dans la normalité : que
certaines personnes sans domicile fixe meurent de froid dans la rue, cela n’est
pas une nouvelle. En revanche, une baisse de dix points dans les bourses de
certaines villes représente une tragédie. Quelqu’un qui meurt, ce n’est pas une
nouvelle, mais si les bourses chutent de dix points, c’est une tragédie !
Ainsi, les personnes sont mises au rebut, comme si elles étaient des déchets.
Genèse
2 :
Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la
poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie,
et l’homme devint un être vivant.
Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à
l’orient, et y plaça l’homme qu’il avait modelé. Le Seigneur Dieu fit pousser
du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits
savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et
l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans
le jardin d’Éden pour qu’il le travaille
et le garde.
Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre :
« Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais
l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car,
le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
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